La Bourse de l’Aigle 2022 a bien eu lieu. Mais il n’y a pas que Bertrand qui ait renoncé à venir pour n’avoir pas trouvé de carburant ! Cela donnait un événement qui changeait de ce qu’on a l’habitude de retrouver en Normandie.
La bourse est bien là
Les pros et autres pieçards doivent avoir des stocks insoupçonnés. Et on ne parle pas des stocks de pièces, de miniatures, de plaques émaillées, de livres, de jouets anciens, de cyclos et autres vélos. Non, on parle encore de ce si rare carburant puisque personne ne manquait à l’appel.
Les allées étaient bien garnies et les acheteurs étaient au rendez-vous de la Bourse de l’Aigle 2022. Tant mieux, n’oublions pas que c’est le succès des vendeurs qui fait qu’ils reviendront pour de prochaines éditions et que l’événement continuera.
Les Traction peu nombreuses à la Bourse de l’Aigle 2022
Rappelons que l’événement est organisé par Les Amis de la Traction. Sauf que cette année les tractionnistes étaient beaucoup moins nombreux sur place. On retrouvait l’éternelle auto montée sur sa grue mais le nombre n’y était pas. Même la Traction Cabriolet de l’affiche, vue notamment sur la bourse de Bazouge, n’était pas de la partie !
Du coup, c’est la marque Simca qui était la plus visible. C’est tellement rare qu’il ne faut pas l’oublier ! Déjà une belle exposition permettait de se replonger dans l’histoire de la marque, au centre même de la halle du Grû.
Mais les parking, plutôt bien garnis d’autos à l’hirondelle les années précédentes, recelaient d’encore plus de Simca lors de cette Bourse de l’Aigle 2022.
Encore plus étonnant, DES Talbot étaient là ! On a pu voir une Solara, une Samba ou une grande Tagora.
On notait aussi des autos plus classiques dans ce genre d’événement. Les 2cv, DS, 203, Traction, etc, étaient au rendez-vous de la Bourse de l’Aigle 2022. Mais on commence le tour avec des curiosités, il y avait de nombreuses autos à montrer. Côté jeunettes et découvertes, la Supercinq Cabriolet Belle-Île est une habituée, la 306 avec son kit maxi est plus originale !
Toujours dans les découvertes, une Mors affichait son côté avant-guerre, la Dyna Junior avait recapoté, dans le doute, tout comme la Lincoln Continental.
Plusieurs deuches sortaient du lot. Les transformation s’affichaient, avec des versions cabriolets, une coupé ou un kit aux lignes anglaises.
Autres autos notables, dont certaines déjà vues au fil de nos reportages dans la région, une Dyna Z en version Taxi, une Traction d’avant-guerre qui affichait encore son laisser-passer quand une familiale affichait sa roue de secours SUR sa malle !
Côté Peugeot, on notait en particulier la présence d’un beau coach 201 D et celle d’un utilitaire Q3A plateau. Routières, comme la 604, sportives, comme la 205 GTI, ou très populaires et oubliées comme la 305, les lionnes étaient diverses.
Pour ce qui est des Renault, la Bourse de l’Aigle 2022 était l’occasion de croiser des R16 ou R8, mais les R12, R17 et évidemment la cinquantenaire R5 étaient aussi de la partie.
Pour les autres européennes, même si les populaires sont les plus présentes à l’Aigle, Mercedes, VW, Porsche et autres américaines se laissaient également admirer sur le parking dédié aux collectionneurs.
Enfin, si vous vous lassiez des voitures, vous aviez encore un moment pour découvrir une très belle exposition de tracteurs plus ou moins anciens et tous superbes.
En bref, on aura connu une bourse de l’Aigle vraiment particulière. Les habitudes ont été un peu chamboulées mais les allées étaient bien remplies et les parkings aussi. Espérons qu’on va arrêter les soucis qui s’accumulent sur ces événements depuis maintenant plus de deux ans et que la prochaine édition se fera de façon totalement normale !
On se quitte avec encore une série de photos et on prend rendez-vous pour 2023.
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