Au volant d’une Peugeot 104 ZS2, comme un air de Groupe 2

Publié le par Valentine

Au volant d’une Peugeot 104 ZS2, comme un air de Groupe 2

Les bombinettes, Peugeot sait en faire. Mais avant la 205 GTI, il y avait la 104 ZS. Dans un registre encore plus sportif, c’est la Peugeot 104 ZS2 qui est venue pimenter la gamme. Cette petite lionne est peu commune sur nos routes mais quand elle les attaque, elle ne vient pas pour du flan. On vous emmène découvrir cette puce sur les routes de montagne.

Notre Peugeot 104 ZS2 du jour

La 104, c’est la volonté de Peugeot de développer une nouvelle gamme à petit budget pour concurrencer la Renault 5 qui fait un carton. Une petite citadine de l’époque n’en serait pas une sans une, ou plusieurs, versions sportives et c’est la plus énervée d’entre elles qu’on a entre les mains aujourd’hui.

Bruno, dont vous lisez quelques fois les articles sur News d’Anciennes, m’a prêté le volant de sa Peugeot 104 ZS2. Et ça fait quelque chose d’être en face de cette voiture taille puce mais qui dégage tout de suite quelque chose de sportif.

En face, on retrouve une face avant mythique des autos de Sochaux. On devine même les lignes des 204 et 504 avec notamment cette calandre au regard de braise emprunté à Sophia Lauren. Sauf que notre Sophia Lauren a un côté beaucoup plus énervé, et beaucoup plus petit. Elle est notamment ornée de feux longues portées Oscar, ajoutés par son propriétaire, qui lui donnent l’air de vouloir en découdre.

Notre Peugeot 104 ZS2 se présente dans sa robe grise « Vulcain », habillée de bandes latérales rouges. Le gris vert de la carrosserie ressort parfaitement avec notre soleil de plomb du jour et même les vaches du champ d’à côté ont l’air d’être de cet avis. Cette robe ainsi que ses jantes alu « amil » de 6 pouces de large, ayant nécessité des élargisseurs, sont propres à cette version.

Sa petite taille lui donne un air à croquer. Croqué, c’est d’ailleurs ce qu’elle a l’air d’avoir été quand on voit le profil de la 104. On dirait que le designer a juste effacé une partie de l’arrière pour la rendre plus courte. D’ailleurs, comme c’est une version coupé, c’est la plus petite des 104. Elle ne fait que 3m30 de long. De manière générale, notre 104 ZS2 est un très petit gabarit et bizarrement, c’est ce qui fait qu’elle ne passe pas inaperçu.

En effet, quand on la voit débarquer avec sa petite bouille et ses bandes rouges, elle interroge. Son look sportif la démarque des 104 de base. On voit tout de suite qu’il s’agit de la version la plus vitaminée de la gamme, et on ne croit pas si bien dire. Posé là, sur sa jupe avant et sur la malle du coffre, on peut lire « ZS 2 ». Si le deux est indiqué sur la voiture ce n’est pas pour rien, car la 104 ZS2 n’est pas juste une ZS phase 2 mais une toute nouvelle version propre de la ZS. Sa jupe avant est d’ailleurs spécifique aux versions sportives. Il n’y a pas qu’esthétiquement qu’elle se démarque, mais patience.

A l’arrière, on retrouve des formes un peu cubiques et arrondies en même temps. Elle respire bien les années 70, pas de doutes. Son hayon incliné donne l’impression qu’elle est assise à nous attendre et ça accentue encore un peu son côté puce excitée. On retrouve donc encore une fois le logo spécifique ZS 2 sur le hayon. Sur la 104, le hayon est d’ailleurs apparu avec la 104 Z… mais le Z n’avait rien de sportif et ne désignait que cette nouvelle version 3 portes !

