Ces derniers temps, les revanches se succèdent. Après la R5 Turbo, changement de registre avec la 2CV Dolly. Et vous savez quoi ? La deuche est peut-être une des bases du monde de la voiture ancienne en France, ça reste la première fois que je vais en prendre le volant. Pourquoi ? Par manque d’opportunités et par bravade. Faut comprendre que quand je suis allé quémander un essai de 2CV pour la première fois, on m’a répondu « ah mais une 2CV ça se conduit pas comme ça« . J’avais quelques années de moins… mais j’avais conduit ma première Bugatti la semaine précédente. Bref, on oublie cette 2CV Charleston pour notre auto du jour, dont l’esprit n’est vraiment pas très éloigné.
Notre Citroën 2CV Dolly du jour
Elle fait partie de ces autos qui ont marqué les esprits, surtout dans notre pays de chauvins purs et durs. Il faut reconnaître que la deuche fait partie de notre paysage. Je ne parle même pas du paysage automobile mais du paysage tout court. Quand beaucoup d’étrangers veulent compléter une photo d’une place parisienne, c’est avec un français en costume et avec une DS ou devant une église en campagne avec une casquette, une chemise à carreau (je me sens pas du tout visé), une baguette et une 2CV. 100% cliché, mais on ne fait pas grand chose pour les contredire.
Du coup, la ligne de la deuche on la reconnaît tout de suite. Et ce n’est pas une Citroën 2CV Dolly qui va changer quelque chose puisque notre auto n’est qu’une partie de la grande famille qui s’est constitué au sein de la « gamme » de la petite populaire française.

N’empêche, la 2CV Dolly est quand même à part. Une combinaison de couleur originale, ça change beaucoup de chose à une voiture. Finalement, une 2CV6 beige ou une rouge, dans un rassemblement de centaines de voitures, ou même de passionnés de la marque ou du modèle, c’est comme France 2, personne la regarde. Par contre, avec cette combinaison bicolore (les couleurs de News d’Anciennes d’ailleurs), ça la démarque tout de suite. Et les fameux passionnés de la marque ou du modèle l’identifient d’autant plus vite comme une (des) 2CV Dolly.
La ligne, on la connaît bien. Après, c’est tout en nuances mais les lignes de la deuche ont effectivement évolué entre la sortie de l’auto, à la fin des années 40 quand même, et notre 2CV Dolly qui date du milieu des années 80. Même la (seule) 2CV qu’on a déjà essayé, une AZ-A de 1969 était différente. Bon, pas très différente non plus. En fait, il faut zieuter du côté de la calandre. La grille est vraiment intégrée et beaucoup plus fine que dans les années 60, avec un entourage bien chromé et les chevrons replacés dessus… même s’ils sont plus discrets que sur une A.
Le pare-chocs rectiligne avec ses fins butoirs n’est pas plus une surprise que les phares sur leurs supports tubulaires, même s’ils sont équipés de « casquettes » accessoires. Par contre, on voit qu’on est sur une auto plus récente parce qu’on retrouve cette fois des clignotants sur les ailes. Et puis il est impossible de rater que cette 2CV Dolly n’a pas les mêmes couleurs sur le capot que sur les ailes. Et puis c’est confirmé avec l’inscription Dolly à la base du parebrise.





Le profil ? On va vite passer, c’est typiquement deuche. Enfin, façon de parler. L’avant : c’est rond. L’habitacle : c’est rond. Et l’arrière… je vous laisse compléter. Ajoutez que les ailes sont rondes elles aussi et qu’elles sont bien visibles et vous ne trouverez comme ligne droite que la fine barrette sur les portières, l’ouverture de ces mêmes portières, le bas de caisse et son prolongement qui barre le passage de la roue arrière. Allez, on s’arrête sur LA particularité de cette 2CV Dolly, pas le fait que les ailes soient d’une autre couleur, mais le fait que cette couleur remonte en arc sur la portière arrière.


