Je la croisais régulièrement sur les événements de l’est lyonnais au Bugey, toujours pimpante et immanquable avec son A aux fesses. Et très vite, j’ai su qu’il fallait réaliser un essai de cette Simca Aronde Ranch « Rush » (une belle allitération en r !) tant cette auto est particulière sous bien des aspects. On dit souvent que la Rancho, de chez Simca également, est l’inspiratrice des ludospaces voire des SUV, il est fort probable que les designers et ingénieurs de la marque se soient inspirés de l’Aronde Ranch. Jugez-en par vous-même…
Notre Simca Aronde Rush Ranch du jour
Nous avons déjà pris le volant d’une hirondelle de chez Simca, et déjà, c’était une carrosserie particulière puisque c’était un coach.
Notre Aronde Ranch est quant à elle, un break deux portes, équipé d’une banquette arrière. Il est également plus récent, puisqu’il date de 1962. C’est une autre différence entre les deux voitures, la première étant une « Océane », celle-ci est une P60. Et P60, il faut le dire vite !
Seules les Aronde à moteur Flash sorties à partir de 1959 sont badgées P60, en référence aux années 60 qui arrivaient. Dans cette gamme, l’Aronde P60 Ranch était équipée du moteur Flash Spécial. Mais avec l’arrivée du moteur Rush, comme on le verra plus loin, le modèle est régulièrement rebaptisé Aronde « Rush » Ranch ou Aronde Ranch « Rush », histoire de souligner que ce n’est pas n’importe quelle Ranch. Pour Simca, elle restait l’Aronde Ranch, mais avait perdu le P60 au passage dans les brochures de la marque.
Sortie des chaînes en décembre 1962, on peut dire que notre Aronde Ranch du jour est l’une des dernières Arondes produites avant la prise de contrôle de la marque par Chrysler en janvier 1963, et les débuts de production de la Simca 1300 le 22 mai de la même année. Toute l’histoire du modèle est d’ailleurs détaillée dans un article dédié (c’est par ici).

Notre Aronde Ranch, et c’est là toute la subtilité de cette finition, est un haut de gamme. Ce break est en effet né en Châtelaine avant de devenir l’Aronde Ranch. Comme tout haut de gamme qui se respecte, elle possède des options spécifiques comme les butoirs de pare-chocs avant chromés ou le monogramme Ranch sur l’aile arrière droite. Mais ce qui permet de reconnaître l’Aronde Ranch au premier coup d’oeil, c’est sa peinture bicolore, un ton pour la caisse et une autre couleur pour le pavillon et les montants de surfaces vitrées.
Grâce à cela, la ligne générale de ce break reste discrète et élégante, et le profil global de la voiture, rehaussé par une ceinture latérale chromée au niveau des phares, conserve une certaine légèreté. Probablement aussi du fait que l’auto n’ait que deux portières.
L’allure générale de la Simca Aronde Ranch, bien que réactualisée pour suivre au mieux les tendances rappelle beaucoup les années 50, avec un design de type ponton où les ailes avant, bien que solidaires de la caisse, s’en détachent esthétiquement (voir notre essai de la Mercedes-Benz 220S « LA » Ponton).





Les fanons chromés de la calandre et sa forme sont, pour leur part, complètement dans cette mouvance du moment, comme sur les Renault Frégate ou les Peugeot 404.
Mais ce qui est vraiment caractéristique de notre Simca Aronde Ranch du jour, c’est la partie arrière : le break. C’est en étudiant cette poupe que l’on s’aperçoit du travail des ingénieurs. Sur beaucoup de breaks familiaux, le hayon est, pour simplifier, une porte supplémentaire s’ouvrant à la verticale et dégageant une ouverture du pare-chocs au pavillon.
Ici, la conception s’est voulue plus pratique avec une ouverte en deux volets… comme c’était finalement courant à l’époque. La partie haute dégage l’espace vitré et la partie basse, ouvre la partie inférieure tôlée avec un verrouillage manuel. Cette solution permet donc une modularité totale de l’ouverture en fonction de ce que l’on a à transporter. Et difficile de positionner le seuil de coffre plus bas.
Simca a même pensé à une mobilité de la plaque d’immatriculation de l’Aronde Ranch pour qu’elle reste lisible même lorsque la partie basse est ouverte. On peut donc rouler en toute légalité avec un chargement encombrant et plus long que la voiture.





