Essai d’une Alfasud Sprint 1.5 Veloce : Vivre sa vie avec passion !

Publié le par Alexis Bonhomme

Essai d’une Alfasud Sprint 1.5 Veloce : Vivre sa vie avec passion !

Il y a des jours comme ça ou le hasard fait bien les choses. Depuis pas mal de temps j’admets avoir un faible pour la marque au trèfle à quatre feuilles alors quand un ami m’annonce qu’il a en dépôt/vente une superbe Alfasud Sprint 1.5 Veloce dans une configuration assez insolite, mais d’origine, j’ai su que cela allait faire un bon essai. Laissez-moi vous emmener à bord.

Histoire de l’Alfa Romeo Sprint

Avant de vous raconter l’essai de cette sublime Alfa Romeo Sprint 1.5 Veloce, laissez-moi vous raconter brièvement l’histoire du modèle.

Vous savez tout comme moi qu’Alfa Romeo était une marque de prestige avant la seconde Guerre mondiale, et qu’elle a dû participer à la relance du pays en fabriquant des autos plus « accessibles ». Ainsi naquirent les Guilia et autres Guilietta. Dans leurs lignées s’insère l’Alfasud, petite automobile populaire à l’architecture plus contemporaine que ses aînées.

Traction, moteur boxeur en porte-à-faux avant, pleins de changement qui malgré tout n’altèrent en rien, l’esprit Alfa Romeo. Les puristes eux n’auront pas le même discours malheureusement. Cette base, il n’y avait qu’un pas pour la rendre plus attirante : l’adoption d’une carrosserie dite coupé. L’Alfasud coupé devient donc Alfasud Sprint en 1976. Au programme une carrosserie dessiné par ItalDesign avec comme chef Giorgetto Guigiaro. Le résultat ne pouvait qu’être réussi.

Sous cette belle robe, Alfa Romeo implante le moteur 1286cm³ boxer fort de 105Nm de couple et de 76ch. La gamme s’étend en 1978 avec l’adoption d’un boxer de 1490cm³ de cylindrée (85ch et 130Nm) et le moteur 1.3L passe à 1351cm³ avec une très légère hausse des performances.

Deux ans plus tard, la firme voulant combler le vide entre les deux coupés au catalogue que sont les Alfasud Sprint et les Alfetta GTV, décida, de donner plus de pep’s au coupé Sprint. Cela passe par l’adoption d’une double carburation à doubles corps.

L’effet est immédiat, le moteur 1.3L gagne une dizaine de chevaux pour arriver à 86ch et le moteur 1.5L quant à lui développe 95ch puis 105ch quelques temps après. Ces améliorations feront adopter un nouveau nom au Sprint, le Sprint Veloce.

Après 7ans de service, l’Alfa Romeo Sprint fit une cure de jouvence pour rester dans l’ère du temps. Vous l’aurez compris c’est bien de plastique que je vais parler, la face avant en reçoit à foison mais pas que, la face arrière également ainsi que les côtés. Cela change complètement la vision que l’on a de ce modèle. L’une fait très seventies, l’autre très eighties. L’intérieur est revu pour l’occasion, les moteurs eux ne changent pas, la gamme reste composée du Sprint 1300 et du Sprint 1500 QV qui est la suite du Sprint 1500 Veloce avec toujours respectivement 86 et 105ch.   

Après 14ans de bons et loyaux service, l’Alfa Romeo Sprint tire sa révérence pour laisser place à sa remplaçante l’Alfa Romeo 33. Elle en reprendra les motorisations avec en sus un moteur boxer de 1712cm³. Elle sera encore plus décriée que notre véhicule du jour.

Notre Alfasud Sprint 1.5 Veloce du jour

Un tour de l’extérieur

Soyons d’accord, le titre de cette partie ne vous invite pas à prendre votre meilleure respiration pour aller courir quelques foulées rapides (sacrée excuse durant ce confinement).