On passe à l’arrière. Là, on retrouve une fois de plus le deux couleurs… et finalement le Jaune Rialto est bien moins présent que le Rouge Delage. Celui-ci est bien visible sur les ailes qui vont jusqu’au pare-chocs gris et barré de noir. Surtout, on retrouve ce rouge sur la malle arrière. Celle-ci est chargée côté inscriptions. On retrouve ainsi l’inscription qui donne le modèle : notre 2CV Dolly est avant tout une 2CV6 Spécial. Ensuite on retrouve l’inscription Dolly avant de retrouver un Citroën à droite. Par contre, aucun chevron dans ce tableau !





Et sinon, on ne s’est pas attardé sur les origines de cette 2CV Dolly. C’est une série limitée qui s’inscrit dans la longue lignée des déclinaisons de la deuche. Il faut dire que ce sont ces séries qui permettent à la petite populaire d’être encore sous les feux de la rampe plus de 35 après sa sortie. Après le succès de la Charleston en 1981, Citroën demande à son géniteur, le créateur DE série, Serge Gevin, de concocter une autre « deuche vintage ».
C’est ainsi que la 2CV Dolly apparaît en Mars 1985. Trois séries seront proposées, toutes basées sur la 2CV6 Spécial. La première utilise du Gris Cormoran sur ses trois déclinaisons (associé à du Jaune Rialto, du Blanc Meije ou du Rouge Vallelunga) et se limite à 3000 exemplaires, dont la moitié pour la France. La deuxième série d’Octobre 1985 voit une unification de la découpe des couleurs mais toujours trois combinaisons (Blanc Meije avec Rouge Vallelunga ou Vert Bambou et Jaune Rialto avec Rouge Delage comme notre auto du jour) et se voit produite à 6000 exemplaires.
Enfin la troisième série, celle de Mars 1986 n’est plus une série limitée ! Elle s’arrêtera avec la deuche en 1990 ! La 2CV Dolly est toujours proposée avec 3 combinaisons de couleur : Blanc Meije – Rouge Vallelunga et Jaune Rialto – Rouge Delage déjà présentes sur la deuxième série et une nouveauté avec Bleu Nuit – Jaune Rialto.
Intérieur : c’est Spécial !
On ouvre la porte, qui n’est pas suicide, la deuche ayant abandonné cette ouverture dès 1964 pour découvrir un intérieur dépouillé. La 2CV Dolly a beau être une série limitée (au départ), cela se concentre surtout sur l’extérieur. À l’intérieur, pas de miracle puisqu’on reprend celui de la 2CV6 Spécial. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce « Spécial » n’est pas gage d’équipements !

En fait la 2CV Dolly, comme la France 3 par exemple, elle aussi basée sur la Spécial, est une version dépouillée de la 2CV. L’avantage ? Pour une série limitée on pouvait quand même se permettre de la vendre moins cher que la Club ! Cette filiation s’illustre avec le « petit » bloc d’instrumentation. Pas de compte tours évidemment même si le tachymètre Jaeger indique avec quelques touches de rouge quand il faut passer les rapports. On complète avec des témoins lumineux.
Les commandes sont simples. Si deux commodos sont placés sur la colonne de direction de la 2CV Dolly, le reste des commandes se fait par de fins boutons placés derrière le volant, monobranche, dont le style « plastik » nous indique qu’on n’est plus dans les années 50 ! Le plastique noir habille tout l’avant et seul le pommeau blanc du levier de vitesse amène de la couleur.
Côté sellerie, on retrouve les sièges en tissu gris à motif en losange apparus sur la Charleston. Côté équipements ? Notre 2CV Dolly est équipée de deux pare-soleil, contrairement aux autres Spécial. Sinon, c’est à peu près tout !






Technique : 100% deuche
2CV Dolly ou pas Dolly, une deuche reste une deuche. Quand on ouvre le capot, pas de surprise, on retrouve évidemment le bicylindre à plat qui a équipé la chevronnée des débuts à la fin.

