Essayer des voitures anciennes, ça permet de faire le plein de plaisir de conduire, de faire des découvertes et de replonger dans l’histoire. Honnêtement, en se disant qu’on va aller essayer un Renault Espace 2000-1, on sait très bien que le plaisir de conduite ne sera pas au rendez-vous. Et puis finalement, cette auto n’est pas forcément mythique (pas autant qu’une Ferrari 250 en tout cas) et c’est bien dommage. C’est le symbole de toute une génération d’automobiles, les monospaces, qui ne font pas rêver mais ont été diablement importants avant que les SUV ne deviennent la norme. Alors on va se mettre au volant, mais surtout se replonger dans une sacrée histoire.
Notre Renault Espace du jour
Amateurs de chromes et d’anciennes prêtes pour les concours d’élégances, passez votre chemin. Et encore, dans le cas de ces derniers, un véhicule comme notre Renault Espace 2000-1 du jour peut avoir sa place puisqu’il représente quand même quelque chose d’intéressant niveau histoire automobile. Mais niveau style, il faut bien avouer qu’on a vu plus élégant.
Le Renault Espace est né avec ce style si particulier… pour l’époque. En même temps, seuls les américains s’étaient vraiment essayé au mono-volume, au van, qui deviendra monospace par chez nous. En fait c’est cette forme qui fait tout le véhicule, qui lui confère son habitabilité, sa particularité et son originalité mais qui pénalise forcément les effets de style. Avec notre Espace, Matra a fait du dessin industriel plus qu’autre chose… mais encore fallait-il lui trouver une signature.

À l’avant, le style rappelle à beaucoup celui d’un autre précurseur européen : le TGV. Le orange mythique n’est pas de la partie mais on retrouve en effet une surface quasi plane qui plonge du pavillon à la calandre Ce style n’a quasiment pas évolué entre les premiers prototypes réalisés avec des bases de Simca-Talbot et le modèle définitif aux dessous siglés du losange. Il faut dire que les premières études étaient signées Antoine Volanis mais qu’il a quitté Matra avant qu’on ne sorte le P23, le dernier proto qui deviendra le Renault Espace que l’on connaît.
En tout cas ça plonge directement vers une large calandre qui n’a rien d’original dans la production automobile de l’époque. Elle est encadrée par deux phares résolument aussi carrés que la coupe de Mireille Matthieu (tout le monde ne peut pas se comparer à Sophia Lauren). La phase II du Renault Espace I apportera beaucoup à ce niveau avec des phares plus arrondis et la disparition des clignotants oranges.
En-dessous on retrouve un gros bouclier qui ne cache pas son aspect plastique. La recherche aéro qui a donné naissance aux formes du Renault Espace est bien visible puisqu’un spoiler y est intégré (le Cx est de 0,32) tout comme les antibrouillards des Espace haut de gamme dont notre 2000-1 fait partie. Par contre, sur notre Espace on ne remarque presque pas l’aspect bi-ton du modèle qui mariait généralement une couleur de caisse et une autre pour les bas de caisse. En tout cas, c’est simple, carré, et apparemment ça fait le job pour pénétrer dans l’air.



C’est sur le profil qu’on se rend bien compte de la hauteur du Renault Espace. C’était d’autant plus frappant quand l’auto est apparue en 1984. On retrouve de larges surfaces vitrées. Ici, les vitres de custode sont de vraies fenêtres, pas des effets de style. Le plastique des bas de caisse ne ressort pas non plus, on remarquera juste l’état de préservation de notre 2000-1 du jour avec l’absence de griffes sur ces plastiques durs.
D’ailleurs, les attributs du 2000-1 sont rares mais sont visibles avec un petit monogramme à l’arrière tandis qu’on remarque les roues spécifiques à ce modèle.