Non, il vous incite plutôt à vous retenir d’aller sur votre site de petites annonces préférées à la fin de cet article. En effet, vous allez pouvoir découvrir au fil de ces lignes un exemplaire peu commun. Vous serez d‘accord avec moi pour dire qu’une Alfasud Sprint ne court plus les rues, mais si en plus on parle d’une 1.5 Veloce cela devient exceptionnel.

Tout d’abord commençons par ce qui selon moi définit une automobile d’intérêt : sa carrosserie. Et pour ça, quoi de mieux que les premières séries des modèles à cheval entre les seventies et les eighties ? À mon sens pas grand-chose.

Vous avez sous les yeux une Alfa Alfasud Sprint première phase, reconnaissable d’un coup d’œil grâce à sa face avant sobre et élégante sans les ajouts abusifs de plastiques du restylage. La regarder dans les yeux provoque une certaine émotion et inconsciemment on se retrouve attiré vers elle. C’est ce qui m’est arrivé.

Après quelques mots échangés avec mon ami, je m’affère à inspecter cette automobile pour m’imprégner de l’essai qui va en découler. Comme dit précédemment, la face avant sera mon point de départ ! A mon sens, l’un des signes distinctif et incontournables d’une ancienne, ce sont ses phares ronds. Ici nous n’en avons pas deux, mais quatre ! Le tout adjoint de deux optiques Cibié du plus bel effet. Pour compléter la calandre, une belle baguette en chrome avec en son centre le triangle inversé typique complété du logo Alfa Romeo vient s’ajouter.

La suite de la visite nous amène à parcourir les lignes fuyantes courant le long de la carrosserie Verde Faito. Pour ceux qui auraient du mal avec l’arborescence Alfa Romeo, la Sprint est en fait une Alfasud Coupé. D’où le fait qu’il n’y ait qu’une porte de chaque cotés. Celles-ci sont enjolivée de baguettes chromées avec en sus, de superbes rétroviseurs qui donnent une vraie touche de classe à l’italienne (limite m’as-tu vu ?). Les poignées de portes sont quant-à-elle en trompe l’œil, du moins du premier abord.

Je pensais que le carré de chrome servait d’appui pour la main puis pouvoir lever la poignée noire qui comporte un emplacement creux pour les doigts. Enfaite, c’est tout sauf ça, il faut déverrouiller la porte en appuyant avec son pouce sur le carré chromé (qui d’ailleurs demande un peu de force). Une fois que la cinématique italienne comprise un détail m’attire. De chaque côté se trouve une grille avec un trèfle à quatre feuilles représenté en son centre. Le profil se finit enfin par un décoché franc vers le haut servant de petit becquet. Voilà qui nous amène à la dernière partie.

La poupe de notre Alfasud Sprint se veut droite et verticale. Le décrochement du becquet est lui complètement incorporé à la face arrière dont les feux aux extrémités imitent la forme générale du postérieur. Cette sprint possède également un hayon ce qui fait que l’arrière reste totalement en place tandis que la lunette quitte son emplacement pour gagner de la hauteur. Point négatif pour madame (ou monsieur), le seuil de chargement est excessivement haut, mais qu’importe. Le pot d’échappement quant à lui sort du côté droit après avoir effectué un beau et grand S sous la caisse.

Le boxer

Après ce tour du propriétaire extérieur, intéressons-nous aux particularités de son moulin ! Le moteur dit boxer, puisqu’à plat est aussi beau à regarder que son kilométrage est faible (seulement 49.000 kilomètres). Il est surmonté d’une belle boîte à air à laquelle sont reliés deux carburateurs double-corps Weber. Je vous passerais les détails mais vous vous en doutez, un moteur Alfa est par définition beau à regarder.

En rentrant dans le détail on pourra remarquer quelque chose de surprenant pour quelqu’un qui comme moi, ne connait guère que ses Renault. Les disques de freins avant se trouvent directement en sortie de la boîte de vitesse. Un « petit » détail qui a pour effet de limiter les masses non suspendues. Je trouve que cela fait en partie le charme de cette automobile. Aller, j’arrête de m’attarder sur le bloc avant d’être accusé d’insinuer que les mécaniques Alfa Romeo ne sont pas fiables. Passons plutôt au raffinement de l’intérieur qui ne demande qu’à être découvert.

