Vente Osenat du 1er Juillet : les résultats

La Vente Osenat du 1er Juillet se tenait ce lundi avec a son catalogue une belle ribambelle de Citroën. De beaux lots étaient au programme de cette vente, on vous présente quelques résultats.

La Vente Osenat du 1er Juillet en bref

Ce sont 124 lots qui étaient au programme de la vente. 20 lots étaient des lots Automobilia, parmi lesquels on retrouvait des pompes à essences, mais aussi des Jouets André Citroën. D’ailleurs, un grand nombre de ces lots se sont vendus au dessus de leur estimation. On retrouvait aussi 13 lots de deux roues et évidemment de belles voitures anciennes. Le catalogue était d’ailleurs dominé par une belle collection de Citroën de Patrick et Danielle Pottier.

La Vente Osenat du 1er Juillet s’est tenue, comme son nom l’indique, le 1er Juillet. Les lots étaient toutefois visibles les Vendredi 28, Samedi 29 et Dimanche 30 juin sur le lieu de vente, au Grand Garage Napoléon à Fontainebleau.

Les stars de la vente

On vous avait sélectionné les 4 anciennes qui pouvaient dépasser les 200.000 € sous le marteau pour cette Vente Osenat du 1er Juillet.

On commence avec deux anglaises. La première est une Rolls Royce Silver Cloud II Drophead Coupé de 1961. Dans un genre très luxueux, cette dernière est carrossée par Mulliner. Livrée neuve au danseur et acteur Sammy Davis Jr, elle fait partie des seulement 74 construites en conduite à gauche. Elle obtient un beau résultat puisqu’elle était estimée entre 300 et 350.000€ et s’est vendue 384.000 €.

On reste sur le luxe anglais mais cette fois du côté de Bentley. Plus récente, on retrouvait cette fois une Brooklands de 2008. Elle n’a que 4000 km au compteur et sort de révision, une auto en très bel état donc. Cette Brooklands est encore équipée du V8 « 6 trois-quart ». Elle était estimée entre 170 et 230.000€ et ne s’est pas finalement pas vendue.

Ensuite, on présente une auto classique avec cette Porsche 911 3.2 Speedster de 1989. Cette dernière est présentée dans une carrosserie « Turbo Look » et ne possède que 27.000 km au compteur. Elle était estimée entre 200 et 300.000 € mais n’a pas trouvé preneur.

Enfin, on finit avec une italienne, une Ferrari 330 GT 2+2 de 1964. Dans la même famille depuis 1971, elle est équipée d’un Overdrive et son moteur a été refait à ses 90.000 km. Elle était estimée entre 200 et 250.000 € et s’est vendue 240.000 €.

La collection Patrick et Danielle Pottier « Les Citroënistes »

La grosse collection du catalogue de la Vente Osenat du 1er Juillet c’était celle-ci. 28 lots en font partie avec, évidemment, une belle variété de Citroën.

On commence avec les trois plus grosses estimations de cette collection. La première est une Traction 7C Cabriolet de 1938. Cette reconstruction d’un cabriolet s’est faite dans les ateliers Cassoulet avec une berline comme base. Le moteur est celui d’une 11 tandis que la boite est celle d’une ID. Elle était estimée 25 à 30.000 € et s’est vendue 34.800 €.

On retrouvait aussi une autre 7C berline, transformée elle aussi en cabriolet dans les années 70. Elle dispose d’une caisse renforcée et d’un arceau amovible. Estimée entre 20 et 25.000 €, elle s’est vendue 28.000 €.

Une autre belle estimation de la collection était une Citroën SM de 1970. Elle nécessitera d’être bien révisée mais elle est en bon état esthétique. Cette 322e SM produite était estimée entre 20 et 30.000 €, elle s’est vendue 25.200 €.

On retrouvait aussi à la Vente Osenat du 1er Juillet plusieurs Citroën d’avant-guerre. D’ailleurs, il y avait au catalogue la toute première, une Type A de 1919. Elle a une carrosserie Boulangère, c’est d’ailleurs la seule auto châssis court connue avec cette carrosserie là. Complètement restaurée, elle était estimée 8000 à 12.000 € et s’est vendue 7.800 €.