Si vous trouviez le reste cubique, attendez de voir l’arrière du Renault Espace 2000-1. Oui, c’est archi-carré. La lunette est vaste comme un AirBnb à Montmartre et occupe plus de la moitié de la surface du hayon. Avec un tel hayon on se dit qu’il n’y avait bien que Renault pour sortir un véhicule pareil puisque ce fut le premier constructeur à assumer cette ouverture marquée utilitaire.
En bref, le style de l’Espace n’a rien de magnifique, il faut bien l’avouer. Pour autant on sort de la camionnette pure et on habille bien l’habitacle qui est finalement la raison d’être du véhicule. Le résultat n’est pas sensationnel mais le job est fait.

L’intérieur : l’atout du Renault Espace
On l’a dit : la raison d’être de ce véhicule, c’est l’intérieur. À une époque où on agrandissait l’empattement et donc la voiture pour avoir de la place à l’intérieur, voire on passait au break, le Renault Espace prouvait qu’il existait d’autres voies. Rien de révolutionnaire puisque ce sont les vans américains qui ont inspiré Philippe Guédon lors d’un voyage. Et c’est donc autour de ce grand espace intérieur qu’il a créé ses premiers prototypes à la fin des années 70. Là où il va faire un coup de maître c’est en ajoutant un autre aspect à cet espace : la modularité.

Avant l’arrivée du Renault Espace, un intérieur modulaire voulait dire qu’on pouvait basculer la banquette. Là, on entre dans un autre monde ! Enlever un siège et s’en servir pour un pique-nique, c’est possible mais une bonne vieille deuche le faisait 30 ans avant. Par contre, pouvoir l’installer sur une 3e rangée de sièges, voilà qui est novateur. D’ailleurs, une des particularités du Renault Espace 2000-1 vient de cette troisième rangée dont les accoudoirs renferment des rangements. Les sièges aussi sont particuliers puisque leur forme est celle déjà vue sur les R11 Turbo tandis que la sellerie s’inspire de la Fuego Turbo.
Retour à la modularité donc. Avec le Renault Espace on pouvait aussi s’abriter si le pique-nique tournait court. Pour cela, on utilisait le siège central pour faire une table et on pouvait retourner les sièges avant. Une vraie nouveauté qui a de quoi séduire. Et il faut bien avouer que ce n’est pas accessoire, c’est vraiment utilisable puisqu’on a beaucoup de place à bord, y compris dans le coffre où la question du nombre de valises à emmener devenait vraiment secondaire.





Sinon, côté instrumentation et planche de bord, on mêle le plastique… et la moquette. Oui, on laisse le bois aux anglais et aux allemands. L’instrumentation est classique avec un tachymètre à gauche, un compte-tours à droite, la jauge de carburant, la température d’eau au centre et plein de voyants tout autour.
On s’étonnera aussi de l’agencement des différents éléments de l’intérieur. Le « micro computer » avec les commande de radio juste en-dessous des compteurs, c’est original. Après, on peut aussi commander le tout avec l’énorme commodo situé à droite… mais les cassettes seront insérées tout en bas de la console centrale dont le reste est dévolu à la ventilation.
Bref, l’intérieur du Renault Espace, c’est son point fort. Encore plus original que l’extérieur, il ajoute un côté révolutionnaire qui pouvait convaincre certains des sceptiques des premières heures… et ils étaient nombreux !



Technique : robustesse façon Renault
On ouvre le capot de l’engin et on se dit que c’est bien le seul endroit où on manque de volume. Le moteur paraît engoncé mais c’est un peu normal. Il faut se dire que les premières études de ce qui deviendra le Renault Espace étaient basées sur des mécaniques PSA, notamment la Talbot 1510 avec son moteur transversal. Forcément quand on passe au longitudinal, ça ne permet pas le même accès à la mécanique.