L’habitacle

Une fois que le séant est posé (avec délicatesse) dans les sièges, je commence à découvrir les éléments de la planche de bord. Le grand volant à jante fine tombe parfaitement dans les mains en plus d’être dans l’axe du conducteur. Celui-ci est surplombé deux gros compteurs eux aussi rond. L’un pour les amateurs des d’envolées lyriques, l’autre pour les aficionados des lignes droites. Les comodos de chaque côté du volant sont assez petits, et inspirent la légèreté. lls sont aussi doux à manipuler.

Le reste de l’habillage est sobre et continu jusqu’à un sigle chromé reprenant l’inscription : Sprint. Ce dernier rappel subtilement aux passagers dans quelle automobile ils se trouvent. Le conducteur pourra en plus profiter d’un pédalier au design caractéristique, et d’un levier de vitesse imitation bois. La position de conduite à l’arrêt pour est à mon goût, très allongée même avec le dossier relevé. (J’ai surement trop l’habitude d’être dans des baquets). Maintenant que le tour du propriétaire appris à l’auto-école est fait, il va falloir lancer la mécanique !

L’Alfasud Sprint sur la route

Un round d’observation

D’un coup de clef, le moteur de l’Alfasud Sprint vrombit d’un son feutré et doux, presque trop. Le ralenti est stable, mon ami ferme sa boutique le temps de laisser le boxer monter en température. Les premiers tours de roues sont calmes, histoire de réveiller la belle. La boîte au débattement court, est précise mais lourde. Elle donne aussi l’impression de ne pas être totalement verrouillée… mais on s’y fait vite me dit mon ami.

Notre parcours du jour fera une grosse cinquantaine de kilomètres en passant par le tracé de la course de côte d’Urcy et un bout d’une liaison du Tour Auto lorsqu’il passe dans la région (Prenois n’est qu’à une dizaines de kilomètres) pour finir par redescendre des hauts plateaux Cote d’Orients vers les sublimes vignes aux belles couleurs d’automne.

En quelques minutes nous nous retrouvons à l’extérieur de Dijon, l’Alfasud Sprint s’insère parfaitement dans le trafic et déjà quelques regards étonnés de notre passage nous montrent que nous ne sommes pas dans une automobile lambda. Mes oreilles averties ont déjà pris conscience des quelques pétarades étouffées par l’échappement neuf dès que le moteur n’est plus sollicité par la pédale de droite.

Nous nous engageons sur la voie rapide pour rejoindre Urcy, L’auto file aux limitations de vitesses (qui donnent l’impression d’être nettement au-dessus), la discussion fait bon train sans à avoir à lever la voix. Je commence à apprécier le voyage tel que l’on voulut les ingénieurs de l’époque. Les grandes courbes longeant le canal de Bourgogne sont avalées avec souplesse tout en montrant une certaine fermeté propre aux véhicules ayant un comportement routier sain. Soudain, le panneau indiquant la sortie arrive, il va falloir adapter l’allure.

Nous voilà désormais sur le réseau départemental et son lot de belles routes. Urcy n’est dorénavant plus très loin. Les quelques lignes droites précédant la montée vont servir à mettre les pneus à température idéale, non pas pour faire un chrono (route ouverte oblige), mais pour la sécurité puisque cette route est raide et à flanc de falaise. Connaissant parfaitement le tracé, je n’ai pu qu’apprécier ce moment. Du siège passager j’ai senti que le comportement routier était sain malgré une implantation moteur peu courante.

Suite à ça, je propose à mon ami de réaliser les quelques clichés routiers avant de prendre le volant. Il accepte, nous voilà donc partis pour shooter. De mon coffre je n’ai pu que continuer à apprécier la beauté de cette automobile. Mais ce que j’attends le plus c’est de pouvoir me faire mon propre avis derrière le cerceau. Plus que quelques minutes d’impatience !

Au volant !

