En ce dimanche 19 janvier 2025, les Italiennes à deux et quatre roues étaient conviées pour cette première édition 2025 du rendez-vous mensuel du Museo Vivo Nantes. Un démarrage réussi puisque le parc du château de la Gournerie à Saint Herblain (44) faisait le plein !
La découverte du Museo Vivo
Pour être honnête, ma venue au Museo Vivo découle directement de mes bonnes résolutions prises pour cette année 2025. En trois ans sur le secteur nantais, je n’ai fait qu’un seul rassemblement mensuel ! Les grands évènements nationaux et bretons ont jusqu’à présent occupé la majorité de mes sorties en anciennes. Il est grand temps de rectifier le tir pour découvrir les trésors et anciennes des passionnés nantais.
Malgré la période hivernale, cette première sortie au Museo Vivo est véhiculée par bon nombre de motivations. La météo est étonnamment clémente, fraiche mais sèche et le parc du château de la Gournerie promet un décor très flatteur pour les Italiennes Je fais la connaissance de quelques habitués et des nombreux nouveaux venus comme moi. Les échanges sont courtois. Les petites Fiat 126 côtoient la Maserati Gransport 4200 coupé dans le plus grande simplicité. Seule la passion prime.
Créé en 2008 par Stéphane Lemoine et François Daubus, le Museo Vivo Nantes fait partie des plus anciens rassemblements nantais encore actifs. A l’origine, le rassemblement se déroulait sous le pont de Cheviré sur le parking du McDonald. C’est en août 2014 que le Museo Vivo prend ses quartiers au pied du château de la Gournerie.
Après le confinement, le rassemblement renait de ses cendres à l’initiative de Wesley Devin :
« Avec l’accord de Stéphane et François, j’ai relancé le Museo Vivo en novembre 2022. L’objectif était de faire revivre notre rendez-vous italien alors tombé dans l’oubli. L’envie était de retrouver cette ambiance particulière : pouvoir se retrouver le temps d’une matinée entre passionnés de belles mécaniques et carrosseries italiennes et cela dans un bel écrin de verdure. Une passion sans frontière où une populaire Fiat peut côtoyer une Ferrari sans esprit de compétition, simplement de la passion et du partage. Cette renaissance a été possible grâce au soutien des fidèles de la première heure : Michel, Régis, Yves, François… Mais aussi grâce aux nouveaux participants. Depuis, ce sont 27 éditions qui se sont tenues sans interruption.
Dès les premières éditions la multitude et l’hétérogénéité des véhicules ont été une grande source de satisfaction. Je suis heureux de pouvoir jouer le rôle de courroie de transmission et de permettre la mise en relation de propriétaires passionnés et passionnants.
Au cours de ces nombreuses éditions, quelques modèles m’ont particulièrement marqué : une Lancia Delta Integrale dans sa livrée Martini Racing, ou bien l’Alfa Montréal de François, tout comme la De Tomaso Pantera de Fernando. Plus récemment, j’ai pu approcher une très belle Lamborghini Murcielago et une rare Lancia Fulvia Zagato d’un vert magnifique.
Cette année j’espère réussir à faire venir les propriétaires de deux roues encore trop peu présents malheureusement. En 2025, le Museo Vivo va également s’associer au rendez-vous mensuel de Préfailles. Le dimanche 8 juin, nous organiserons une exposition conjointe de véhicules italiens et dessinés par les grands carrossiers italiens. La vita è troppo corta per non guidare italiano : La vie est trop courte pour ne pas conduire italien. »
Au Museo Vivo, les amoureux d’italiennes ne font pas les choses à moitié, que ce soit pour choisir la teinte de leurs voitures ou pour se stationner : les images parlent d’elles-mêmes. On apprécie retrouver cette majorité de « verde, bianco e rosso » à l’image de cette charmante Alfa Romeo 2000 Spider Veloce Verde Muschio de 1978.