Pour finir le tour de notre Aronde Ranch, on remarquera le bouchon d’essence à l’hirondelle stylisée, logo de la marque Simca à cette époque. L’autre détail, c’est sur le monogramme Ranch sur l’aile arrière droite qu’on le trouve : un drapeau à damier qui laisse entendre que la voiture n’est pas qu’un simple break poussif. Ce drapeau est en fait une référence au cœur qui anime l’auto : le moteur Rush.
Sous le capot, le Rush Super
Notre Aronde Rush Ranch est de 1962 et adopte le moteur le plus puissant de la gamme à l’époque : le Rush Super, dérivé du Flash. Concernant la puissance, le gain est de 2 petits chevaux par rapport au Flash qu’il remplace. Fort d’une cylindrée de 1290 cm3, il développe 62 chevaux à un régime de 5200 tr/min.
Mais ce gain de puissance modeste est accompagné d’un changement majeur en terme de fiabilité et de souplesse moteur : le Rush est un moteur à 5 paliers alors que le Flash tournait sur seulement 3 paliers. Et malgré l’absence de chemisage, la longévité était au rendez-vous.
Pour alimenter ce moteur, un carburateur Solex 32PBIC inversé, classique sur les autos de cette époque puisqu’on le retrouve sur le moteur « performance » des Citroën 11, sur les moteurs de Peugeot 404 et bien d’autres. Le filtre à air cylindrique est positionné directement sur le carburateur.

Le quatre cylindres en ligne, à arbre à cames latéral, est positionné longitudinalement sur le train avant, la boite à quatre vitesses en arrière pour limiter le poids en porte-à-faux.
Aucun problème d’accessibilité, comme souvent à l’époque. Le mécano qui interviendra n’est pas non plus gêné par une quelconque tige de maintien du capot, puisqu’il n’y en a pas. Contrairement aux véhicules modernes où le maintien en position du capot est assuré par des vérins, cette fonction est ici assurée par des parallélogrammes à ressorts, à la cinématique étudiée pour permettre le bon positionnement du capot sur la caisse de l’Aronde Ranch.
Quant à l’ouverture de ce capot, pas de tirette au poste de conduite mais un discret levier au niveau de la partie médiane supérieure de la calandre, sous le M de Simca. Quelque chose d’impensable aujourd’hui compte tenu de l’absence de tout verrou ou autre système antivol !





Bienvenue à bord de l’Aronde Ranch !
Comme souvent dans les années 50/60, les voitures populaires un peu haut de gamme abandonnaient le tissu, trop basique, au profit du skaï, la version cuir étant réservée aux voitures de (grand) luxe. Ce sont donc des sièges et une banquette entièrement tendus de ce simili cuir que l’on trouve dans la Simca Aronde Ranch.
Bien que plus flatteur que le tissu, le matériau présentait quelques inconvénients thermiques, notamment l’été après un stationnement en plein soleil. Ceux qui l’ont, comme moi, vécu ne me contrediront sans doute pas : s’assoir en short sur un siège en skaï revenait dans de telles conditions à s’assoir sur un brasero ! Housses ou plaid obligatoire !
Par contre, comme le prouve notre Aronde Ranch, la durabilité de ce matériau plastique n’est pas à prouver et pourrait même se révéler supérieure à celle du cuir tant que les coutures tiennent.