Le moment tant attendu arrive ! Je reçois les clefs et je m’installe enfin au volant. La descente dans l’habitacle est aisée et je trouve facilement ma position malgré l’impression d’être allongé. Contact, le bloc s’anime, ça y est, je suis aux commandes de ce coupé. Je me lance après avoir engagé délicatement la première.

Pour ce faire, j’ai dû user d’un double débrayage afin d’éviter tout craquement. Malheureusement cela reste fréquent si l’on est distrait. Au premier abord, l’embrayage m’a semblé dur mais progressif tout comme la pédale d’accélérateur. Dès mes premiers tours de roues quelque chose me frappe : la légèreté de la direction et la commande de boîte bien guidée mais incertaine dans son verrouillage.

Cette fois, nous quittons donc le tracé d’Urcy pour nous diriger vers ce qui fait la beauté de la Côte d’Or à l’automne : son vignoble. En attendant je vais pouvoir avalés une vingtaine de kilomètres pour me familiariser avec cette Alfasud Sprint. La sonorité du moteur boxer se fait entendre aux relances en sortie de courbes. Il n’émet pas non plus d’à-coups, même s’il n’aime pas les sous-régimes (mais est-ce vraiment ce que l’on veut ?). Voilà qu’arrive une enfilade de virages serrés, je me retrousse les manches et je pars à l’attaque progressivement voir ce que vaut cette Alfa Romeo.

La montée continue sur un bon rythme avant de révéler la dernière épingle dont la particularité est de se refermer en aveugle. Beaucoup se font avoir d’ailleurs. Sachant ça et ayant pour bonne habitude de ne jamais sortir de ma voie, ce virage va me permettre de me rendre compte du caractère sous-vireur ou non. Le transfert de masse est effectué et la sortie de virage n’en ai que plus belle. J’ai pu ressentir un peu de sous-virage mais dans l’ensemble je suis étonné de la tenue de cap de l’Alfasud Sprint. On se sent en sécurité. Les sourires peuvent se lire sur nos visages, cette Alfa communique quelque chose.

Maintenant que j’ai pu me rendre compte du comportement routier, nous je peux continuer à filer vers le but de cet essai. Une belle descente s’offre à nous, elle va s’effectuer sur le frein moteur en essayant de garder un rythme normal tout en usant les freins au minimum. Les enfilades de virages se négocient facilement pour déboucher sur le point d’orgue de cette partie : un tunnel taillé dans la roche suivi d’un virage très serré.

Le freinage va pouvoir être sollicité (déjà à température évidemment). A la sortie de cette épingle il en ressort que la pédale est assez mole malgré un mordant de freins intéressant. Cela peut permettre de freiner fort par moment ce qui est également un gain de sécurité. La descente continue de plus belle au rythme de ballade « rapide ».


          

Conclusion

Si vous êtes, comme moi, amoureux de tout ce qui est original, peu courant, spécial, en d’autres termes que vous êtes passionnés, alors vous ne pouvez que tomber sous le charme de cette Alfasud Sprint 1.5 Veloce.

En effet, elle a su me captiver tout au long de l’essai, m’enlever les préjugés bateaux que sont les vannes sur l’électricité douteuse par exemple. Pour moi c’est une automobile à posséder ou au moins à essayer, d’une part pour le mythe des voitures italiennes et tout ce qui va avec, mais surtout par l’originalité de ce modèle et les sensations routières qu’elle procure. A ses commandes on a le sentiment que le temps s’arrête pour mieux nous laisser profiter de l’instant. Tous les sens son mis en éveil, c’est une vraie expérience !

Croyez-moi, enfilez votre plus beau costume, et courez en acquérir une ! Les escapades en tête à tête avec votre moitié n’en seront que meilleures puisque une Alfa Romeo offre des voyages qui s’apprécient à plusieurs et rien que pour ça, le Sprint comme l’Alfasud dont il dérive sont des automobiles à part entière.

En ces temps de confinement les moments en extérieur sont rares, profitez-en avec les bonnes options surtout automobiles.

