Au volant d’une Peugeot 205 T16 : le pedigree qui fait la différence

Publié le par Benjamin

Au volant d’une Peugeot 205 T16 : le pedigree qui fait la différence

Tous les passionnés ont leur petite liste des autos qui les font rêver. Et tous ceux qui ont attrapé le virus « SP-95 » dans les années 80 ont, un jour, rêvé des Peugeot 205. Les plus pragmatiques se sont contentés d’une GTI, déjà fort sympathique. Mais les rêveurs ont gardé la Peugeot 205 T16 dans leur mémoire. Qui pourrait leur en vouloir d’avoir eu envie de se prendre pour Ari Vatanen ? C’est ce qu’offrait en effet la T16 « série 200 », le mythe roulant dont on va prendre le volant aujourd’hui… avec une certaine appréhension mêlée de fierté !

L’histoire de la Peugeot 205 T16

Je vais la faire hyper courte parce que, normalement, vous devez connaître l’histoire.

Peugeot veut aller en rallye pour faire briller sa dernière merveille : la Peugeot 205. Mais pour taper la concurrence, il faut du lourd : moteur turbo central arrière, 4 roues motrices, voies élargies et toute la panoplie. Et comme en rallye c’est la réglementation Groupe B qui domine, il faut produire 200 autos d’homologation et de route sur lesquelles sont sensées être basées les autos de compétition (même si on est pas loin de l’inverse au final). Du coup, Peugeot va créer sa « Serie 200 » et la commercialiser. Et on se retrouve avec une bête de rallyes double championne du monde dans les rues !

Dans le détail, et avec le palmarès, ça vous est raconté par ici :

Notre Peugeot 205 T16 du jour

Voir une Peugeot 205 T16, ce n’est pas tous les jours que ça arrive. Du coup, on a rarement le temps de vraiment la détailler. Et finalement, il y a des choses à dire.

Toute la science du design, c’est qu’on reconnaît vite une 205. Pourtant, seuls les phares, le pare-brise et les portes sont communs avec une auto de série ! Le reste était assemblé chez Heuliez avant d’être monté à Boulogne par l’équipe PTS.

Le bouclier est large, avec un petit spoiler, deux feux encastrés, et une énorme bouche ! Le pare-chocs qui le surmonte reprend un liseré rouge, la signature des Peugeot sportives. La calandre est identique à la XS de tonton. Le capot ? Pas de doute, il est unique avec sa large ouverture qui sert à extraire l’air du radiateur. Les ailes sont larges, bodybuildées, mais bien dessinées et ne font pas caricaturales. On note d’ailleurs qu’elles se « détachent » sur leur partie arrière, de quoi extraire l’air chaud des freins.

Avec ses éléments « d’origine », la cellule centrale de la Peugeot 205 T16 se rapproche de celle d’une 205 classique. Mais, même de profil, les roues, blanches, trahissent notre Groupe B échappée d’une spéciale. Et c’est encore plus le cas quand on regarde l’arrière.

C’est large, c’est massif, c’est suggestif… c’est bestial tout simplement. On ne voit même pas que la voie est large puisque des entrées d’air se logent entre la porte et la roue. Au-dessus, la vitre de custode est spécifique et elle disparaît derrière un arche qui masque, en fait, une entrée d’air. Le becquet au-dessus du hayon est presque discret. Un hayon ? Vraiment ? En fait, c’est tout l’arrière, vitres comprises, qui bascule !

La vitre arrière est donc fixe et surplombe, non pas un monogramme mais un énorme autocollant « 205 Turbo 16 » qui ne laisse plus de doute ! Le bouclier est presque simple, avec deux feux intégrés, mais pas de diffuseur qu’on retrouve maintenant sur toute auto un tant soit peu haut de gamme (pour le look uniquement). L’échappement ? Il paraît petit et bien simple.

Enfin, parlons un peu des proportions de la Peugeot 205 T16. Si elle impressionne, si elle dégage quelque chose de vraiment particulier, il faut quand même se dire que c’est une petite voiture. Sur la largeur, ce n’est pas le cas, on est d’accord. Ses 170cm de large rajoutent 13cm à une 205 GTI. Mais sur la longueur, si on rajoute 11cm, on atteint « seulement » 3,82m. C’est là, aussi, qu’on se rend compte de la différence avec les sportives modernes !