La technique : Une 104 de groupe 2 pour la route

La Peugeot 104 ZS2 est un peu un Kinder surprise. De l’extérieur on pourrait presque la confondre avec n’importe quelle ZS sans être connaisseur et pourtant, elle a des atouts qui font d’elle une auto à part. C’est surtout sous le capot que notre 104 ZS2 se démarque de ses soeurs. Notre Peugeot 104 ZS2 a d’ailleurs un moteur qui sort de restauration et qui est à peine rôdé. On aura donc la chance de faire partie de ses premiers tours de roue depuis son petit make-over.

A la fin des années 70, Peugeot veut homologuer une version améliorée de la 104 ZS pour courir en Groupe 2. A l’époque, il faut 1000 exemplaires de série pour que cela soit possible. A Sochaux, on reprend donc les bases de la ZS pour en faire une version musclée. La version pour la course s’appellera Peugeot 104 ZS Rallye Groupe 2, et Peugeot nommera la nouvelle édition limitée 104 ZS2.

Cette dernière est donc celle qui va inaugurer le tout nouveau moteur XY de 1360cm³ de 93 ch. Si cela vous parait faible, gardez en tête que la 104 ZS2 ne pèse que 780 kg. Il s’agit d’une évolution du moteur Peugeot X de 1124 cm³ doté de carburateurs Solex double-corps. Le cœur de la ZS2 sera donc un XY R. Ce même moteur a également été installé dans la Visa Chrono quelques années plus tard. Cependant, cette dernière n’avait pas le droit au vilebrequin forgé à 8 contrepoids comme notre ZS2. Toute cette mécanique est associé à une boite 4 vitesses, la même que sur d’autres Peugeot 104 de l’époque.

Pour couronner le tout, le châssis de la Peugeot 104 ZS2 s’offre une coque adaptée et renforcée. Elle a aussi le droit à des suspensions spécifiques qui lui donnent une meilleure tenue de route. Enfin ça, on le découvrira plus tard.

Ce moteur refait, il est beau mais je remarque aussi qu’il prend toute la place dans la baie moteur. C’est une autre particularité de cette ZS2, le 1360 cm³ était trop gros pour laisser la place à la roue de secours qui se voit alors être éjectée dans le coffre. Vous vous doutez bien qu’un coffre de 104 n’est déjà pas bien grand, mais là c’est au chausse-pieds. On ne s’imagine pas trop partir en vacances avec et se coltiner l’éternel Tétris avec les bagages (et les chamailleries qui vont avec).

A l’intérieur : sobriété sochalienne

Une lionne, c’en est bien une, et ça se voit à l’intérieur aussi. Les formes typiques des Peugeot 04 réapparaissent dans l’habitacle par petites touches. Je remarque particulièrement les bouches d’aération qui reprennent cette forme caractéristique mi-rectangulaires mi-arrondies qui rappellent les phares. Le regard de Sophia Loren est partout, et l’ambiance de l’intérieur transpire les année 70. Si les slogans de l’époque clamaient « Tout Peugeot en 3m58 » pour le lancement de la berline, la version coupé aussi contient tout de la marque.

La sellerie ne dénote pas non plus. On retrouve le velours pour les années 70 et les liserés rouges pour son sang sportif. C’est presque le seul détail qui nous rappelle l’ADN performant à l’intérieur. L’ensemble est assez sobre et plutôt bien fini pour une voiture d’entrée de gamme comme la 104. Le volant à trois branches ajouré est le même que sur les 104 ZS et d’autres versions de 104 mais il garde un esprit un peu sport qui n’est pas négligeable.

Sur le tableau de bord, le compte-tour git là comme une excroissance. S’il est propre à la Peugeot 104 ZS2, on pouvait aussi retrouver ce compte tour spécifique sur la 104 Sundgau, une édition limitée en hommage au lieu de fabrication principal de la petite lionne. Ce petit détail lui donne un côté décalé qui rappelle que nous ne sommes pas dans une 104 de monsieur et madame tout le monde. Notre ZS 2 est aussi équipée d’un arceau 4 points. Il est d’époque mais n’était pas monté d’origine par Peugeot. Toutefois, ça rappelle un peu ses origines de coureuse de rallyes et ce n’est pas pour nous déplaire.

