Monza. Un nom mythique dans l’histoire du sport automobile. Un autodrome qui a vu courir les plus grands noms, pilotes et machines, tous confondus. Et grâce à Peter Auto, dont le Tour Auto vient de s’achever (nous l’avons suivi et c’est par ici), l’instant d’un week-end, grâce au Monza Historic 2020, la légende a repris vie sur le circuit Lombard.
L’Autodromo Nazionale di Monza
Outre le point d’orgue annuel du Tour Auto, Peter Auto organise tout au long de l’année des courses de véhicules historiques sur les plus grands circuits d’Europe. Cette année, avec le Monza Historic 2020, l’équipe a décidé d’arpenter l’un des berceaux de la course automobile : l’Autodromo Nazionale di Monza. Et quel écrin pour des anciennes!



L’anneau de vitesse originel, au centre du circuit, a subi les affres du temps, et la forêt y a quasiment repris ses droits. Un calme serein règne jusqu’au moment où les moteurs commencent à bourdonner. Alors, comme par magie, ce son devient mélodie où se mêlent les voix des 4, 6, 8, 10 et 12 cylindres. Une acoustique de cathédrale!
Et puis ces noms mythiques : curva parabolica, variante Ascari, la curva del serraglio, etc. Ils se marient si bien avec ces autos de légende ! Mais la véritable excitation sur ce circuit, arrive quand les voitures commencent à tourner…
Les séries by Peter Auto
Huit séries étaient en lice au Monza Historic 2020, du monotype Porsche 911 aux proto Groupe C, en allant des plus anciennes des années 50/60, aux légendes les plus récentes des années 90/2000… Entrons dans la course, forces en présences et résultats.
2.0L Cup
En bref sur cette série
Cette série est ouverte aux 911 châssis court, préparées selon les règles FIA pré-66. Pour le détail du règlement, si le cœur vous en dit, le pdf est à télécharger par ici. Ce qu’il faut en retenir, c’est que les différences entre les auto du plateau sont minimes et la course se joue au pilotage, comme souvent dans les courses monotypes, mais aussi ici, dans la qualité de la préparation de la voiture.
Et effectivement, lors de ce Monza Historic 2020, la course est acharnée ! L’essentiel des dépassements a lieu aux freinages, qui, sur ces voitures, reste toujours un exercice délicat. Surtout au bout de la ligne droite des stands, dans la première chicane ou à l’entrée de la variante Ascari.







Résultats de la série
17 voitures étaient engagées, et les meilleurs ont réalisé en course 37 tours de piste.
N° | Equipage | Temps | Ecarts | |
1 | 72 | Richard COOK / Harvey STANLEY | 1:32:01 | – |
2 | 5 | Philippe de CRAENE | 1:32:16 | +14 |
3 | 99 | James THORPE / Claudio CAPPELLI | 1:32:21 | +19 |
4 | 68 | Michiel VAN DUIJVENDIJK / Pascal PANDELAAR | 1:32:30 | +28 |
5 | 123 | Charles RUPP / François JAKUBOWSKI | 1:33:28 | +1:26 |





Classic Endurance Racing 1
En bref sur cette série
Dans cette série, les choses vont devenir un peu plus complexes, avec 2 catégories en compétition simultanée : les GT 1966-1974 & Protos 1966-1971.
Même si les GT sont préparées pour la course, assez logiquement, les Proto ont trusté presque tous les avant-postes… même si une Ford GT40 est venue jouer les trouble-fêtes au milieu des Lola.
A noter que la Lotus Europa, petit poucet du groupe au Monza Historic 2020, se classe tout de même, bien que dernière, alors que 9 voitures sur 31 engagées n’ont pas été classées.








Résultats de la série
Les 4 premiers ont couvert 30 tours, la GT40 terminant à 1 tour des meilleurs.
Une hiérarchie est tout de même respectée, avec les plus de 2.0 litres qui devancent le 4e, un proto Lola de moins de 2.0 litres, et la GT40 Gr 5 arrive en 5e position.
Quant aux escapades hors pistes, elles n’auront pas trop pénalisé le duo Sleep/Montgomery!