On notera au passage que le changement de base technique, c’est désormais de la mécanique Renault avec une base de R18, fait que le Renault Espace est une traction contrairement aux premiers prototypes. Niveau mécanique, on oublie les Cléon. La modernité chez Renault, c’est désormais le Douvrin et c’est le 2 litres qui équipe les Renault Espace.
D’ailleurs, il faut bien noter qu’il équipe TOUS les Renault Espace de cette phase 1. Côté moteurs essence, quelle que soit la finition on mise sur ce deux litres qui est encore alimenté par un carbu. C’est basique mais solide et ça sort 110ch tout de même. Le Renault Espace n’est pas disponible qu’en essence, mais aussi en turbo-diesel et c’est le 2,1 litres de 88ch qui est alors sous le capot. Notre 2000-1, qui n’est qu’une finition, peut recevoir les deux mécaniques. Le notre est équipé d’un moteur essence. Oui, un monospace essence, ça fait bizarre !
On s’étonnera du poids de l’engin, plutôt contenu vu le volume, avec 1200kg. Cela lui permet de bonnes performances, certes en retrait des berlines de l’époque mais bien meilleures que celles des utilitaires plus ou moins aménagés en vans qu’on retrouve à l’époque sur le marché. La preuve, ce TGV de la route peut filer à 175km/h !

Au volant du Renault Espace 2000-1
Voilà une voiture dans laquelle on s’installe facilement. Par contre, peu de réglages s’offrent à nous pour parfaire sa position de conduite. Il n’y a bien que le siège qui puisse vraiment influer et on se retrouve avec une position qui pourra rappeler celle d’un Volkswagen Combi… ou tout autre utilitaire en fait. On est donc vraiment assis, pas comme dans une chaise mais comme dans un fauteuil. Les pédales sont plutôt à plat, ça on s’y fait, par contre la position du volant, lui aussi très à plat, c’est vraiment original et on n’est pas du tout habitué.
On s’y habitue quand même au bout de quelques kilomètres. Et on apprécie vite cet habitacle avec ses énormes surfaces vitrées. Mieux, quand on conduit le Renault Espace 2000-1 « coude à la portière », c’est au sens propre ! Avec notre position haute et des fenêtres qui descendent finalement assez bas, notre accoudoir, c’est le rebord de la fenêtre. Une originalité de plus dans cette voiture. Au milieu des années 80 ça devait quand même faire bizarre au conducteur… mais après tout, c’est lui qui avait choisi d’avoir une auto aussi originale.
Autre avantage : la visibilité. On n’est pas assis plus haut que dans un SUV classique actuel. Mais dans ces voitures modernes, les vitres font parfois la taille de meurtrières et ce n’est clairement pas le cas du Renault Espace 2000-1. Néanmoins, vu que les temps ont évolué, on ne domine plus la route comme c’était le cas au moment de la sortie de ce monospace.



Une fois passé cette acclimatation à la position de conduite, surprenante dans le bon sens donc ça se passe bien, il faut quand même parler des qualités routières du Renault Espace première génération. Non, je ne me suis pas mélangé les pédales avec mon autre essai du jour (une certaine berlinette) puisque notre monospace a bien des qualités routières. Certes, je choisirais vite ma monture au moment d’attaquer une route de Montagne pour y prendre du plaisir. Mais forcément, si on roule en Renault Espace c’est plutôt pour emmener la famille tout en haut du col.
Alors déjà, il faut bien dire qu’on va arriver en haut du col et sans avoir à se traîner. Le Renault Espace n’est pas un escargot et son moteur de 2 litres sort tout de même 110ch. C’est une bonne puissance pour une voiture du début des années 80 surtout qu’à l’époque on savait encore faire des voitures au bon gabarit mais avec un poids contenu : ici on est à 1230kg sans les occupants. De fait, ça montera bien. Et sur les routes plates, la puissance est largement suffisante. Sans aller chercher les 175km/h promis, on pourra filer sur les 2×2 voies sans se faire peur.