Un rapide coup d’œil à l’avant permet de détailler la planche de bord de l’Aronde Ranch, réduite à l’extrême. On trouve une boîte à gants côté passager, une tirette de chauffage au centre surmontée de l’indispensable cendrier, et un compteur de vitesse d’origine qui a subi un excès de chaleur au vu de la déformation des caractères (non, la photo n’est pas floue et nous n’avions pas bu !). Sans oublier la tirette de starter et le frein à main.
Autour du volant en bakélite gris clair, un seul commodo pour les feux sur la gauche et le levier de vitesses à droite. Au dessus de l’axe du volant, un aileron de requin qui fait office de commande des clignotants et un interrupteur de commande code-phares. En concentrique avec le volant, en partie inférieure, un demi-cerceau métallique pour le klaxon. Point final.
Comme sur les Porsche, la clé de contact est située sur le tableau de bord, à gauche du volant. Probablement pas pour les mêmes raisons liées à la compétition que celles évoquées par la firme de Stuttgart ! Ici, il faut penser pratique et finalement, en regardant la planche de bord, c’est peut être le seul endroit où il pouvait être placé.
Cet agencement permet à l’Aronde Ranch d’obtenir un sol plat et, malgré les sièges indépendants, il n’était pas rare à l’époque de voyager à 3 sur cette quasi-banquette. Surtout lorsqu’à l’arrière, les places étaient déjà occupées ou que le chargement ne permettait pas d’y loger. A l’époque, il ne faut pas oublier que selon le code de la route, un enfant de moins de 10 ans ne comptait que pour une demi-place, tout passager n’étant considéré comme occupant une place quel que soit son âge que depuis le… 1er janvier 2008 selon l’article R412-1 du code de la route qui, pour résumer stipule que chaque passager doit avoir sa ceinture de sécurité.





Mais là encore, c’est à l’arrière que les choses sont vraiment intéressantes. Pas au niveau des places arrières qui, avec leur banquette largement accessible malgré l’absence de portières, accueilleront 3 adultes bien tassés dans un bon confort. Non. L’atout numéro 1 de notre Aronde Ranch, c’est incontestablement la modularité de cet espace (sans se comparer à l’Espace non plus).
Qui n’a pas rêvé d’un plancher parfaitement plat pour charger matériel ou bagages ? Et bien en 1962, c’était le cas sur l’Aronde Ranch. D’un geste simple, on déverrouille le dossier de la banquette que l’on rabat sur l’assise. Le dossier peut alors être verrouillé par les mêmes attaches dans cette position pour un plancher plat obtenu en moins d’une minute chrono.
Cette prouesse (si ça ne l’était pas, les voitures en aurait été largement équipées) peut être obtenue par une astuce : le logement de la roue de secours. En effet, elle est située dans un coffre dans le coffre et le logement ainsi créé permet d’adjoindre à l’accessoire de dépannage chiffons, bidons et trousse à outil. Un mini local technique qui permet d’avoir un coffre désencombré de ces éléments, toujours disponible pour de la charge utile.




Sans compter qu’en terme de finition, on oublie les moquettes actuelles. Toute la surface est en Formica. Cette marque qui est passée dans le langage courant correspond à un matériau que l’on retrouve aujourd’hui parfois dans les cuisines des grand-parents, voire des arrière-grand-parents. Il s’agit en général de bois aggloméré revêtu par compression à chaud d’une plaque décor veinée en mélamine de moins d’1 mm d’épaisseur. Et le Formica de notre Aronde Ranch est en parfait état.
La finition est également étendue à la partie basse du hayon, celle qui porte la plaque d’immatriculation mobile et qui peut rester ouverte lorsque l’on roule. Fermé, le plancher fait 1,60m de long. Ouvert, on rajoute une cinquantaine de centimètres et l’espace peut devenir une tente de camping improvisée… L’Aronde Ranch serait-elle l’ancêtre du ludospace et inspiratrice de la Rancho (notre article par ici) ?
Au volant de notre Simca Aronde Rush Ranch
Comme nous avons déjà un peu roulé, elle est en conditions optimales pour en prendre le volant et il n’est plus nécessaire d’agir sur le starter sous peine de noyer le carbu.

Donc je me glisse sur le siège conducteur. La position est bien assise. On est comme dans un fauteuil. Le cerceau est grand mais l’espace autour semble ne pas poser de problème malgré mon gabarit : nul besoin de rouler fenêtre ouverte pour avoir assez d’espace pour les manœuvres ou, tout simplement, une position de conduite agréable. C’est un bon point car ce matin, il ne fait pas si chaud que ça et les fenêtres de l’Aronde Ranch resteront fermées.
Les commandes sont loin d’être intuitives, notamment le clignotant qu’il faut manipuler pour indiquer le changement de direction, bien sûr, mais aussi pour le ramener en position d’arrêt. Donc à chaque bifurcation, il faudra passer 2 fois la main à travers le volant. Simple, mais des oublis d’arrêt en perspective !
Pour le reste, trois pédales, un volant, un levier de vitesse au volant avec la première en haut et vers moi. Bref, rien que de très classique sur cette Aronde Ranch. Tout comme le frein à main débloqué par un pivotement de la poignée puis une poussée vers le moteur, comme sur les 4L ou les 2CV. Là aussi tout reste simple et facile de mise en œuvre.
Rétroviseurs réglés, pour l’extérieur conducteur et l’intérieur, le rétro droit rajouté après coup ne servant à rien car il est masqué par la glissière de fenêtre. Mais la vision par les deux autres rétroviseurs et une surface vitrée importante de l’Aronde Ranch fait que l’on conduit quasiment sans angle mort.