Autre détail qui accroche l’œil quand on regarde le tableau de bord, le tachymètre. A première vue il n’a rien de spécial mais on remarque vite qu’il est gradué jusqu’à 200 km/h. Ce n’est pas la 104 de base qui risquerait d’atteindre de telles vitesses. Ça promet ! A part ça, les compteurs sont sobres et s’en tiennent aux essentiels : pas de température d’eau ni d’huile, qui ne seraient pourtant pas négligeables sur une petite sportive.

Au volant de la Peugeot 104 ZS2

Maintenant qu’on a fait un peu fait connaissance, il est temps pour moi de passer derrière le volant de la petite ZS2, qui me laisse gentiment l’emmener pour une aventure sans lendemain. Je m’installe alors avec précautions sur le siège conducteur, derrière le fameux compteur à 200 km/h. Première constatation, l’assise est plutôt confortable tout en restant assez ferme. On est bien installés.

Comme il est temps de décoller, et c’est un peu l’impression que ça fait puisqu’on part directement pour monter un col, je cherche les pédales. Je cherche oui parce qu’elles sont carrément à droite et mes pieds ne les ont pas trouvées naturellement. Rien de bien dérangeant, je mets la première et c’est parti. Ce n’est pas un pur sang, mais on commence quand même doucement histoire de s’apprivoiser. La première chose à prendre en main, c’est la boite.

Le guidage est plutôt facile, mais il m’a tout de même fallu un petit temps d’adaptation, surtout au passage de la seconde en arrivant dans les épingles. Oui, la montée au point mort ça va vachement moins marcher. Sinon, elle est plutôt agréable voire plus que certaines boites beaucoup plus modernes. Une fois l’erreur rectifiée, la bombinette n’a pas de mal à grimper la montagne. Elle le fait d’ailleurs avec agilité. On sent tout de suite qu’elle est légère même à basse vitesse puisqu’elle est très maniable. A petit rythme, la Peugeot 104 ZS2 est plutôt agréable et même confortable.

Même si elle n’est pas accrochée à la route comme un môme à sa mère à son premier jour d’école, la 104 est efficace en courbe et plutôt bien équilibrée dans sa tenue de route. Avec une auto aussi fluette et en traction, j’avais un apriori sur son équilibre justement. Comme tout se passe bien avec mon carrosse du jour, je ne tarde pas trop à accélérer un peu le rythme.

En parlant de boite, sur les routes de montagne je n’ai pas beaucoup eu à en jouer car le petit moteur de la Peugeot 104 ZS2 a tout de même une certaine reprise. Le 4 cylindre en ligne n’est pas en reste et plutôt coupleux. En appuyant sur la pédale, l’accélération avait parfois quelques trous mais rien d’alarmant pour une auto qui sort à peine de restauration. Les carburateurs Solex sont un peu pointilleux à régler.

Il en faut cependant plus pour ternir les performances de la Peugeot 104 ZS2, le rapport poids-puissance offre vraiment de quoi s’amuser. En plus, je n’ai pas pour objectif d’aller titiller les 200 km/h qu’affiche le compteur.

D’une auberge des Vosges à une autre, la 104 avale sans problèmes les courbes. Sa légèreté se fait ressentir en attaquant car les 93ch sous mon pied paraissent être au grand galop. En plus de ça, l’auto se faufile partout et les épingles ne sont pas un problème. En arrivant trop rapidement elle annonce un prochain sous-virage, si je recommence, mais je ne lui en demande pas tant alors tout va bien.

La direction est assez précise et n’a pas de zone floues désagréables qu’on pourrait retrouver sur des autos de cet âge-là. Ça, additionné à son empattement court, la Peugeot 104 ZS2 se laisse faire, pas de muscu pour moi cette fois ! En tout cas aucun doute, la Peugeot 104 est absolument dans son élément dans les cols.