Même si la vue d’une populaire telle que la Fiat Panda est très appréciable, force est de reconnaitre que certaines italiennes peuvent provoquer plus d’émoi que d’autres. La marque qui rafle toute les attentions est évidemment celle au cheval cabré. Lorsqu’une Ferrari 575M a fait son apparition, il est possible que le cœur ait quelques ratés. Les lignes de la Ferrari 575M se révèle d’une grande pureté. L’imposante écope sur le capot ne gâche en rien son dessin et lui ajoute une touche radicale de sportivité. Sous le capot se cache un V12 de 5,7L délivrant 515 ch.
Une surprise qui vaut le détour
Chaque rassemblement mensuel a ses habitués. Le Museo Vivo attire aussi de belles exceptions. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil aux photos de Guillaume (son Instagram est à retrouver en cliquant ici). Ce dernier parti peu avant midi a rapidement dû faire demi-tour. Pas par oubli ou problème mécanique, mais plutôt par gourmandise. Ce mois-ci, le coup de cœur du Museo Vivo n’a rien d’italien mais personne n’est venu s’en plaindre !
Celle qui a fait tourner toutes les têtes, c’est la Jaguar Type D de Furkhan Classic Cars, l’expert dans l’entretien et la restauration de Jaguar XK 120, XK 150 et Type E. La belle avait déjà tapé dans l’œil de notre reporter Marc lorsqu’elle était exposée le week-end précédent à la Bourse de la Beaujoire.
Cette Jaguar Type D est une re-création mais surtout une véritable déclaration d’amour de passionnés à celle qui remporta trois éditions des 24h du Mans entre 1955 et 1957. Actuellement en cours de finition et de réglage, elle a été construite à partir de relevés et mesures d’une authentique Type D et dans la recherche de la plus grande fidélité possible.
La carrosserie monocoque en aluminium riveté est spectaculaire. Ses courbes traduisent un véritable savoir-faire qui impose le respect. Animée par le bloc XK 3,4L de 300 ch, elle affiche un poids sur la balance de seulement 820 kg. Un rapport poids/puissance qui permet à Jaguar Type D d’abattre le 0 à 100 km/h en seulement 4,7 secondes !
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Museo Vivo, entre passion et respect
Au-delà de son cadre et de son éclectisme, ce qui fait le charme du Museo Vivo c’est aussi l’attitude respectueuse des conducteurs qui s’y rendent. Ici, il n’y a pas de vrombissement incessant, pas de démarrage en trombe mais des arrivées et départs aussi sobres que feutrés. Il faut tendre l’oreille pour entendre les mécaniques italiennes qui ronronnent en passant sous le porche du château. Le constat est là, pas besoin de plus pour illuminer les visages des passionnés.
Ce calme a quelque chose de rassurant. Les propriétaires présents sont conscients et soucieux de la multiplication des dérives qui peuvent s’inviter à des rassemblements mensuels. Tous ont à l’esprit les événements tragiques du vendredi soir où un jeune s’est retrouvé fauché par un pickup lors d’un rassemblement non autorisé dans l’agglomération nantaise.
Cette surenchère d’égo mécanique est difficilement gérable pour les organisateurs d’événements. A l’heure où l’automobile est de plus en plus pointé du doigt et où les ZFE se déploient un peu partout, ces comportements dangereux pour le public et les véhicules exposés font craindre une pluie d’interdictions.
Dans ce contexte d’incertitude, le Museo Vivo apparait donc comme une oasis où règnent bienveillance et passion. Rendez-vous le 16 février prochain et chaque 3ème dimanche du mois pour voir de belles italiennes autour de Nantes !
Lemoine Stephane
Merci pour ce bel article !
Effectivement, simplicité, convivialité, bienveillance et respect ont toujours été au coeur de la philosophie des Museo Vivo.
Seule remarque, je ne suis pas tout seul à l’origine de Museo Vivo.
Mon compère et ami François Daubus est, comme je le suis, co-fondateur.
· · 29 janvier 2025 à 21 h 28 min
Gerard Carénou
Nous organisons le 4° dimanche de chaque mois un Museo Vivo à Agen/Boué 47 sur le parking de l’Intermarché à côté du Mac Do. Si cela vous dit de nous rendre visite ce sera avec plaisir de vous offrir un café. Horaire de 10h30 à 12h (voitures italiennes)
· · 30 janvier 2025 à 17 h 35 min