Au programme on retrouve donc le 602cm³. Ce moteur né avec la Citroën Ami fait d’ailleurs mentir la 2CV puisque… ce n’est plus une 2cv fiscaux mais une 3cv ! Sa petite cylindrée est compensée par l’emploi d’un carbu double corps qui permet de sortir 28ch. Forcément, niveau couple, pas de miracle avec 39 petits newton-mètre atteints à 3750 tours tout de même. Oui, va falloir pousser les rapports de boîte qui sont au nombre de 4.
Le reste de la technique ? De la deuche à tous les étages donc aucune vraie surprise au moment de prendre le volant. Ça tombe bien, c’est ce qu’on va faire tout de suite.



Au volant de la 2CV Dolly
Alors c’est à ça que ça ressemble de monter dans une 2CV ? Si vous ne connaissez pas, c’est comme s’asseoir tout seul sur un tape-cul, ça se met tout de suite à pencher. Une fois à bord et la porte claquée dans un son 100% voitures anciennes, on trouve vite une position qui convienne. De toute façon, ici, pas question de régler quoi que ce soit. On trouve sa place ou on change de place, c’est aussi simple que ça.
Le bicylindre de la 2CV Dolly se met en place et tout connaisseur automobile à portée d’oreille sait qu’on démarré une deuche. Dans le genre des sons reconnaissables, celui-ci se pose là. On pourrait reconnaître le timbre d’un V8 américain sans savoir duquel on parle. Idem pour un V12 italien. Mais le moteur d’une deuche, quelle que soit la cylindrée, on reconnaît rapidement son bruit.
Coup d’œil au dessin qui explique la grille de la boîte de vitesse, première passée et c’est parti. J’avais beau être prévenu, le caractère de ce moteur m’étonne quand même ! Il y a très (mais alors très) peu de couple. Comme sur une mécanique Panhard, en pire même (oui normalement on compare dans l’autre sens mais je connais mieux les moteurs Panhard), on a besoin d’aller dans les tours pour que le moteur emmène la 2CV Dolly avec trois occupants à bord en plus.
Dans le village, aucun problème avec cette petite populaire. Première, deuxième, troisième… la 4e est trop juste pour le poids à emmener. La 2CV Dolly évolue dans son bruit reconnaissable et plutôt présent. Le volume est élevé, tant par le fait qu’on doit pousser le moteur dans les tours que par le peu d’isolation phonique dont dispose notre auto du jour. Par contre, elle est agile et les intersections et autre virage sont un plaisir.

Les ralentisseurs ? C’est le cadet des soucis d’une Citroën. Alors la 2CV Dolly n’est pas une DS pour autant mais elle avale l’obstacle (sur ses pneus Michelin), pas tant en survolant celui-ci qu’en l’encaissant mollement sans que la voiture ne décolle. Une sensation assez unique et qui confirme qu’on ne va pas faire une omelette !
Parlons aussi de la boîte : il faut en jouer. La relance en troisième, en ville, on oublie. Il faut rester dans les tours comme si on était sur un circuit de course. Comme une voiture de course, notre populaire a un moteur plutôt pointu. Par contre son maniement, son guidage et son verrouillage sont parfaits. J’ai connu des sportives qui s’en tiraient moins bien même si ce genre de chose dépend plus de l’entretien que de la conception de la voiture ancienne.
Le panneau de sortie de village dépassé… pas le choix : pied tôle. Contrairement à une Porsche ou une Ferrari, la 2CV Dolly ne nous colle pas au fond du siège. Nan, si j’appuie si fort sur son accélérateur c’est parce que c’est le seul moyen d’amener la petite populaire à une vitesse de croisière avant le prochain village. La mise en vitesse est lente mais je termine par accrocher un bon 80… avant la montée.


Avec une 2CV Dolly, n’importe quelle colinette à escalader paraît aussi compliquée que le col du Télégraphe. On tombe vite en 3e, qui arrive à peu près à nous emmener à 60. Mais pour relancer après un virage, il faut mettre la seconde avant de repasser en 3e. Au moment où on trouve que le moteur commence à faire du bruit sur un semblant de replat, on passe la 4 pour la réoublier presque aussitôt quand la route s’élève de nouveau. Encore une fois, heureusement que la boîte ne souffre d’aucun reproche.
La cote terminée, un bel enchaînement de virages confirme mes impressions urbaines : les freins c’est quand même assez limité. Pourtant, je n’arrive pas comme un fou dans le virage mais visiblement les trois adultes dans la 2CV Dolly allongent la distance de freinage. Personne n’a jamais prétendu qu’elle était dotée du meilleur freinage du monde mais la confirmation est rude. Plus encore que le moteur ou la boîte, c’est bien ce point qui nécessitera le plus d’attention lors de la prise en main de la voiture.



