Cette année, ça aurait du être le retour du Classic Héritage sur le circuit d’Albi. Malheureusement, pour diverses raisons, la manifestation n’a pu avoir lieu. À la place, se déroulait samedi et dimanche le Week-end Rétro 2022. Un bel événement lui aussi et surtout un événement qui allait avoir cette année une saveur particulière. C’était en effet le 60ème anniversaire et quoi de mieux que ce genre de manifestation pour fêter ses 60 bougies !
Bien évidemment la recette de ce Week-end Rétro 2022 n’a pas changé. Une belle exposition d’anciennes et bien sûr ce qui reste le sel de cet événement, les séances de roulage. Pendant 20 minutes, ceux qui le désiraient, allaient pouvoir laisser leur bolide s’exprimer sur la piste.
Petite entrée en matière
Avant d’entrer sur le circuit, quelques anciennes accueillaient les spectateurs. Parmi elles, déjà de beaux modèles. Quelques anglaises, une Triumph TR3 et une Jaguar Mk II, une sportive allemande, une Audi 100 coupé S, une pony car Japonaise, la Toyota Celica et deux bombinettes françaises, la Peugeot 205 GTI et une Renault Clio Williams.
Dans le vif du sujet du week-end rétro 2022
Entrons maintenant dans le vif du sujet de ce week-end rétro 2022 avec qui est l’essence même de ce genre de manifestations, les séances de roulage.
À mon arrivée sur le circuit, c’étaient les Formule qui étaient en piste. Cette catégorie regroupait différentes monoplaces, d’anciennes Formule 1, des Formule Ford et Renault…
Ce fut ensuite au tour des youngtimers de s’élancer. Là se trouvait les véhicules d’après les années 70 et elle incluait aussi bien des Renault 5 Alpine Turbo que des Golf GTI ou des Chevrolet Camaro Iroc-Z.
Une catégorie très disputée allait suivre après, celle des véhicules historiques. Elle regroupait aussi bien des Ford GT40 que des Alpine, des Renault 8 Gordini mais aussi quelques Alfa Romeo et autres Porsche 911. Quelques américaines façon NASCAR venaient compléter le tableau.
Après la pause déjeuner, les protos s’élançaient. C’était le tour des Scora, Ginetta, Fournier Marcadier et autres Lotus et Caterham de s’exprimer.
Enfin, c’est à l’issue du roulage des MEP et Monomill que j’allais quitter le circuit. Les premières fabriquées à Albi dans les années 70 étaient motorisées par une mécanique Citroën. Quant aux Monomill elles dataient des années 50 et c’est un moteur Panhard qui les équipait.
Petit tour dans les paddocks du week-end rétro 2022
Entre deux séances de roulage, le public pouvait se restaurer, se désaltérer mais aussi flâner dans les paddocks et admirer les belles anciennes.
A l’entrée du circuit, c’est deux des principaux partenaires du prochain Salon Auto Moto Classic de Toulouse qui exposaient quelques autos. Dans les stands du premier, l’Automobile Club du Midi, on allait trouver des AC Cobra, une Plymouth Barracuda et une Ford Mustang. Chez les seconds, Carprecium, c’est une belle Alfa Romeo Giulia Super et une Mini qui allaient se montrer. Ces derniers auront la lourde tâche d’organiser la vente aux enchères du salon toulousain.
Du coté des régionaux de l’étape, le Tarn Rétro Auto Club, le TRAC pour les intimes, beaucoup de Citroën des années 30, une Rosengart LR2 Sport et bien d’autres merveilles.
Les autres allées du circuit regorgeaient de petits bijoux. Des autos les plus populaires comme la 2CV et la Méhari aux plus prestigieuses comme les Ferrari, il y en avait pour tous les goûts. Parmi toutes ces pépites, on trouvait également une bien curieuse auto, une barquette Panhard surnommée le Tank. A l’origine, elle fut conçue en Suède sur la base d’une Dyna x 86. Ramenée en France, elle bénéficiera d’un moteur de Panhard 24 et de quelques autres améliorations.
C’est aussi dans ces allées qu’on pouvait admirer les autos des concurrents des différentes séances de roulage. Certaines allaient connaître des fortunes diverses. Ça allait être le cas des deux Mini par exemple. La grise allait être emboutie par une Alpine après un gros freinage. Quant à la seconde, une sortie de piste allait l’endommager plus sérieusement.
Avec ce week-end rétro 2022, le circuit d’Albi ne pouvait rêver d’une meilleure fête pour ses soixante ans. Les différentes séances de roulage y étaient toujours aussi spectaculaires. Quant aux différents véhicules exposés, ils étaient tous plus magnifiques les uns que les autres. A l’heure où le circuit est plus que jamais en sursis, il serait dommage que l’aventure s’arrête ici. Ce lieu chargé d’histoire mérite vraiment mieux qu’une fin aussi cruelle.
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