On retrouvait aussi une Citroën AC4 Torpédo Commerciale de 1930. Dans une jolie teinte verte, elle est également restaurée. Estimée entre 10 et 12.000 €, elle s’est vendue 9.000 €.

Bien-sûr, la collection de la Vente Osenat du 1er Juillet comportait aussi des Citroën aussi classiques que mythiques. On retrouvait par exemple une Citroën 2CV Type A de 1952. Elle est à remettre en route et a été restaurée en Allemagne en 2010. Estimée 6.000 à 8.000 €, elle s’est vendue 9.360 €.

Puis, on retrouvait aussi une Citroën ID 19 de 1960. Restaurée il y a quelque temps, elle a une belle patine. A remettre en route, elle était estimée entre 10 et 12.000 € et s’est vendue 8.400 €.

Ensuite, c’est une Citroën Ami 8 de 1976 qui trouvait aussi sa place au catalogue. Nous sommes ensuite en 1976 avec une Citroën Ami 8. Cette dernière obtient un beau résultat, elle était estimée entre 3.000 et 5.000 € et s’est vendue 7.560 €.

Ensuite, notre sélection de cette Vente Osenat du 1er Juillet continuait avec deux autos plus originale de la marque aux chevrons. On retrouve une Citroën GS de 1971. Elle est originale par sa livrée inspirée de l’auto « sans frontières ». Elle était estimée entre 1000 et 1.500 €, elle s’est vendue 1.920 €.

Enfin, on retrouvait une autre 2CV plutôt originale, une AK400 de 1974. Sa couleurs jaune est en hommage au centenaire de Citroën. Elle était estimée entre 7 et 9.000 € et s’est vendue 11.760 €.

On note aussi

On avait aussi choisit pour cette Vente Osenat du 1er Juillet quelques lots qui nous ont marqué. On commence avec deux autos dont on a pris le volant !

La première était une auto assez rare puisqu’elle comptabilise 247 exemplaires. Il s’agissait d’une Hotchkiss Grégoire. Equipée d’un moteur développant 80 ch, et d’une carte grise française, elle était estimée entre 20 et 25.000 €. D’ailleurs, notre essai est là. L’auto n’a malheureusement pas trouvé preneur… vous avez raté quelque chose !

On a aussi pu prendre le volant de cette Lancia Delta HF Integrale 16S de 1989. Un peu modifiée esthétiquement, elle aussi été révisée dernièrement. Elle était estimée 25 à 35.000 € et s’est vendue 28.800 €.

On enchaine ensuite avec deux belles américaines. On commence avec un beau résultat, on retrouvait cette Chevrolet Corvette C2 Stringray. Assez rare puisque cette dernière est un modèle « Split window » assez recherché. Sa restauration est à finir. Elle était estimée 50 à 60.000 € et s’est vendue 79.200 €.

On retrouvait aussi une autre auto plutôt rare pour la Vente Osenat du 1er Juillet, une Buick Riviera Gran Sport de 1965. Son moteur 7 litres tourne bien et l’auto est en bon état général. Elle aussi a dépassé son estimation, qui était entre 20 et 25.000 €, puisqu’elle s’est vendue 32.400 €.

On finit cette sélection avec des autos aux gênes Chrysler ! On retrouvait notamment une Facel Vega FV3B de 1957. Elle possède un moteur 301ci et fut livrée neuve à Jean-Paul Elkann (grand-père de John, président de Stellantis et Ferrari). Restaurée au début des années 2000, elle est estimée entre 100 et 150.000 € et s’est vendue 108.000 €.

Enfin, plus récente, on retrouvait une Chrysler Viper GTS de 1999. Elle est rare puisque celle-ci est une version Européenne. Son embrayage est à refaire, elle était estimée 60 à 80.000 €, elle s’est vendue 50.400 €.

Si le reste des résultats vous intéressent, vous pouvez tout retrouver par ici.