La conséquence ? Une entrée dans le virage franche et une porte ouverte vers la caricature. La 2CV Dolly se vautre dans le virage et ses amortisseurs à friction encaissent tant qu’ils peuvent. Les sportives modernes ont des accéléromètres, dans une deuche, ce serait marrant d’ajouter un niveau pour enregistrer l’inclinaison maximale. Dans le cas présent, ce n’est pas aussi violent que certaines voitures vues sur des photos d’archives mais c’est bien plus prononcé que dans n’importe quelle autre voiture ancienne dont j’ai pu prendre le volant jusque là.
Le « voyage » reprend et la route défile? Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas partir en vacances en 2CV Dolly, mais je sais aussi pourquoi on préférera une autre voiture. Côté confort, entre le moelleux des trains et celui des sièges, on ne va pas souffrir du dos. Par contre, l’habitabilité est tout juste moyenne et finalement la fatigue amenée par le bruit du moteur et l’attention qu’il nécessite pour être toujours dans les tours. Oui, une deuche, ça roule mais ce n’est pas une routière. Et puis côté confort, faut se contenter de peu d’équipements. Mais on est en deuche, on est prévenu dès le départ.
Par contre, dès qu’arrive un village où les yeux pétillent et les pouces se lèvent ou dès qu’on aborde des virages un peu fort, on sait vite ce que représente la Citroën 2CV Dolly.

Quand un débutant prend l’volant :
Changement de conducteur, à présent, place au débutant, Yoni, en stage chez News d’Anciennes au moment de cet essai.
« La 2CV n’est pas une nouveauté mais pour quelqu’un comme moi qui n’a pas testé beaucoup d’autos différentes, c’est un saut dans l’inconnu… puisque c’est même la première vraie ancienne que je conduis. Alors, est-ce que cette 2CV Dolly est facile à prendre en main pour un néophyte. »
« Arrive vite le moment de prendre le volant. Je suis accompagné, à ma droite, par un vrai connaisseur de l’auto et me fait de la conduite accompagnée. Je commence à arpenter les routes vallonnées du coin de l’essai et je perçois une auto vivante. Elle vibre, elle sent l’essence, elle donne de la voix dans tout l’habitacle à en couvrir le son d’un autoradio – alors à son volume sonore maximal disponible – si je souhaitais en mettre un. »



« Niveau ressources moteur, il faut aller dans les tours pour trouver les 28ch, mais l’étagement de la boîte est bon et colle aux ressources du moteur. Les rapports se passent assez facilement. Il me faut, certes, un temps d’adaptation, mais y a rien de compliqué. La découverte de la première non-synchronisée est étrange… surtout avec une auto qui nécessite d’être haut dans les tours et que je dois conduire en ville. »
« Côté châssis, la 2CV Dolly est fidèle à l’image connue du grand public. C’est très, très souple et le vautrage dans les virages n’est pas exagéré par les différents commentaires que j’ai pu voir. Bon, après il faut y aller fort pour que ça penche réellement. Ça fait vraiment le charme de l’auto ! »
« Si je devais conclure sur cette Deuche, je dirais qu’elle convient parfaitement à ceux qui aiment arriver dernier, oui, mais avec le sourire aux lèvres. C’est aujourd’hui une auto de passion simple, et avec laquelle on rigole à chaque mètre parcouru grâce l’ambiance intérieure et extérieure et la sympathie qu’elle envoie. »