Le moteur : pièce centrale !

On ouvre l’énorme capot, tant par sa taille que par son poids, et on découvre le moteur. Bon, il faut chercher car on a vraiment pas le nez dessus. Le moteur, c’est bien un XU, un des best-sellers de la marque apparu au début des années 80. En alliage, ce XU8T n’a été utilisé QUE dans la 205 T16. 1775 cm³ de cylindrée, 16 soupapes, une injection et un Turbo, voilà de quoi sortir 200 ch.

Ce moteur est implanté pour centrer les masses au mieux : transversalement, donc décalé derrière le passager, et en plein milieu de l’auto, entre les sièges et l’axe des roues. La boîte est située, elle, derrière le conducteur. Ce qui étonne un peu, c’est l’énorme boite à air sous la barre anti-rapprochement. Et pour le coup, elle n’est pas présente pour apporter de l’air au moteur, mais pour extraire l’air chaud (notamment du Turbo) et éviter la surchauffe à la Peugeot 205 T16. En bonne voiture de route, elle doit aussi se farcir des embouteillages, il faut donc tout prévoir !

Pour compléter sur le côté technique, on doit évidemment parler des 4 roues motrices. Accouplé à la boîte 5 et à un autobloquant, il favorisera les roues arrière. Les trains roulants sont évidemment différents de ceux d’une Peugeot 205 classique. Si la caisse centrale est en acier, une structure caissonnée est ajoutée à l’avant quand l’arrière repose surtout sur une structure tubulaire.

On pourrait penser à une voiture lourde en la voyant, mais le poids reste contenu avec 1210 kg tous pleins faits.

L’intérieur : un air de 205

On ouvre la porte de la Peugeot 205 T16 pour retrouver un intérieur… hybride. Certes, on retrouve certains points communs à la 205 Série 1 « normale », mais on est quand même dans une ambiance sport et rallye d’entrée.

Commençons par les points communs. On retrouve bien les deux grilles de ventilation de chaque côté. On retrouve également la commande de ventilation. Mais pour le reste, les différences sont notables.

Côté levier de vitesse, l’implantation reste identique mais le pommeau est différent, il ressemble plus à une poignée qui sous-entend qu’il va falloir s’employer pour le manier ! Devant lui, le vide poche est horizontal et on retrouve l’autoradio, bah oui, c’est une auto de route, plus vertical que dans une SR par exemple.

Le volant ressemble également à celui d’une 205 classique, mais seulement dans sa forme globale. Il ressemble à celui d’une GTI, mais à deux branches, avec du cuir et une inscription au milieu qui vous rappellera toujours quel engin vous avez entre les mains. Les sièges ressemblent à des baquets. On voit tout de suite qu’ils maintiennent bien, mais leur traitement est bien plus luxueux que ceux de nombreuses sportives actuelles. Le pédalier est métallique, avec des pédales trouées et un accélérateur au plancher qui annonce la couleur.

Reste la grosse différence de l’intérieur de la Peugeot 205 T16 : la planche de bord. Entre les deux ouïes de ventilation, c’est plat sur toute la largeur, avec comme seuls reliefs les ouïes d’aération centrales, le vide-poche creusé et l’instrumentation.

Pour cette dernière, la Peugeot 205 T6 annonce (encore) la couleur. Graduation et aiguilles sont oranges, même pour le compte-tour dont la couleur passe, mais c’est commun à toutes les T16. Justement, le compte-tours, le tachymètre et la pression de turbo sont sous les yeux du conducteur, bien visibles, avec 8 voyants d’alerte. On complète avec quatre jauges qu’il faudra surveiller attentivement : le réservoir, la température et la pression d’huile et la température d’eau.

Radical l’intérieur de la Peugeot 205 T16 ? Pas du tout. L’auto était, certes, sportives, mais c’est bien un traitement pour une auto qui coiffe la gamme qu’on retrouve ici.

Au volant de la Peugeot 205 T16

J’ai déjà conduit des avant-guerre, des monoplaces, des autos sacrément méchantes et puissantes. Mais là, je peux dire que je suis intimidé. Pourtant, Cédric me rassure de suite. Nous partons essayer deux autos en même temps et il m’annonce « tu prends celle-ci, c’est la plus facile ». D’accord. Mais on est quand même en plein centre-ville de Toulon là !