Contact main gauche, la première, non synchronisée et « virile », est enclenchée, et c’est parti. Le point d’effet de l’embrayage est un peu haut mais facile à trouver. La seconde passe souplement et sans à-coup comme les deux autres vitesses.
Les essais de freinage mettent en avant un temps de réponse un peu long : la course de pédale est longue avant de ressentir un effet. Pourtant, le freinage est bon malgré quelques vibrations quand il est plus appuyé. Simplement de quoi rappeler que quand on conduit ce type de voitures, d’avant 1980, le freinage nécessite d’être anticipé, d’autant que notre Aronde Ranch revendique près de 1100 kg sur la balance.
La conduite de notre Aronde Ranch du jour est facile. Sans assistance, la direction n’est pas lourde grâce à la monte pneumatique fine et au centrage des masses. Quelle que soit la vitesse, elle reste précise et je ne constate aucune dérive de la Simca, ni « pendulage » du volant, lorsque je le lâche à 90 km/h.
Les accélérations sont franches, sans être sportives, et la voiture s’insère à merveille dans la circulation. Les 90 sur les portions de dépassement sont même très faciles à atteindre. Le moteur est souple et permet de reprendre sans problème dès les petites vitesses en quatrième et la troisième relance facilement dès 20 km/h. Heureusement car la boîte a tendance à craquer pour tout rétrogradage en seconde au dessus de ces 20 km/h. Mais là encore, une fois le principe assimilé, on s’y adapte très bien.





Question confort de roulage, à l’avant de l’Aronde Ranch, c’est plutôt bien. L’amortissement n’est pas des plus souple, mais les sièges font le travail. On le sent bien sur les casse vitesses. En se remettant dans le contexte des années 60, et même si à cette époque le réseau routier français était considéré comme l’un des meilleurs en terme de qualité, une pause devait s’imposer entre deux pleins, et probablement pas à une vitesse moyenne de 90 km/h. Sans avoir testé, il est probable que la rigidité des suspensions arrières, d’autant plus à vide, aurait été plus fatigante.
Je me répète, mais cette Aronde Ranch est d’une polyvalence rare. À l’aise sur route, en ville, capable d’atteindre les 130 km/h (non testé), elle avale les côtes à faible pente sans problème et les fortes pentes ne lui font pas peur même s’il faut parfois rétrograder en troisième. Idem pour le type de route, sinueuse ou droite, on se sent bien.
Il est certain que sans ceinture sur un tracé de spéciale du Monte-Carlo, s’agripper au volant pour ne pas faire l’essuie-glace sur les sièges refroidit les ardeurs les plus extrêmes, mais pour une conduite en « bon père de famille » elle se faufilera tranquillement pour arriver à bon port.
Avant de quitter l’Aronde Ranch, une petite marche arrière pour se remettre en place sur le parking et confirmer la parfaite visibilité à 360° sans caméra ou autres gadgets… L’occasion d’être surpris une dernière fois par un diamètre de braquage très réduit puisqu’il n’est que de 9,50 m. A titre de comparaison, il est admis, pour les voitures actuelles, un diamètre moyen de 11 m !