Mon entrevue avec la petite lionne se poursuit aimablement et je pense qu’on commence à bien se comprendre. Au fur et à mesure que l’on prend du rythme, je remarque aussi que les freins sont plutôt bons. En même temps, avec un poids plume pareil l’inverse serait inquiétant. Toutefois après une longue descente, l’endurance tend à baisser mais rien de menaçant.

Le moteur de la Peugeot 104 ZS2 offre un petit rugissement juste agréable au passage des vitesses et a une sonorité bien à lui. C’est surtout du à son petit bruit de triplette typique de cette auto en rétrogradage. On sent tout de même, et je le remarquerai plus tard en passagère, que l’insonorisation n’est pas adaptée à un usage sur autoroute et qu’une 5e vitesse ne serait pas de trop, mais ce n’est pas fait pour après tout. A part ça, la 104 semble quand même convenable pour faire un peu de route. Et la nôtre en a fait, de la route, puisque Bruno n’hésitait pas à traverser la France à son volant avant sa restauration !

La ZS2 et moi-même s’entendons à merveille mais il parait que toute bonne chose a une fin. Après avoir entamé une partie de la redescente, je me résout à lui faire mes adieux et je redonne son volant à son propriétaire en bas du col.

Conclusion

Finalement, la Peugeot 104 ZS2 s’avère être le parfait petit jouet pour grands enfants lorsqu’il s’agit de petites routes de campagne ou de montagne. Si elle est la concurrente directe de la R5 Alpine, je pense que la ZS2 n’a rien à lui envier. Pour les amateurs de petites autos légères, elle est une alternative originale à la 205 GTI. Certes moins puissante, mais le moteur a de quoi se défendre. Avec ça, ça reste une auto agréable et facile à conduire qui s’utilise relativement bien au quotidien, même si on vous déconseille l’autoroute avec la boite 4.

Esthétiquement, elle est amusante et inimitable. On apprécie tout de même que la notre soit un peu modifiée, d’époque mais modifiée, pour faire ressortir un peu son âme de coureuse de rallye.

Les plus de la Peugeot 104 ZS2Les moins de la Peugeot 104 ZS2
Très amusante Difficile à trouver
Légère Prix élevé
Moteur coupleux Pas une routière
Sonorité singulière
image 7- Peugeot 104 ZS2
Fiche techniquePeugeot 104 ZS2
Années1979-1979
Mécanique
Architecture4 cylindres en ligne
Cylindrée1360 cm³
AlimentationDeux carburateurs double corps Solex
Soupapes8
Puissance Max93 ch à 5800 trs/min
Couple Max125 Nm à 4500 trs/min
Boîte de VitesseManuelle 4 rapports
TransmissionTraction
Châssis
Position MoteurTransversal avant
FreinageDisques AV et Tambours arrière
VoiesAV 1363 mm / AR 1325 mm
Empattement2230 mm
Dimensions L x l x h3315 mm x 1537 x 1351 mm
Poids (relevé)780 kg
Performances
Vmax Mesurée173 km/h
0 à 100 km/h10,5 s
400m d.a17,1 s
1000m d.a32,5 s
Poids/Puissance8,38 kg/ch
Conso Mixte± 7,4 litres / 100km
Conso Sportive± 15 litres / 100 km
Prix± 25.000 €
Fiche ZePerf et documentation technique spécifique.

Conduire une Peugeot 104 ZS2

Vous l’avez compris, la Peugeot 104 ZS2 c’est la crème de la crème, le graal des Peugeot 104. C’est donc la plus recherchée tout en étant la plus rare. Si 1000 exemplaires ont été produits à l’époque, on ne sait pas vraiment combien il en reste en état de marche aujourd’hui. Il faut donc déjà s’armer de patience pour en trouver une véritable, puis préparer son porte-monnaie. Evidemment, la cote décolle beaucoup plus que pour ses congénères.