Points FortsPoints Faibles
Moteur boxerRouille facilement
Classe à l’italienneRare
Comportement routierElectricité
Agrément de conduiteAjustement intérieur
CritèreNote
Budget achat16/20
Entretien12/20
Fiabilité13/20
Qualité de fabrication11/20
Confort18/20
Polyvalence16/20
Image15/20
Plaisir de conduite18/20
Facilité de conduite15/20
Ergonomie14/20
Total14.8/20

Rouler en Alfasud Sprint

A modèle rare, opportunités rare, c’est donc à ça que vous devrez vous fier si vous êtes à la recherche d’une Alfasud Sprint. En effet les modèles en bon état ne courent pas les rues malheureusement et ce malgré une bonne communauté d’entraide et de propriétaires amoureux du Sprint.

Concernant le côté finance, forcément les prix sont à la hausse ces derniers temps. Si vous avez un budget inférieur à 10.000€ alors vous pourrez partir sur les 1300 ainsi que quelques 1500 avec un état « dit » concours. Au-dessus vous aurez accès au reste de la gamme.

Pour la partie entretien, là aussi cela risque de représenter un budget pas anodin en plus de surveiller et de traiter dès que possible la moindre apparition de rouille.

Lors d’un hypothétique achat, ayez comme ambition de tomber sur un modèle dont le comportement moteur est exemplaire sinon vous serez bon pour quelques séances de réglages qui, dans le pire des cas, vous feront allez vers de plus gros problèmes.

Quoi qu’il arrive, écoutez votre cœur, cette voiture se vit.

Merci à Jean-Philippe Cazor, patron de Cazor Auto Passion où cette Alfasud Sprint est actuellement en dépôt/vente pour la possibilité d’approcher et d’essayer cette part d’Italie.

Fiche Technique Alfasud Sprint 1.5 Veloce   
MÉCANIQUE PERFORMANCE 
Architecture4 cylindres à platVmax175 km/h
Cylindrée1490 cm³0-100 km/h9.8s
Soupapes8400m D.A
Puissance max95ch1000m D.A
Couple max131NmPoids/Puissance9.8kg/ch
Boîte de vitesseManuelle 5 rapports  
TransmissionTraction  
CHASSIS   
Position moteurPorte-à-faux avantConso mixte
Freinage4 disquesConso sportive
Dimensions LxlxH4030x1630x1310Côte 1980
Poids918 kgCôte 2020+ 10 000€ selon état/configuration

Alexis Bonhomme

Alexis est un passionné de photo et d'automobiles bourguignon. Il a rejoint l'équipe de News d'Anciennes en Juin 2018.

Commentaires

  1. philippe

    Ex-propriétaire d’une 33 SportWagon équipée de la même mécanique il me semble que les carbus étaient plutôt des Dell’Orto, qui fuyaient un peu si l’on laissait l’auto 15 jours sans tourner il y avait une ou deux bougies mouillées et le moteur tournait sur 3 cylindres. Mais quand il tournait bien, hormis un solide appétit il rugissait comme un 2.0 litres. J’ai eu aussi la 75V6, autre sonorité !

    Répondre · · 9 novembre 2020 à 18 h 06 min

  2. Pascal

    Elle est très belle cette Alfa Sprint 1ère génération, sans plastique tout toc, et ce sera pourtant ainsi que les Alfa des années 80 seront, carrées, sans charme et voilà le début de la descente aux enfers pour Alfa Roméo.

    Répondre · · 9 novembre 2020 à 18 h 35 min

    1. philippe

      La descente aux enfers c’est la baisse terrible de qualité, les plans éco d’Alfa ont été aussi maléfiques que ceux de British Leyland. Tôles et plastique de mauvaise qualité, remplacement des vis par des clips – sur la 33 les poignées restaient dans les mains en ouvrant les portières, la commande du hayon depuis la feuillure de porte n’opérait plus, connecteurs low-cost d’où les problèmes électriques. Il est vrai qu’elle était de 1991, pas carrée plutôt jolie en phase2 mais toujours aussi nulle en qualité, la 75 pas beaucoup mieux sauf les tôles.

