Eric, le créateur de la page Carcasse nous emmène dans le sud de la France. C’est là qu’il a découvert un véritable cimetière d’autos anciennes. Comme le mois dernier avec les Citroën, à revoir ici, dans ce lieu on ne retrouve qu’une seule marque : Simca.
Des grosses, des petites, pourvu qu’elles viennent de Poissy
Si le musée de la CAAPY attend toujours une nouvelle implantation, et si on se demande toujours om sont passées les Simca dans le monde de la collection (voir notre article ici), dans ce sous-bois on est sûr de pouvoir se refaire l’histoire du constructeur… mais pas seulement !
Avant de parler uniquement de Simca, on remarque que c’est toute la production de l’usine des Yvelines qu’on peut découvrir ici. En effet, la première Vedette, la Ford, est également représentée.


Les Vedette et autres Ariane sont très bien représentées dans ce lieu. L’état des autos est toujours le même : irrécupérable. Même le plus motivé et le plus doué des mécanicien, le plus talentueux des tôliers, le meilleur des peintres ne pourra rien faire contre le temps et les éléments qui ont petit à petit mis à mal les carrosseries.






Évidemment, on ne peut pas passer à côté des Simca Aronde. Si les 1000 ou 1100 sont absentes, on retrouve une autre grande famille de Simca : les 1300 et 1500 qui ont remplacé la Vedette et l’Aronde !





Au paradis de l’hirondelle
Cet endroit fait rêver les amateurs de Simca… et les rend triste aussi. Mais en replongeant dans nos archives, on a, en fait, reconnu l’endroit que nous présente Eric. On l’a déjà présenté dans « Nos Anciennes Abandonnées » il y a quelques mois et ce qu’on peut voir conforte ce qu’on en sait.
Ces autos ont en fait été récupérées dans un état qui ne permettait pas leur restauration et leur remise en circulation. Leur propriétaire restaure par contre d’autres autos, dont de nombreuses Vedette qui deviennent réputées après être passées entre ses mains, et se sert de ces autos récupérées comme banque de pièce pour ses restaurations. Le lieu a abrité jusque 200 voitures mais beaucoup sont déjà parties à la casse, une fois les éléments sauvables récupérés.
Exemple : pendant les quelques années qui séparent les deux photos ci-dessous, on peut voir que la calandre, à priori en bon état, a été récupérée. C’est bien la même auto, en témoignent la forme des tâches de rouille sur l’aile avant et la portière arrière.


Ces Simca ne sont donc pas vraiment abandonnées. Perdues pour la route : c’est indéniable. Mais savoir qu’elles servent encore, à leur manière, la passion de nombreux collectionneur est une bonne nouvelle !
On termine avec quelques photos de plus, pour les grands rêveurs.








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