Elle approche à grands pas. On a déjà découvert certaines autos à Rétromobile et nous en avions vu d’autres, les Citroën, en tout début d’année. Maintenant que le catalogue de la vente de Printemps Aguttes est sur les rails, on a fait notre sélection dans le catalogue.
La Vente de Printemps Aguttes en bref
Rendez-vous à la mi-mars. La vente aura lieu le Dimanche 16 Mars à partir de 15h, à l’Espace Champerret (Paris 17e). C’est au même endroit que se dérouleront les expositions publiques les Vendredi 14 et Samedi 15 Mars (10h à 18h) avec encore un dernier créneau le matin avant la vente (9h-12h).
Niveau lots, on retrouve un catalogue riche, notamment avec plusieurs collection complétées par quelques lots très particuliers et originaux. On ne risque pas de s’ennuyer !
Les grosses estimations
On débute l’examen du catalogue de la vente de Printemps Aguttes avec les grosses estimations. On part d’ailleurs en Espagne avec une très grosse estimation. On parle d’une Pegaso Z-102 de 1953 carrossée par Saoutchik. Ce fut la voiture du salon de Paris 1953 et cette auto a un historique connu et documenté qui l’a notamment vue concourir à Pebble Beach. En état d’origine et seule auto de la première série à avoir survécu, elle est estimée entre 500 et 700.000€.
Plus ancienne et dans le genre des voitures blanches, on retrouve la Mercedes-Benz 28-95 PS Sport « Targa Florio » de 1921. Si cette auto est une construction, elle est basée sur des pièces authentiques de cette première sportive de la marque. Unique avec son 6 en ligne de 7,2 litres, elle est estimée entre 200 et 300.000€.
Plus récente on notera aussi l’Aston Martin DB7 Zagato. Cette auto de 2003 propose une carrosserie très ronde basée, en fait, sur le châssis raccourci de la V12 Vantage Volante et embarque un moteur de V12 GT. Celle-ci, française d’origine est la 93e des 99 autos construites et est estimée entre 250 et 350.000€.
La collection de Citroën
Celle-ci, on la connaît bien. On vous avait emmené la découvrir au mois de Janvier. On compte donc 40 Citroën issues de la même collection avec de très belles DS, mais aussi des 2CV, des Groupe B, etc.
On ne va pas vous faire tout l’inventaire. Attention d’ailleurs, il y a aussi des Citroën qui ne proviennent pas de cette collection qui sont au programme de la vente de Printemps Aguttes. Ici on parle des lots 57 à 96. Parmi eux on a noté plusieurs autos qu’il ne faut pas rater (même si toutes ont un intérêt).
Côté DS, on commence donc avec la DS 19 de 1957, celle qu’on a essayé il y a quelques semaines, vous aurez toutes les infos ici. Elle est donc estimée entre 40 et 60.000€.
On note aussi, côté DS, la 19 ailes cendriers de 1962, restaurée et estimée au même prix. On ajoute une DS 19 Pallas (rouge) de 1965, une des premières Pallas donc, elle aussi au même prix. On termine avec le break, (ID21F) de 1971, estimé entre 25 et 45.000 €.
Côté 2CV, on débute avec la AU de 1953, entièrement restaurée, estimée entre 15 et 25.000€. On ajoute la « Coca » un break 2CV6 AK400 4 places homologué estimé entre 12 et 18.000€ et la verte, « Canard Vert », une série limitée pour la suite pour le passage à l’essence Sans Plomb en 1987.
Impossible de ne pas évoquer les Groupe B… puisque ce sont les deux seules Citroën de Groupe B à avoir été importées en Suisse. La première est la plus ancienne, la Visa 1000 Pistes de 1984, 193km au compteur, estimée entre 50 et 70.000€. La seconde est évidemment une BX 4 TC de 1986, elle aussi peu kilométrée et estimée entre 100 et 150.000€.
On termine avec trois dernières, trois autos aux motorisations originales. La première est une Citroën M35 de 1970 (n°465). Fonctionnelle, elle est estimée entre 35 et 35.000€. On complète avec celle qui lui a directement succédé, mais avec un double Wankel cette fois, la GS Birotor. Cette auto de 1974 en parfait état est estimée entre 18 et 24.000€.
On termine avec la Citroën SM. Outre le fait que ce soit la première à avoir été importée en Suisse, c’est aussi une des toutes premières autos de la série puisque c’est la 39e produite ! Elle est estimée entre 60 et 80.000€ !