J’ouvre la porte, comme celle de n’importe quelle Peugeot 205 et me glisse à bord de la T16. Je tombe dans le baquet pour ne plus en bouger. On aurait pu croire que je l’ai fait mouler à l’usine tellement il est parfait pour ma morphologie (qui n’est pas celle d’un pilote de rallye WRC mais celle d’un pilote de rallye saucisson). Le moteur est déjà en route. Bon, pied sur l’embrayage, Cédric m’a prévenu que la commande de boîte méritait de la poigne, je ne roule pas encore mais le test semble le confirmer.

La Renault rouge démarre, je la suis. Première, je relève le pied de l’embrayage, avec une goutte de sueur qui glisse sur ma tempe, prêt à sauter sur le frein pour bien m’engager dans la rue en cas de dérobade. Mais non. En fait la Peugeot 205 T16 sort de sa place comme une Peugeot 205 : avec des muscles pour la direction non assistée et sans embardée particulière. En même temps la dureté de l’embrayage aide à sa progressivité.

La conduite en ville va durer une bonne vingtaine de minutes. Un calvaire ? Pas du tout. La Peugeot 205 T16 est quand même une auto « routière » et assagie. Seul la visibilité dans le rétro gauche est un peu limite, à cause de l’aile arrière bodybuildée, sinon c’est étonnamment facile. La forme du volant est parfaite, vous l’empoignez de chaque côté et vous n’avez pas envie de le lâcher tellement vous l’avez bien en main.

Évidemment, je n’exploite pas un quart du potentiel de l’auto. Il suffit de regarder l’indicateur de pression de Turbo qui semble presque en panne !

Vous l’aviez deviné, la ville n’est qu’une étape. Les maisons s’espacent, la nature reprend ses droits sur la route des Gorges, le long de la Reppe. Je fais attention à la limitation de vitesse, mais je peux enfin chatouiller l’accélérateur plus franchement. Si la Renault me largue, ça ne dure pas bien longtemps. La Peugeot 205 T16 répond et relance facilement, même si tomber un rapport n’est jamais une mauvaise idée. La direction me place exactement où je veux, les freins répondent, à rythme normal on pourrait croire une 205 GTI tellement c’est facile… mais il y a un truc en plus.

La route est belle et large, j’ai le temps de me familiariser avec le maniement de la Groupe B. Nous dépassons Le Beausset et je reconnais la route qui monte vers le circuit du Castellet. Et je sais que le terrain de jeu va être encore plus sympathique. La route est plus large, plus tournante aussi, et la limitation de vitesse un peu plus haute. Un bout de ligne droite, de la place devant… et sous le pied droit. Je décide de réduire cette dernière !

Là, je peux vous confirmer que l’aiguille du témoin de charge du Turbo n’est pas cassée. Elle se déplace, d’abord lentement vers la droite alors que le moteur commence à vraiment envoyer. Quand elle dépasse le milieu, la poussée devient réelle. Et il faut déjà passer un rapport et calmer mes ardeurs. Mais ce n’est que partie remise. Parce que, maintenant, j’ai bien compris le but du jeu : tout faire pour laisser le moteur s’exprimer.

Une fois la séance photo terminée, je reprends le volant et je suis « déter » comme disent ceux qui sont encore bien plus jeunes que notre auto du jour. La Peugeot 205 T16 est à température de dégustation et, ça tombe bien, j’ai faim. La route est dégagée, viroleuse, va y avoir du sport ! Pied au plancher dès que l’occasion se présente, la Peugeot 205 T16 bondit jusqu’au prochain virage. Les freins sont plantés, avec une force encore plus grosse qu’à la normale, ce qui veut dire une vraie grosse pression et je tourne le volant, ce qui est devenu un peu plus facile avec la vitesse. La T16 enroule. Et ça repart.

