Troisième article où l’on vous propose en photo, l’ensemble des voitures exposées sur un plateau à l’honneur lors d’Epoqu’Auto 2024 après Matra vendredi et les MG hier. Cette fois, nous partons au Pays du Soleil Levant découvrir quelques fleurons de la production japonaise du plateau Made in Japan.
Les sportives
Deux marques, Mazda et Honda proposent en série des technologies moteurs particulières.
Chez Mazda, c’est le moteur à piston rotatif (pour le détail technique, c’est par ici) qui a fait la gloire du constructeur dans les compétitions d’endurance du monde entier avec la 787B. Un prototype victorieux lors des 24H du Mans 1991 (son histoire à elle est ici). Une série spéciale de MX-5, sans moteur rotatif mais aux couleurs de la 787B rend hommage à cette championne. La technologie Wankel a également été déclinée pour les sportives de série et notamment la RX-7 présentée ici.






Honda, quant à lui, s’est rendu maître de la technologie V-Tec qu’il a mis au point. A bas régime, les soupapes sont pilotées par un arbre à cames qui favorise la souplesse moteur. A hauts régimes, au delà de 4000 trs/min, une bascule permet à un second arbre à cames plus pointues d’entrer en action pour des montées en régimes à plus de 8000 trs/min.
La Civic Type R, la S2000 présentées sont équipées de cette technologie qui permet à Honda de dépasser les 100 chevaux par litre de cylindrée, prouesse dont quasiment seuls les moteurs suralimentés sont capables. En plus de cela, la NSX innove pour avoir été la première voiture de série à carrosserie monocoque en aluminium.



Les trois autres sportives du plateau des japonaises présentent des particularités intéressantes, comme la transmission intégrale pour la Subaru SVX reconnaissable à ses vitres latérales. La Toyota Supra présentée est une version japonaise de 1999, les exportations sur le marché mondial ayant cessé en 1997. Equipée du bloc 2JZ-GTE 6 cylindres bi-turbo, et d’une boîte Getrag V161, cette Toyota Supra Mk4 n’atteint pourtant que 180 km/h en pointe malgré ses 280 chevaux. Un bridage imposé dans son pays d’origine. Enfin, une Mitsubishi 3000 GT peut se définir comme une GT nipponne. Elle est l’une des rares voitures de série à être équipée de 4 roues motrices et directrices.



Les luxueuses
Toyota s’est fait maître dans ce créneaux, notamment sous la marque premium Lexus et son premier modèle : la LS. Une qualité et un design très fortement inspirés par Mercedes, la Lexus LS V8 relèvera haut la main le challenge lié à cette catégorie de voitures. Certes l’image n’était pas là, mais la qualité du produit a séduit plus de 165.000 clients dans le Monde entre 1989 et 1994.
Mais Toyota a également produit une luxueuse berline pour les marchés asiatiques notamment, et la Maison Impériale du Japon en particulier. Cette Century possède le seul V12 de la production japonaise. Le luxe est ostentatoire et la production quasi artisanale pour ce Made in Japan.





Petites sportives et Kei cars
Le Japon s’est spécialisé dans les micro voitures ou keijidōsha ou encore kei cars. Il était donc logique que l’exposition Youngtimers sur le thème des japonaises mettent en avant cette catégorie de voitures typiquement Made in Japan. Une longueur inférieure à 3,40 m, une largeur inférieure à 1,48 m, une hauteur limitée à 2 m, mais également une cylindrée limitée à 660 cm3, telles sont les contraintes des kei cars. Mais pas d’impératif quant à la puissance développée.
Ainsi, si la Copen, le plus petit coupé cabriolet du monde, possède un 4 cylindre 16v qui lui permet de développer 87 chevaux. L’Autozam AZ1 développe quant à elle 68 chevaux grâce à un 3 cylindres turbo, une puissance similaire à celle de la Honda Beat, 3 cylindres sans turbo mais avec le système MTREC (Multi Throttle Responsive Engine Control) qui lui permet d’atteindre des régimes de plus de 8000 trs/min..






Trop puissantes pour intégrer ce segment, mais de gabarits réduits, une Honda Civic CRX et une Tommy Kaira complètent le plateau. Cette dernière est souvent comparée à une Lotus dans sa conception « light is right » (que l’on peut traduire par « la légèreté est la clé »).



Et pensez à passer nous voir, dans le Hall 6 en face de la FFVE jusque ce soir, sinon, rendez-vous demain pour retrouver l’article complet sur le salon.
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