N° | Equipage | Temps | Ecarts | VéhiculeVEHICLE | |
1 | 34 | David HART / Nicky PASTORELLI | 1:00:31 | – | LOLA T70 Mk III B 1969 |
2 | 12 | Claudio RODDARO | 1:00:43 | +12 | PORSCHE 917 1969 |
3 | 73 | Nick SLEEP / Alex MONTGOMERY | 1:02:29 | +1:58 | LOLA T70 Mk III 1967 |
4 | 16 | Serge KRIKNOFF | 1:02:33 | +2:02 | LOLA T 212 1971 |
5 | 69 | Mr JOHN OF B | 1:01:49 | 1 Lap | FORD GT 40 1968 |





Classic Endurance Racing 2
En bref sur cette série
Même topo que la série précédente avec des véhicules plus récents : les GT 1975-1981 & Protos 1972-1981.
Dans cette série lors de ce Monza Historic 2020, beaucoup de groupes 5 assez spectaculaires comme ces Ferrari 512 BBLM dont le travail aérodynamique modifie totalement la silhouette de la 512 BB de série en lui donnant sous certains angles, de faux-airs de F40.
Il y aussi cette Lancia Beta Monte-Carlo, bestiale à côté de la frêle auto de série, ou une Porsche 934/5 aux ailes rabotées qui tirait des flammes de 50 cm à chaque descente de rapports… Spectaculaire et enivrant d’entendre ces monstres rugir férocement en se jetant dans la bataille.










Résultats de la série
5 marques différentes aux 5 premières places, là aussi la diversité est assurée. La Lola T600, catégorie plus de 2.0 litres, qui décroche la victoire et la Cheetah G601, moins de 2,0 litres, n’auront cependant pas été inquiétées sur leurs 30 tours. Les suiveuses, 2 Gr 5 et une moins de 2,0 litres, terminent en effet à 1 tour.
N° | Equipage | Temps | Ecarts | Véhicule | |
1 | 600 | Philippe SCEMAMA | 1:01:03 | – | LOLA T600 1981 |
2 | 1 | Beat EGGIMANN | 1:01:14 | +11 | CHEETAH G601 1976 |
3 | 69 | Mr JOHN OF B | 1:01:37 | 1 Lap | FERRARI 512 BBLM 1979 |
4 | 65 | Franco MEINERS | 1:01:41 | 1 Lap | LANCIA Beta Montecarlo Turbo 1981 |
5 | 188 | Kevin COOKE | 1:01:53 | 1 Lap | MARCH 75 S 1975 |





Endurance Racing Legends
En bref sur cette série
Au Monza Historic 2020, on trouve dans ces séries des GT et des prototypes de 1993 jusqu’en 2010. Les voitures éligibles ont couru les 12 Heures de Sebring, les 24 Heures de Daytona et du Mans, mais également, en American Le Mans Series, en BPR, en FIA GT, en FIA Sportscar Championship, en IMSA, en International Sports Racing Series, et enfin en Le Mans Endurance Series, ou encore en Le Mans Series. Ouf!
Plus récentes, voire modernes, ces autos tournent bien plus vite que les Séries Classic Endurance Racing : 1’45 au tour contre presque 2 minutes pour les plus anciennes.