Par contre, il faut se replacer au début des années 80… et le diesel n’était alors qu’en voie de démocratisation. Oui, il était disponible sur le Renault Espace 2000-1 qui n’était qu’une finition haut de gamme avant d’être un modèle mais le notre est une version essence. Un monospace essence, ça prête au sourire mais c’est bien la réalité. Cela n’a pas que des avantages. D’accord la puissance est bonne mais on manque de couple malgré tout. On note également que l’Espace se révèle vite bruyant, mécaniquement, sur voie rapide. Le bon point vient du peu de bruits d’air générés par cette auto bien étudiée niveau aéro.
Pour le reste de la conduire, forcément on ne reconnait pas la Renault 18 qui prête sa plateforme au Renault Espace 2000-1. Le monospace est bien plus haut et dans les virages, on sent plus de mouvements de caisse. Pas de quoi glisser ou pencher dangereusement mais c’est suffisamment pour réfléchir à deux fois avant de vouloir en mettre plein la vue aux enfants dans les virages. La direction ne souffre d’aucun reproche, hormis la position du volant tandis que le freinage est correct… en même temps avec des disques ventilés à l’avant, le Renault Espace 2000-1 a mis toutes les chances de son côté.



Reste la question du confort à aborder. Sans verser dans le luxe, le Renault Espace reste confortable. Les sièges sont pourtant issus d’une voiture à vocation sportive mais ils sont confortables, moelleux et on peut, en plus, compter sur la souplesse des amortisseurs, la même qui permet de gros mouvements de caisses. Fallait bien choisir et c’est le confort qui a été choisi. On voyage bien dans ce monospace, à l’avant comme à l’arrière. Et c’est finalement tout ce qui compte.
Conclusion
Il y a ceux qui recherchent une voiture ancienne pour avoir des sensations de conduite qu’on ne retrouve plus sur les voitures actuelles. Ils trouveront quelques bribes à bord du Renault Espace mais on se doute aussi qu’ils choisissent volontiers des voitures plus sportives ou tout simplement plus anciennes. Pour autant, s’ils veulent juste rouler, ils ne seront pas déçus parce que le monospace au losange le fait très bien. Et puis il y a ceux qui recherchent des voitures avec un côté madeleine de Proust, des voitures symboles, des voitures innovantes, des morceaux d’histoire automobile en fait. Et là, on comprendra mieux le choix du Renault Espace,
Comme à l’époque, on ne choisira pas de rouler en Espace ni de le ramener dans un rassemblement de voitures anciennes en se disant que ça va être la star. Mais c’est un véhicule qui y sera remarqué et qui prouvera bien que toutes les anciennes « parlent » aux passionnés. L’aura qui l’entoure n’est pas celle, moqueuse, qui entoure le vénérable C15, mais ça s’en rapproche.
Les plus du Renault Espace 2000-1 | Les moins du Renault Espace 2000-1 |
---|---|
Habitabilité | Le diesel lui irait bien |
Confort | Pataud |
Emblème de « son espèce » | Difficile à trouver en bon état |
« La voiture à vivre » |