Conclusion
C’est toujours agréable d’essayer une auto populaire qui a été produit à presque un million et demi d’exemplaires en 13 ans, et de toucher du doigt ce que les acheteurs de l’époque appréciaient.
Il est probable que la Simca Aronde Ranch n’était pas achetée en priorité pour sa ligne mais pour ses qualités intrinsèques. Tout d’abord, la motorisation est robuste, fiable et suffisamment dynamique. Ensuite, la tenue de route est rassurante sur le sec, le propriétaire me confiant que, comme souvent sur les propulsions, l’arrière tendait à flotter… sous la flotte. Enfin, le côté utilitaire capable d’emmener la famille et familiale acceptant d’être aussi bête de somme, ça a dû intéresser plus d’un propriétaire !
Cela faisait quelques temps que je lorgnais sur cette Aronde Ranch, et je remercie vivement Alex de m’en avoir laissé le volant le temps de cet essai. L’expérience était des plus agréables.
Les plus de la Simca Aronde Rush Ranch | Les moins de la Simca Aronde Rush Ranch |
---|---|
Véritable ludospace avant l’heure | Train arrière sec |
Facile à conduire | Attention à la pluie |
Une bonne motorisation | La commande de clignotant (parce qu’il faut bien mettre quelque chose !) |






Fiche technique | Simca Aronde Rush Ranch |
Années | 1960-1963 |
Mécanique | |
Architecture | 4 cylindres en ligne |
Cylindrée | 1290 cm³ |
Alimentation | Carburateur simple corps inversé |
Soupapes | 8 |
Puissance Max | 62 ch à 5200 trs/min |
Couple Max | 10,2 Nm à 2600 trs/min |
Boîte de Vitesse | Manuelle 4 rapports au volant |
Transmission | 2 roues motrices |
Châssis | |
Position Moteur | Longitudinale Avant |
Freinage | Tambours AV et AR |
Voies | AV 1255 mm / AR 1250 mm |
Empattement | 2443 mm |
Dimensions L x l x h | 4190 x 1567 x 1539 mm |
Poids (relevé) | 1100 kg |
Performances | |
Vmax annoncée | 140 km/h |
0 à 100 km/h | 18,7 s |
400m d.a | – s |
1000m d.a | – s |
Poids/Puissance | 17,7 kg/ch |
Conso Mixte | ± 8 litres / 100km |
Conso Sportive | – litres / 100 km |
Prix | 5.000 / 8.000 € |
Rouler en Simca Aronde Rush Ranch
La Simca Aronde Ranch « Rush » essayée dans cet article a été restaurée en 1995. Restauration approximative reprise par son actuel propriétaire, Alex, un jeune passionné amoureux de cette voiture, et son parrain. Ceci explique le A présent à l’arrière de la voiture, un A qui va disparaître en décembre prochain. L’intérieur de l’auto est dans son jus. Elle a été récupérée sur Bordeaux en 1998.
Le prix était raisonnable et la restauration a demandé des heures mais aussi quelques finances, mais somme toute limitées. C’est l’avantage des populaires produites en grand nombre : les pièces restent accessibles et se trouvent encore plus ou moins facilement (c’est un des soucis de Simca, mais il existe un pro de référence)
Mais pour trouver sa belle, Alex a traversé la France, car l’Aronde Ranch ne court pas les rues : seuls environ 500 exemplaires seraient encore en circulation aujourd’hui. Alors si vous tombez sous le charme de cette version, il faut être prêt à faire des kilomètres et être patient, le temps d’en trouver une en bel état, autant qu’à restaurer. Si vous êtes plus pressés, la version berline restera un choix intéressant.
L’avantage de cette voiture, c’est qu’elle peut quasiment être utilisée au quotidien, histoire de rouler différent tout en s’intégrant bien dans la circulation. Bon, 8 litres aux cents, ça peut peut-être amener à réfléchir, mais c’est une consommation très correcte pour une voiture des années 50/60.
Merci à Alex pour sa disponibilité et pour nous avoir permis de prendre le volant de sa voiture !















Indy
Je me souviens de clients de mes parents à Juin Les Pins qui utilisaient en été jusqu’à la fin des années 60, cette version pour faire défiler un mannequin en robe du soir sur le toit avec une rambarde aménagée, toute une époque.
· · 24 septembre 2024 à 0 h 45 min
Fabien
Heureux d’avoir fait ressurgir ces beaux souvenirs et merci du partage.
· · 24 septembre 2024 à 8 h 10 min
THIERRY VERRECCHIA
Bonjour Alex, je possède exactement la mème auto que toi. La mienne est du 16 novembre 1962 avec la mème couleur, parr contre ma sellerie est bleue. Mon numero de serie est presque identique au tien j habite la banlieu parisienne
· · 15 avril 2025 à 10 h 20 min