Résultats de la série
2 courses, 2 résultats. Mais cela ne changera pas beaucoup la donne pour les deux premiers qui se retrouvent dans le même ordre aux deux courses. Mieux, leurs temps sont quasi identiques d’une course à l’autre. Métronomique!
N° | Equipage | Temps | Ecarts | Véhicule | |
1 | 15 | James COTTINGHAM | 31:12 | – | DALLARA SP1 2001 |
2 | 66 | Dominik ROSCHMANN | 31:47 | +34 | FERRARI 550 GTS Prodrive 2004 |
3 | 97 | Eugenio AMOS | 31:51 | +39 | FERRARI F430 Evo GTC 2008 |
4 | 29 | Christian TRABER / Nicolas TRABER | 32:04 | +51 | PORSCHE 996 GT3 RS 2002 |
5 | 3 | Claudio CAPPELLI / Phil QUAIFE | 32:18 | +1:05 | FERRARI F430 Evo GTC 2006 |
N° | Equipage | Temps | Ecarts | Véhicule | |
1 | 15 | James COTTINGHAM | 31:38 | – | DALLARA SP1 2001 |
2 | 66 | Dominik ROSCHMANN | 31:58 | 1 Lap | FERRARI 550 GTS Prodrive 2004 |
3 | 3 | Claudio CAPPELLI / Phil QUAIFE | 32:15 | 1 Lap | FERRARI F430 Evo GTC 2006 |
4 | 60 | Marc JULLY | 32:55 | 1 Lap | KEILER KII 1996 |
5 | 190 | Pierre EHRET | 33:09 | 1 Lap | FERRARI F430 Evo GTC 2008 |







Groupes C
En bref sur cette série
Le Groupe C dont le règlement a été en vigueur de 1982 à 1993 correspond aux prototypes qui ont couru lors du Championnat du Monde d’Endurance de cette époque. Pour beaucoup l’Age d’Or de l’endurance.
C’est l’époque où les petits constructeurs comme Spice, Argo et quelques autres pouvaient tenir la dragée haute aux ténors qu’étaient Porsche, Jaguar, ou Nissan. Malheureusement, la Jaguar XJR11ne pourra pas prendre la départ de la course, et la Nissan ne se qualifiera pas lors de cette série au Monza Historic 2020.











Résultats de la série
Là encore, 2 courses, 2 résultats.
Ici, ça tourne très vite avec une vitesse moyenne au tour qui flirte avec les 200 km/h et des pointes qui avoisinent les 300 km/h! Et malgré leurs 30 ans d’âge en moyenne, ces gloires du passé n’en sont pas moins mené à leurs limites par les pilotes. Preuves en sont quelques sorties de pistes, spectaculaires, mais sans gravité pour les pilotes comme pour les machines semble-t-il.







On peut noter que la course 2 s’est finie sur le fil… Spectaculaire, comme il y a 30 ans!
N° | Equipage | Temps | Ecarts | Véhicule | |
1 | 21 | Ivan VERCOUTERE / Ralf KELLENERS | 46:08 | – | PORSCHE 962C 1990 |
2 | 82 | Michel LECOURT / Raymond NARAC | 46:12 | +4 | PORSCHE 962C 1990 |
3 | 85 | Tony SINCLAIR | 47:12 | 1 Lap | SPICE SE90C 1990 |
4 | 12 | Rainer BECKER / Mike WILDS | 47:22 | 1 Lap | PORSCHE 956 1983 |
5 | 51 | Hans-Jörg HÜBNER | 46:54 | 2 Laps | PORSCHE 962C 1991 |
N° | Equipage | Temps | Ecart | Véhicule | |
1 | 82 | Michel LECOURT / Raymond NARAC | 46:49 | – | PORSCHE 962C 1990 |
2 | 21 | Ivan VERCOUTERE / Ralf KELLENERS | 46:49 | +0.3 | PORSCHE 962C 1990 |
3 | 85 | Tony SINCLAIR | 46:56 | +6 | SPICE SE90C 1990 |
4 | 105 | Ralf HUBER / Benjamin MONNAY | 48:02 | 2 Laps | ADA 02B 1987 |
5 | 124 | Marco FUMAGALLI / Stefano ZERBI | 45:17 | 3 Laps | ARGO JM19 C 1987 |







Heritage Touring Cup
En bref sur cette série
Cette série est composée de berlines de 1966 à 1984, engagées au Championnat d’Europe de Tourisme (ETCC). Lors du Monza Historic 2020, si BMW a dominé la discipline qu’il a marqué de sa présence régulière, Ford, avec ses Capri RS, Escort ou Mustang, n’a pas fait que de la figuration, mais échoue à quelques encâblures du podium.