Le prix peut facilement atteindre 25.000 euros pour un exemplaire dans un aussi bon état que celle dont on a pris le volant. Dans un état vraiment exceptionnel et peu kilométrée, certains prix peuvent atteindre et même dépasser les 30.000 euros. D’ailleurs, le record est à 43.000 et fut atteint lors d’une vente aux enchères Aguttes. Bien-sûr, il s’agit d’une enchère qui ne représente pas forcément la côte de l’auto mais il faut surtout comprendre que la rareté de cette dernière la rend difficile à placer dans une fourchette représentative.

De manière générale, la 104 ZS est une auto fiable, et la ZS2 l’est donc également. Elle est connue pour être une auto robuste et son entretien est facile. Par contre, si les pièces étaient faciles à trouver pour les 104 normales, c’est de moins en moins le cas et pour les pièces spécifiques à la ZS2, c’est encore plus difficile à trouver à cause de la rareté de l’auto.

Merci à Bruno de m’avoir prêté le volant de son auto pour cet essai. Si vous possédez des témoignages d’époque sur la 104 ZS2 n’hésitez pas à le contacter. Il projette de réaliser un ouvrage spécifique à ce modèle et souhaiterait l’enrichir des expériences de ceux qui l’ont fabriquée, vendue, achetée ou conduite à l’époque en usage route ou compétition. Il suffit de lui envoyer un mail.

Valentine

Passionnée d'automobile depuis de nombreuses années, Valentine, étudiante en journalisme, rejoint l'équipe de News d'Anciennes en tant qu'apprentie. Les voitures anciennes, elle aime en parler, les prendre en photo mais surtout en prendre le volant !

Commentaires

  1. Régis V

    « Si 1000 exemplaires … » Chiffre théorique pour décrocher l’homologation visée.
    Une mienne relation sochalienne de l’époque, qui trempait dans le dossier, m’avait avancé un nombre de 728 produites effectivement. Ce qui la rendrait encore plus rare.

    Répondre · · 2 septembre 2024 à 18 h 04 min

    1. Bruno Lelievre

      J’ai déjà entendu cela mais j’un un peu de doutes que cela soit vrai, la maison Peugeot c’est des gens sérieux et je ne croit pas qu’ils auraient « trompé » les autorités d’homologation à ce point, mais je devrais bientôt en avoir le cœur net suite à mes recherches en cours au Centre d’archives Peugeot de Terre Blanche.

      Répondre · · 3 septembre 2024 à 12 h 44 min

  2. elbaresi

    25, voir 45 K€ !!! Et dire que j’ai laissé passer une occaz’ à 20 000 fr, il y a quelques années de ça…

    Répondre · · 5 septembre 2024 à 13 h 17 min

  3. Philippe leveque

    A noter, pour compléter, que cette attachante petite bombinette pouvait recevoir en option un magnifique tableau de bord Jaeger avec un tas de mano… pour lui donner encore davantage l’esprit sportif. Vraiment une chouette auto la ZS2

    Répondre · · 5 septembre 2024 à 15 h 44 min

    1. Bruno Lelievre

      En effet l’équipement Jaeger était possible et facturé 3500 frs soit presque 10% en plus du prix de la ZS2 (38000 frs en 79), ce qui en fait un équipement d’autant plus rare.

      Répondre · · 6 septembre 2024 à 13 h 55 min

    2. Leyval

      J,en avait un de jeager. .

      Répondre · · 20 décembre 2024 à 20 h 35 min

  4. GENCE

    J’ai possédé cette excellente bombinette, qui avait une tenue de route phénoménale et un bon appétit… Suis tout à fait d’accord avec le réglage des deux carburateurs Solex ! Toute les semaines chez Peugeot pour tenter de les régler !!!

    Répondre · · 5 janvier 2025 à 17 h 56 min

Répondre à Bruno LelievreAnnuler la réponse.

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