Ce n’était pas la première fois que la maison Osenat rejoignait l’Alsace. Cette vente orientée sur la dispersions de plusieurs collections, baptisée « Des Collections Alsaciennes » proposait des lots autos et motos originaux, avec de nombreuses américaines et BMW mais les résultats sont mitigés.
La vente Osenat Des collections alsaciennes en bref
Avec 123 lots, cette vente qui prenait place à Sausheim, à l’Est de Mulhouse, promettait de belles choses. On retrouvait des lots classiques et d’autres plus originaux. Surtout, côté motos, on misait sur la diversité. Après trois jours d’exposition, la vente avait lieu le Samedi 6 Juillet.





Les stars patinent
Le catalogue de la vente Osenat Des collections alsaciennes proposait plusieurs très belles autos et motos mais seules deux pouvaient dépasser la barre des 100.000 € sous le marteau.
La plus grosse estimation de la vente était cette Porsche 356 B de 1963. Matching Numbers, la voiture a été partiellement repeinte et restaurée mécaniquement. Achetée en Hollande, puis emmenée aux Etats-Unis, l’auto est ensuite arrivée jusqu’à une collection suisse. Elle était estimée entre 90 et 110.000 € mais elle ne se vend pas.



La seconde plus grosse estimation est une deux roues. Issue de la fameuse collection Hartmann, c’est une BMW R57 de 1928 dont il s’agit. Cette moto était à l’époque une compétition client, rien que ça. Avec 2.159 km, cette moto produite à uniquement 1000 exemplaires avant la Seconde Guerre Mondiale. Restaurée, elle était estimée entre 60.000 et 100.000 € et ne part pas non plus.

Collection Hartmann Andreas et Beate : motos et BMW
L’une des plus grosse partie de la vente Osenat Des Collections alsaciennes était dédiée à des autos et des motos issues d’une collection d’origine allemande. Le point commun : la plupart de ces mécaniques étaient des BMW.
On avait noté deux motos pour commencer. La première était une EMW 35 de 1953. EMW et non BMW car à l’époque, BMW fabriquait certains modèles à l’usine d’Eisenach qui se trouvera ensuite en zone occupée soviétique avant d’être réquisitionnée. Pré-équipée pour être attelée en side-car, le modèle présenté est dans un très bel état d’origine. Estimée 4000 à 8000€, cette rareté dépasse largement l’estimation avec 10.200€ au final.
La seconde était une BMW R66 de 1939. Cette remplaçante de la la R17 marquait l’arrêt du cadre en tôle emboutie pour passer au cadre tubulaire avec double berceau. Restaurée, mais à remettre en route, elle état estimée 30.000 à 45.000 € mais elle ne trouve pas preneur.


Ensuite, on retrouvait aussi plusieurs belles autos au sein de cette collection. On commençait avec une autre « EMW », sur quatre roues cette fois, une 327/328 de 1955. Il s’agit là d’une version coupé de la 327, produite à 152 exemplaires. Version la plus sportive des 327, possédant un moteur de 80 ch. Depuis toujours dans la même famille et estimée 40.000 à 70.000 € elle part finalement à 51.600€.
Plus récente, la 1600 Touring de 1972 totalisait moins de 50.000 km au compteur, mais une remise en route de l’auto sera nécessaire. Fournie avec son jeu de jantes, et estimée 8000 à 16.000 €, elle ne se vend pas.
Enfin, on retrouvait aussi cette BMW 2.8 L CS de 1971. Accidentée à l’arrière, elle est à restaurer entièrement. Plusieurs pièces ainsi que 2 roues supplémentaires étaient fournies avec l’auto, estimée 4000 à 8000 € et finalement vendue pour 21.720€.



Des Corvette
En dehors des allemandes, on retrouvait aussi beaucoup d’américaines dans le catalogue de la Vente Osenat Des collections alsaciennes. Parmi elles, de nombreuses Chevrolet Corvette.
La première faisait partie des estimations haute de ce catalogue et en faisait d’ailleurs la couverture. Cette Corvette C2 Cabriolet de 1963 équipée du moteur V8 5.3 L de 300 ch, elle était présentée avec sa peinture d’origine. Provenant de la collection Judski, l’un des plus grands collectionneurs de Corvette aux USA, estimée 65.000 à 85.000 €, elle ne se vend pas.
Pas plus de succès pour Corvette C3 Cabriolet de 1971, Orange Ontario avec son hard-top assorti estimée 45.000 à 50.000 € ou pour la C3 T-Top de 1971 « 989 War Bonnet Yellow » estimée 35.000 à 45.000 €.



Des Mustang
Toujours dans la thématique américaine, on retrouvait aussi dans cette vente de nombreuses Mustang qui ont mieux marché que les Corvette.
Au catalogue de la Vente Osenat Des collections alsaciennes, on retrouvait, pour commencer, une Ford Mustang Fastback de 1965. Cette dernière est un modèle avec un titre de circulation américain disposant d’une attestation FFVE est à restaurer à la suite d’un choc. Estimée 20 à 30.000 €, elle part à 39.600€.
Autre Mustang de 1965, un coupé hard-top rouge vendu sans CT, estimée 25 à 35.000 € qui part à 28.800€.
Enfin, troisième carrosserie disponible sur la Mustang, le cabriolet de 1967 doté d’un moteur V8 de 200 ch, le modèle et présenté est une version à boite automatique 3 vitesse C4. Estimée 35 à 45.000 €, elle ne part pas.



A ne pas manquer
Le catalogue de la vente Osenat Des collections alsaciennes est tout de même relativement varié. On retrouve aussi d’autres très belles autos au programme, on vous propose une sélection supplémentaire.
On avait commencé avec une autre américaine, une Pontiac Firebird Formula 400 (V8 de 6.6L.) de 1971. Restaurée partiellement et estimée entre 35 et 40.000 €, elle ne se vend pas.
On retrouvait aussi une Hotchkiss Grégoire de 1947. Cette auto en bon état qui a commencé sa restauration se distinguait par la mention prototype sur sa carte grise. Malgré une estimation basse, entre 3500 et 6500 €, elle ne part pas.
On terminait la sélection avec une BMW 323i de 1979. Cette auto d’origine allemande à remettre en route et avec intérieur et carrosserie d’origine était estimée entre 5 et 10.000 et elle atteint 19.200€ sous le marteau.
Pour voir l’ensemble des résultats, c’est par ici.



Sur ce, on termine avec d’autres photos de cette expositions Des Collections Alsaciennes d’Osenat prises par Valentine :















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