Résultats de la série
Le tableau d’honneur est tenu par les BMW, mais il est intéressant de noter que ce ne sont pas les plus récentes qui l’emportent. En effet, les 3.0L CSL du début des années 70 ont tenu la dragée haute aux 635 CSI des années 80. Question de pilotes sûrement, mais également de monture!
N° | Equipage | Temps | Ecarts | Véhicules | |
1 | 25 | Christian TRABER | 1:01:08 | – | BMW 3.0 CSL 1975 |
2 | 11 | Charles FIRMENICH / Henri MOSER | 1:02:26 | 1 Lap | BMW 3.0 CSL 1972 |
3 | 165 | Johannes SCHOUTEN | 1:02:29 | 1 Lap | BMW 635 CSi 1983 |
4 | 23 | Robert BOOS / François JAKUBOWSKI | 1:01:10 | 2 Laps | BMW 635 CSi 1985 |
5 | 12 | Anthony SCHRAUWEN | 1:01:26 | 2 Laps | BMW 635 CSi 1985 |




Sixtie’s Endurance
En bref sur cette série
On repart dans les années 60, avec les palanquées de Shelby Cobra, dont Daytona et de Jaguar Type E, TVR, Lotus Elan.
Mais, lors de ce Monza Historic 2020, une auto retient le regard. Quel que soit son classement, elle reste émouvante à voir évoluer, de part se rareté mais aussi de part sa ligne, longue, racée, plus GT que voiture de sport : une Bizzarrini 5300 GT de 1965. L’Alfa Giulia Sprint elle aussi attire le regard, si frêle parmi les muscles américains et les félins anglais!











Résultats de la série
Parmi les Shelby Cobra, c’est la Daytona qui l’emporte cette fois… devant d’autres Cobra. Vu leur nombre au départ, et la puissance de leurs V8, les Cobra trustent le Tableau d’Honneur et les Jaguars échouent au pied du podium. On notera également que les 5 premiers arrivent dans un mouchoir de poche : la bataille a été âpre!
N° | Equipage | Temps | Ecarts | Véhicule | |
1 | 33 | Michel LECOURT / Raymond NARAC | 2:00:57 | – | SHELBY Cobra Daytona 1964 |
2 | 108 | Christopher MILNER / Nigel GREENSALL | 2:00:59 | +1 | SHELBY Cobra 289 1963 |
3 | 31 | Charles FIRMENICH / Henri MOSER | 2:01:05 | +8 | SHELBY Cobra 289 1964 |
4 | 43 | James THORPE / Phil QUAIFE | 2:01:19 | +22 | JAGUAR Type E 3.8L 1964 |
5 | 369 | Urs BECK / Olivier HART | 2:02:06 | +1:08 | SHELBY Cobra 289 1964 |




The Greatest’s Trophy
En bref sur cette série
On fini ces séries du Monza Historic 2020 sur une série magique. Ce n’est pas pour rien que Peter Auto l’a appelée « le plus grand Trophée ». Imaginez : 4 Ferrari 250 GT Berlinetta et une 275 GTB/4, une Bizzarrini 5300 GT, une Porsche 904 GTS et une 718 R 560 Spyder… Et toutes celles que vous verrez en galerie photo. Avoir ces autos à portée de regard, à portée de main, à portée d’oreille, et c’est un frisson de plaisir qui parcours votre colonne vertébrale.
Mais le plus excitant dans cette histoire, c’est de voir ces bijoux hors de leur écrin protecteur. C’est de les suivre au fil des lignes droites, des freinages et des courbes de cette arène, mener un combat acharné. Et lorsque quelques gouttes de pluie veulent troubler la fête, ce sont alors les pilotes qui se battent avec leurs machines, mais la magie continue d’opérer.