Conclusion :
Elle n’est pas toujours parfaite ni enthousiasmante, mais qu’est ce qu’on se marre ! La Citroën 2CV Dolly, était vraiment une « continuation » dans la série. Une nécessité pour le constructeur de faire perdurer un modèle dépassé sur tous les points par des voitures plus moderne. Tous les points ? Non, il restait sa côte d’amour et son aura. Demandez à un sélectionneur qui devait remplacer Zizou ce que ça faisait ! La deuche, c’est un morceau d’histoire automobile français, une auto mythique que tous peuvent reconnaître, qui a marqué et marque encore. Alors quand en plus elle se démarque comme notre Dolly, c’est du bonus.
Je terminerai en revenant quelques années en arrière. Il n’avait pas tort ce propriétaire de Charleston. Oui, une 2CV ça ne se conduit pas comme ça. Mais faut quand même avouer qu’avec deux trois infos de base et les précautions habituelles qu’on doit appliquer à une ancienne (notamment niveau freinage), ça n’a rien de sorcier. Une voiture parfaite pour tâter de la conduite d’une ancienne ou même pour rouler au quotidien, quelle que soit la distance, tant qu’on est pas pressé !
Les plus de la 2CV Dolly | Les moins de la 2CV Dolly |
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Le mythe de la deuche | Les freins vraiment justes |
L’originalité de la Dolly | Le bruit « obligatoire » du moteur |
Une voiture passe partout | Le rapport prix / prestations ridicule |
Un vrai moteur à souvenirs | |
Une conduite à part |

Fiche technique | Citroën 2CV Dolly |
Années | 1985-1986 |
Mécanique | |
Architecture | 2 cylindres à plat |
Cylindrée | 602 cm³ |
Alimentation | Carburateur double corps |
Soupapes | 4 |
Puissance Max | 28 ch à 5750 trs/min |
Couple Max | 39 Nm à 3500 trs/min |
Boîte de Vitesse | Manuelle 4 rapports |
Transmission | Traction |
Châssis | |
Position Moteur | Longitudinale avant |
Freinage | Disques AV et Tambours AR |
Voies | AV 1260 mm / AR 1260 mm |
Empattement | 2400 mm |
Dimensions L x l x h | 3830 x 1480 x 1600 mm |
Poids (relevé) | 665 kg |
Performances | |
Vmax Mesurée | 112 km/h |
0 à 100 km/h | 35,3s |
400m d.a | 23,2s |
1000m d.a | 45,2s |
Poids/Puissance | 23,75 kg/ch |
Conso Mixte | ± 6 litres / 100km |
Conso « » » » »Sportive » » » » | ± 8 litres / 100 km |
Prix | ± 8500 € |









Rouler en 2CV Dolly
Quand on pense à une 2CV Dolly, on se dit que ce ne sera pas forcément facile d’en trouver une puisque c’est une série limitée. Sauf que la troisième série n’était plus limitée ! Donc elle ne sera pas si compliquée à trouver, sachant que des « fausses » 2CV Dolly existent aussi puisqu’il n’est pas si compliqué de la recréer. Les modèles de la première série, les seuls à recevoir du Gris Cormoran, seront plus rares, tout comme la combinaison Blanc-Vert, propre à la deuxième série.
Côté prix, la 2CV Dolly n’est pas la plus chère des séries spéciales de la 2CV, loin de là. Les prix sont moins élevés que ceux d’une Spot, d’une France 3 ou même d’une Charleston. Pour un beau modèle on commencera autour des 8500€ et on pourra monter autour, voire dépasser les 12.000€ pour un modèle en état concours. Les coloris spécifiques aux Série 1 et 2 seront par contre plus recherchés et pourront vous coûter un peu plus cher.
Sinon, si vous voulez juste rouler avec sans l’acheter, notre 2CV Dolly du jour est… à louer ! Shooting photo, mariage ou balade, ça se passe avec Sors tes Vieilles sur Facebook ou sur Instagram.
Sinon, côté guide d’achat, faites évidemment attention à la rouille sur un modèle qui n’a pas été restauré. Le fonctionnement doit aussi être irréprochable ou presque. Pourquoi ? Parce que toutes les pièces se trouvent et que la plupart des mécanos qui ont déjà touché à des voitures anciennes sauront vous la réparer ou la régler.
Un grand merci à Pauline et Dominique pour avoir organisé cet essai !






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