      Répondre · · 9 novembre 2020 à 20 h 39 min

  3. MONNET Didier

    Merci pour ce joli récit et ces très belles images même si certaines sont un peu sombres à mon goût. Il est vrai que la lumière n’était pas facile à gérer avec ces nuages, mais ce vert est vraiment sublime ! Et l’intérieur fauve aussi !
    Entièrement d’accord, cette Alfasud avant restylage a toujours un charme fou.

    Répondre · · 10 novembre 2020 à 10 h 37 min

  4. Jean-Christophe

    Magnifique voiture dans un état tellement rare pour le modèle.

    Merci pour cet article.

    Répondre · · 11 novembre 2020 à 12 h 58 min

  5. Eric

    Merci pour cet essai très vivant, je ne suis pas forcément un expert Alpha mais je sais apprécier les belles choses et ce récit nous a fait profiter pleinement de cette magnifique Alfasud Sprint 1.5 Veloce. Une belle balade en Bourgogne et une montée d’Urcy comme si on y était !
    De très belles photos à la hauteur de cette superbe Sprint, elles laissent d’ailleurs transpirer cette « vivacité » inhérente à l’auto.
    Encore merci pour tous les efforts déployés à réaliser cet essais et son article.
    Bravo !

    Répondre · · 11 novembre 2020 à 21 h 39 min

  6. SEBASTIEN BOURGEOIS

    Bravo pour les photos qui sont très belles et rendent très bien la ligne de cette Sprint. Le père de mon ami d’enfance avait exactement la même (sauf l’intérieur tissu très original). Me semble qu’elle était d’un vert plus vif et non métallisé. Pour avoir possédé une 33 1.5 Ti (donc 33 restylée), je confirme que ce moteur n’était pas du tout une entrée de gamme au rabais. Il était remarquable d’élasticité, de douceur mais aussi rageur dans les tours malgré son cubage et sa puissance. On avait le sentiment de conduire une voiture unique et singulière. Notez que la version Sprint V2 était ‘dégradée » comme le fut la 33 en rapport avec la Sud (barre anti-roulis, disques AR abandonnées ainsi que les disques av en sortie de boite). Pour les acheteurs potentiels, il faut vraiment viser la 1ere série ou bien la version 1.7 de 89. Merci pour cette madeleine de Proust. Sensations bien décrites par Alexis.

    Répondre · · 1 décembre 2020 à 19 h 38 min

    1. Deuxcv Despicholines

      Dommage qu’il n’y ait pas plus d’images des intérieurs de voitures. Bravo quand même pour votre site.

      Répondre · · 2 décembre 2020 à 19 h 02 min

  7. François Régis Roiland

    Les cotes actuelles font la part belle aux versions sportives « Plastic »plus récentes, or rien à voir avec la première série tellement plus authentique ! La bascule se fera forcément un jour ou l autre…

    Répondre · · 8 février 2021 à 20 h 30 min

  8. Théo

    Essai vivant, communicatif et superbes photos!
    Que de souvenirs avec cette sud que j’ai possédé en 1.5l (84cv) Mod 79 et surtout avec cette même teinte , Verde Matese, qui est juste magnifique et lui vas a ravir.
    Un silencieux inox devil cup double cône sublimait ce fabuleux moteur.(J’avais aussi les harnais sparco, mais en rouge et des jantes alu stilauto en option d’époque 5 branches.)
    Malheureusement la rouille a fait son œuvre de toutes parts, et j’ai du m’en débarrasser.
    Le coup de grâce a été au niveau des longerons du compartiment moteur, pourris a cause de la mousse injectée à la fabrication…

    Répondre · · 5 mars 2021 à 17 h 39 min

  9. speedyweb2015

    Bonjour,
    j’en ai eu une 95 chevaux, marron liseré doré, intérieur velours, dans mon jeune temps, qui m’a laissé un souvenir impérissable. Vissée sur son train avant elle filait comme le vent dans les virages de l’autoroute de montagne après Clermont-Ferrand avant les radars… Hélas, elle est partie en rouille. Elle commençait à se couper en deux sous le pare-brise. Revendue encore présentable, je l’ai revue quelques mois plus tard ravagée par la corrosion…

    Répondre · · 20 octobre 2021 à 8 h 53 min

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