Résultats de la série
Deux courses ici encore, pour finir en apothéose. C’est lors de la première course que s’imposera une Ferrari, l’une des quatre 250. La seule sur l’ensemble des plateaux. Elle remontera sur la 3e marche du podium dans la seconde course. D’ailleurs elle sera entourée des mêmes autos, la Bizzarrini et la Lister Jaguar. Les pilotes et ces trois autos étaient au dessus du lot, laissant le 4e à plus d’une minute.
N° | Equipage | Temps | Ecarts | Véhicules | |
1 | 159 | Remo LIPS / David FRANKLIN | 40:59 | – | FERRARI 250 GT Berlinetta 1961 |
2 | 46 | Christian BOURIEZ / | 41:05 | +5 | BIZZARRINI 5300 GT 1965 |
3 | 62 | James THORPE / Phil QUAIFE | 41:29 | +29 | LISTER Jaguar 1955 |
4 | 41 | Jan GIJZEN / | 42:34 | +1:35 | FERRARI 275 GTB 4 1966 |
5 | 60 | Peter VÖGELE / | 42:39 | +1:40 | PORSCHE 718 R 560 SPYDER |
N° | Equipage | Temps | Ecarts | Véhicule | |
1 | 62 | James THORPE / Phil QUAIFE | 40:34 | – | LISTER Jaguar 1955 |
2 | 46 | Christian BOURIEZ | 40:54 | +19 | BIZZARRINI 5300 GT 1965 |
3 | 159 | Remo LIPS / David FRANKLIN | 41:22 | +47 | FERRARI 250 GT Berlinetta 1961 |
4 | 214 | Anthony SCHRAUWEN | 42:13 | +1:38 | LISTER Knobbly 1958 |
5 | 4 | Alexis de BEAUMONT | 43:19 | +2:45 | FERRARI 250 GT Berlinetta (C) 1960 |







Hommage aux équipes
J’ai plus parlé des autos que des pilotes et de leurs équipes dans cet article, car ce sont des pans de l’histoire automobile qui ont roulé ce week-end. Chaque auto a marqué cette histoire.
Les pilotes
Mais que seraient ces bolides sans les pilotes derrière leurs volants ? Des hommes et des femmes. De plus jeunes ou de plus agés…
Ces pilotes se glissent à tour de rôle dans ces sièges qui feront d’eux le centre névralgique de la machine, et qui feront de la machine le prolongement des 4 membres de chacun d’entre eux. Ce sont eux qui le cœur gros monteront sur les freins lors d’un freinage tardif et plongeront leurs bolides dans les chicanes traitresse.
Mais dans les yeux de ces pilotes, on voit la même flamme, la même passion qui les pousse à dévorer la piste au volant de leurs engins d’une autre époque. La même fierté en regardant ces machines. Ce même amour.










Les équipes
Mais que seraient ces couples humains/machines sans les équipes qui les préparent, les bichonnent, les entretiennent, les remettent en état quand la carrosserie se froisse ou une pièce moteur casse ?
Chapeau à ces équipiers qui ne vont se reposer que quand la voiture est prête pour reprendre la piste, et chez qui, là encore, l’amour pour ces ancêtres transpire par chaque pore de leurs peau.
Et sans oublier les commissaires de pistes, et tous les intervenants de bord de piste qui doivent répondre présent à la moindre sollicitation. Sans eux, la course n’existerait tout simplement pas!
Dernier drapeau à damier
Le temps d’un week-end, pour ce Monza Historic 2020 by Peter Auto, le temps s’est arrêté, suspendu aux chants des V12 Colombo, des Flat-six, des V8 cylindres Chevrolet, des L4 cylindres Alfa Romeo, des L6 Jaguar ou encore des sifflements des Turbos des Groupe C…
Entendre ces moteurs respirer dans le cadre grandiose du Circuit de Monza, est une expérience que je souhaite à tous, tant les vibrations sont enivrantes et intenses.






















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