Petit à petit la recette s’affine. Pas au niveau du freinage, toujours endurant et prêt au transfert de masse même si je sens qu’une longue conduite à ce rythme pourra faire souffrir le mollet droit. Pas au niveau de la direction ou des appuis, le train avant est également moteur et procure un comportement sain et neutre tandis que les amortisseurs maintiennent l’auto plutôt à plat. Mais pour le moteur, il faut bien viser. Si vous ralentissez trop, vous devrez attendre d’avoir remonté dans les tours pour que le turbo ne se recharge. Et vous avez une chance sur deux pour que ça arrive juste avant le prochain virage !

Bref, il faut maintenir la Peugeot 205 T16 dans les tours. Et quand le rétrogradage ne suffit pas… et bien il faut augmenter la vitesse. La lionne est tellement sérieuse qu’il faut vraiment la malmener pour qu’elle se réveille, pour qu’elle s’exprime et que vous puissiez vraiment utiliser les 200ch. Autre solution : le pédalier est juste parfait et autorise facilement le talon-pointe qui sera un sacré allié dans l’exercice.

Quand vous avez bien compris la recette, c’est génial. Vous avez le sentiment d’avoir parfaitement assaisonné le plat, de déguster le tout goulument, directement à la louche dans la casserole. Attention : il faudra s’amuser sur les 4 premiers rapports, qui tirent étonnamment long pour une auto « de rallye ». Si vous avez le malheur de passer la 5e, vous retomber dans le monde de l’auto rapide et vous perdez vite une grosse dose de dynamisme.

Ça se mange sans faim… mais pas forcément très longtemps. Parce qu’à ce train là, vous rattrapez vite les hordes de SUV qui hantent les mêmes routes que vous. Et vous les hantez en déboitant énergiquement, dans un bruit qui fait vibrer les insonorisants coréens. Cela dit, les insonorisants sochalien de notre Peugeot 205 T16 sont également mis à mal et, disons le franchement, complètement dépassé par ce 4 cylindres situé juste dans le dos du passager.

Vous attaquez comme un beau diable, vous avez l’impression d’être Salonen et que vous ne pourrez pas devenir Vatanen, que rien ne peut arriver sauf une banane encore plus grande ! La Peugeot 205 T16 en redemande. Elle est lancée, elle est facile et elle file vite, très vite.

Même à rythme fort soutenu, vous atteindrez vos limites avant d’atteindre celles de la voiture. Du coup, la dose de fun est beaucoup moins grande. Mais la contrepartie c’est que vous ne vous ferez pas peur en Peugeot 205 T16. Tant que vous ne regardez pas le tachymètre en tout cas. L’auto s’emmène toujours facilement, toujours docilement, mais toujours efficacement.

Passé ce moment de sport, il faut reprendre un rythme normal quand la route se fait plus large et les autres conducteurs plus nombreux. Ceux-là même qui sortent leurs smartphone pour immortaliser le moment quand vous les dépassez (même en restant sous les limitations de vitesse, vous restez le champion de la relance).

Parce qu’on aurait presque tendance à oublier dans quoi on roule. Un engin sorti tout droit de l’esprit d’ingénieurs ne cherchant que la performance et qui se retrouve sur une route on ne peut plus normale, dans la circulation normale… et qui ne se fait pas beaucoup plus bestiale qu’une 205 normale.

Reste un point à aborder : le confort. Certes, ce n’est pas pour ça que vous voulez monter à bord d’une Peugeot 205 T16. Mais avec les contraintes routières actuelles, vous ne serez pas à l’attaque tout le temps. Les sièges maintiennent parfaitement bien, sans être trop durs pour autant, c’est un bon point. L’amortissement est exemplaires, pas cassant pour un sou, et il joue vraiment sur la polyvalence de l’auto. Les commandes sont fermes, mais bien placées. Reste le bruit. On vous en parlé, il est fort. Sauf qu’il émane d’un 4 cylindre turbo et il n’a pas le timbre d’un V8 ou même d’un V6.

Allez, la nuit est tombée. Les bornes ont défilé. Il faut rendre notre auto/jouet/mythe du jour. Et il faut bien avouer que, même rincé par une telle journée, c’est à contrecœur.

Conclusion :

La Peugeot 205 T16 est un mythe, et ça ne se dément pas. Elle surprend, mais certainement pas là où on l’attend. C’est une auto qui attire de nombreuses convoitises mais dont on connaît peu le caractère, qu’on imagine satanique mais qui se contente du volcanique.