La collection de Peugeot 203
Oui, des Peugeot 203, ça peut paraître commun. Sauf que la collection au catalogue de la vente de Printemps Aguttes du 16 Mars comporte quatre voitures très spéciales.
On commence par celles… qui ressemblent à des Peugeot 203. La plus connue, c’est la 203 Darl’Mat, ici une auto de 1951, rabaissée, avec une malle arrière spécifique et un moteur poussé à 90ch. Elle est estimée entre 60 et 80.000€.
La seconde est la Peugeot 203 Martin de 1953. Beaucoup de changements, évidemment, mais on reconnait certains attributs des 203. En fait, cette voiture est surtout… un prototype. C’est avec elle que le pilote Eugène Martin réalise ce qui deviendra… la Salmson 2300S. Elle est estimée entre 70 et 90.000€.
Les deux dernières sont de pures barquettes ne reprenant que la base mécanique des Peugeot 203. La bleue, la 203 Barbier date de 1950. Dans une famille de pilote, Paul Barbier a réalisé cette barquette qui a pris part aux Mille Miglia 1957 ou au Bol d’Or 1955. Elle est estimée entre 90 et 120.000€ !
La rouge est une création sur base de 203… mais surtout pour le moteur. Le châssis est tubulaire et la ligne a des influences anglaises et italiennes. Fonctionnel, ce roadster Calès est estimé entre 70 et 90.000€.
La collection de Monsieur A
On arrive à une sortie de grange… et il y a de très belles voitures anciennes au programme. Ce sont elles qui occupent la couverture du catalogue de la vente de Printemps Aguttes.
Pour débuter on retrouve une Ferrari 330 GT 2+2 Série 2. Cette auto a un pedigree incroyable. D’abord, ce fut la voiture du stand de la Franco Britannic au Salon de Paris 1965. Le patron de cette société importatrice des Ferrari en France était également le pilote de la voiture de sécurité des 24h du Mans. Et ce fut cette même auto qui fut utilisée lors des 24h 1966 ! Elle changea souvent de main pendant 10 ans, fut repeinte et son pedigree fut oublié. Tournante pendant des années, elle n’a pas démarré depuis 4 ans. Elle est estimée entre 120 et 220.000€.
Dans cette grange on trouve également une Mercedes 190 SL de 1959. Rentrée dans la collection en 1974, elle a roulé jusqu’en 2017 et demande maintenant une restauration. Elle est estimée entre 40 et 60.000€.
On ajoute que plusieurs voitures anciennes plus populaires font partie de cette collection. Parmi elles, de nombreuses Citroën dont des Traction 11 B et 11 BL des années 50 estimées entre 300 et 1200€ suivant les états ainsi qu’une Riley RMA 1.5 (300/500€).
On note aussi :
Dans ce catalogue de la vente de Printemps Aguttes on a poussé un peu plus loin notre sélection avec 5 autos rares ou mythiques.
On commence avec une Peugeot 504 Cabriolet V6 de 1974, l’une des 100 premières construites. En bel état de présentation et de fonctionnement, elle est estimée entre 40 et 60.000€.
Autre française mythique, une A110. Quoi que… celle-ci n’est pas française d’origine puisque cette 1100 de 1970 a été construite en Espagne par FASA ! Jamais restaurée ni coursifiée, elle a 26.000km au compteur et est estimée entre 55 et 65.000€.
Encore plus originale, on retrouve une Citroën Traction 11 BL Découvrable de 1937 carrossée par Spohn. C’est une modification effectuée après-guerre et le moteur a également été modifié. Une originalité estimée entre 35 et 55.000€.
On passe ensuite sur une américaine assez rare en France puisque c’est une Ford Thunderbird II de 1960. Restaurée intégralement et fonctionnant bien, elle est estimée entre 18 et 24.000€.
Plus sportive, on passe ensuite sur une Abarth 750 Sestriere Zagato de 1960. Une petite auto au moteur 747cm³ de 44ch pour une voiture de 535kg. Vendue neuve aux USA, elle a été restaurée et est éligible, notamment, au Tour Auto. Elle est estimée entre 75 et 95.000€.
Pour voir tout le catalogue de la vente de Printemps Aguttes, c’est par ici.
![[Brèves d’Anciennes #6] un baquet au Mans Classic, les constructeurs lyonnais et des outils très utiles](https://newsdanciennes.com/content/uploads/2025/04/WMH_06.jpg)
Commentaires