Fiche technique | Renault Espace 2000-1 |
Années | 1984-1991 |
Mécanique | |
Architecture | 4 cylindres en ligne |
Cylindrée | 1995 cm³ |
Alimentation | Carburateur |
Soupapes | 8 |
Puissance Max | 110ch à 5500 trs/min |
Couple Max | 163Nm à 3000 trs/min |
Boîte de Vitesse | Manuelle 5 rapports |
Transmission | Traction |
Châssis | |
Position Moteur | Longitudinale Avant |
Freinage | Disques Ventilés AV et Tambours AR |
Voies | AV 1426 mm / AR 1489 mm |
Empattement | 2580 mm |
Dimensions L x l x h | 4250 x 1777 x 1660 mm |
Poids (relevé) | 1230kg |
Performances | |
Vmax Mesurée | 175 km/h |
0 à 100 km/h | 11,8s |
400m d.a | 18s |
1000m d.a | 33,2s |
Poids/Puissance | 11,2 kg/ch |
Conso Mixte | ± 8 litres / 100km |
Prix | ± 5000 € |
Rouler en Renault Espace 2000-1
On se dit que quand on parle d’une voiture des années 80, une voiture plutôt populaire de surcroit, on se dit qu’elle sera facile à trouver. Sauf qu’on tombe aussi dans le spectre des voitures anciennes qui ont subi les premières primes à la casse alors qu’elles étaient entre les mains de leur 2e ou 3e propriétaire. De fait, c’est un véhicule qui se fait plutôt rare surtout que la production est inférieure à 200.000 exemplaires en 7 ans. Pour autant, on en trouve, mais en trouver un beau sera compliqué.
Sinon, à part ça, côté prix on s’en sort bien. Les Renault Espace I Phase I sont plutôt prisés puisque ce sont les premiers. Pour autant, même les plus beaux exemplaires seront sous les 10.000€ et si on s’en approche, il faut que le véhicule sorte du musée. On sera plutôt autour des 5000€, quelle que soit la version, le 2000-1 à essence, le haut de gamme de l’époque, étant le plus cher. Quand on sort de la Phase I on retrouve notamment les moteurs à Injection, plus puissants et même les premiers Quadra (4×4) qui sont eux vraiment rares et recherchés et peuvent valoir plus cher.
Du côté du pur guide d’achat, pour une fois, on ne vous parlera pas de corrosion. Comme la Matra Murena, le Renault Espace a bénéficié du bain de galva de Romorantin. Et puis la carrosserie est en plastique donc on est tranquille de ce côté. Pour autant, cette carrosserie plastique n’a pas forcément bien vieilli puisque les éléments sont cassants et que la peinture appliquée dessus peut avoir souffert elle aussi. On pourra noter des petits soucis de suspension ou de refroidissement mais rien de rédhibitoire avec le volume de pièces Renault qu’on trouve sur le marché.
Plus compliqué : l’intérieur. Si notre Renault Espace 2000-1 du jour était nickel sur ce point, c’est loin d’être le cas de tous les autres Renault Espace. Il faudra donc chercher pour éviter de trouver des plastiques fanés voire cassés. Niveau mécanique ? On parle du moteur Douvrin, aucun souci de ce côté même avec plusieurs centaines de milliers de kilomètres, tant que l’entretien a été suivi.
Un énorme merci à Stéphane pour cet essai qui a mis beaucoup de temps à se concrétiser… mais c’est fait et pour les 40 ans du modèle en plus.








Daniel
Bonjour,
Vous parlez des trains roulants de la Renault 18 pour l’espace. Pour le train arrière, il me semble que ce dernier n’était pas équipé de l’essieu rigide de la 18, mais plutôt des bras de suspensions issus de la Renault 20.
Est-ce que je me trompe?
Bien cordialement.
· · 10 septembre 2024 à 16 h 51 min
Benjamin
On vous fait confiance là-dessus puisque les sources sont rares et qu’on a pas démonté de Renault Espace pour cet essai !
Techniquement, même le train avant n’est que dérivé de celui de la R18 puisqu’il se rapproche plus de celui de la Fuego.
· · 11 septembre 2024 à 11 h 33 min
Patrice Auzou
Bonjour
Ayant un Espace 1 turbo diesel dx ,de 1989, je peux vous confirmer que le train arrière est un essieu rigide.celui ci ne pose aucun problème quant à la tenue de route.un point important de cette voiture,c est la faible consommation,sur route on est à 5,5 litres aux 100 km,en se tenant dans la circulation.ce moteur ,le 2,160 l est très fiable.j ai cette voiture depuis 2001 avec son immatriculation d origine, et elle dort en garage!
Bonne route à ceux qui ont ces bonnes voitures
Patrik le 14 septembre 2024
· · 14 septembre 2024 à 9 h 06 min
Snoopy
Immanquable sur les Renault des années 80 : si le tissu des sièges résiste bien, il se détend…
· · 25 septembre 2024 à 19 h 02 min