Est-ce une voiture parfaite ? Quand vous embarquez dans une Peugeot 205 T16, même une auto issue de la « série 200 », vous vous attendez à monter dans une auto de course. Une auto pas civilisée, exigeante et prête à attaquer le Turini ou Notre-Dame de la Serra. Vous vous attendez à batailler comme un beau diable.

Sauf que… vous n’êtes pas un pilote. En tout cas je n’en suis pas un. Au rythme de la plupart des conducteurs d’ancienne, même habitués aux autos sportives, vous allez conduire une auto très efficace. Et du coup, le côté bestial s’envole un peu. Il n’y a que le caractère du moteur qui reste. Le châssis est fait pour être d’une efficacité redoutable. Il faudra un sacré coup de volant pour balancer la T16 dans les virages comme un Saby ou un Kankkunen et s’offrir quelques frayeurs.

Au final, plus que les performances, plus que les sensations, c’est bien le fait de conduire un de ces mythes qui prend le dessus. Et personne n’enlèvera son aura à la Peugeot 205 T16 !

Les plusLes moins
Cette gueule !Le prix
L’aura de l’enginCertains « bricolages » de série
Le moteur après 3500 toursLa fiabilité très relative
Un comportement sainSonorité quelconque
La conduite neutrePlage d’utilisation
Facilité d’utilisation
CritèreNote
Budget Achat0/20
Entretien11/20
Fiabilité12/20
Qualité de fabrication14/20
Confort16/20
Polyvalence18/20
Image20/20
Plaisir de conduite19/20
Facilité de conduite18/20
Ergonomie16/20
Total14,4/20

Conduire une Peugeot 205 T16

Avant de CONDUIRE une Peugeot 205 T16, la première étape est d’en trouver une. Rare dès le départ, 200 exemplaires pour qui n’aurait toujours pas compris, et sachant que certaines ont été coursifiées, la française se fait discrète sur le marché. On en trouve toujours dans quelques ventes aux enchères, et quelque fois, chez des marchands.

C’est le cas de celle-ci, dénichée par Cédric Vaslin de Collection Privée Automobile. En parfait état d’origine, totalement fonctionnelle, révisée et avec 65.000 km au compteur, elle fait partie de ces spécimens rares sur le marché. Vous aurez toutes les infos par ici.

Pour le prix d’achat, alors que celui des 205 GTI explose, celui des Peugeot 205 T16 se maintient. Mais à un niveau très élevé. Vous n’en trouverez pas de belle et fonctionnelle à moins de 250.000 € ! Dans un état concours et préservée à la façon d’une pièce de musée (c’est à dire sans kilomètres ou presque), le prix peut dépasser les 350.000 €, mais c’est rare.

Niveau entretien, assurez-vous que votre mécano est vraiment bon. La Peugeot 205 T16 est une auto construite par un grand constructeur mais pour un besoin qui exigeait d’avoir des méthodes artisanales. L’électricité pourra poser problème, le refroidissement aussi. Et pour les pièces spécifiques, faites bien attention, c’est introuvable !

Merci encore à Cédric Vaslin pour nous avoir laissé conduire ce mythe sur roues.

Fiche techniquePeugeot 205 T16
Années1984
Mécanique
Architecture4 cylindres en ligne
Cylindrée1775 cm³
AlimentationInjection Multipoints et Turbo
Soupapes16
Puissance Max200 ch à 6750 trs/min
Couple Max255 Nm à 4000 trs/min
Boîte de VitesseManuelle 5 rapports
Transmission4 roues motrices
Châssis
Poisition MoteurTransversale centrale
FreinageDisques Ventilés AV et AR
VoiesAV 1430 mm / AR 1430 mm
Empattement2540 mm
Dimensions L x l x h3820 x 1700 x 1353 mm
Poids (relevé)1210 kg
Performances
Vmax Mesurée212 km/h
0 à 100 km/h7,4s
400m d.a14,9s
1000m d.a27,9s
Poids/Puissance6,05 kg/ch
Conso Mixte± 12 litres / 100km
Conso Sportive± 26 litres / 100 km
Prix± 250.000 €

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Lyonnais440

    Magnifique voiture! Mon rêve c’est d’en n’avoir une!

    Répondre · · 13 mai 2022 à 8 h 36 min

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