Ça faisait quelques semaines qu’on avait pas fouillé. Et depuis on a eu de la nouveauté très variée sur notre site de petites annonces (c’est par là). Du très classique au moins classique, de la populaire au grand luxe, on vous a sélectionné 4 petites annonces de véhicules anciens.
1, Ultra classique : l’Alfa Romeo 1300 GT Junior
La base, c’est le fameux « coupé Bertone » mais vous l’avez reconnu. Ce coupé qui se nomme officiellement Giulia GT reprend donc la base de Giulia et sort l’année suivante en 1963. Son dessin est l’un des tout premiers signé par Giorgetto Giugiaro lorsqu’il travaillait pour Bertone.
L’auto naît avec le 1600, le Bialbero sorti de la Giulia et 103ch. Très vite une vraie gamme va apparaître. La Junior en fait partie avec son 1290cm³ et une finition plus simple. À l’inverse, on retrouvera aussi des versions plus puissantes avec les GT Veloce et le 1750 puis un 2000 sous le capot qui sort alors 130ch ! Notez que la Junior sera également proposée avec le 1600 à partir de 1974.
Ici c’est encore un 1300 qui est sous le capot de cette voiture de 1971. Forcément, en cette année là, la 1300 GT Junior a perdu son Scalino, mais pas sa superbe ! Ce n’est pourtant pas grâce à une restauration puisque l’intérieur et l’extérieur sont strictement d’origine. Par contre, la mécanique a été bien soignée au fil des années. L’allumage, le freinage, l’embrayage, le refroidissement et les trains roulants ont été revus.


2, Ultra Original : le Citroën RU23 Funéraire
Citroën, ça ne s’arrête pas aux voitures populaires que l’on connaît tous. La marque aux chevrons a aussi été un constructeur de camions. Le Type 23 était l’un d’eux et il a été produit de 1935 à 1969 ! Avec 1500kg de charge utile et une charge totale de 2300kg, on comprend d’où vient son nom. Il utilise dès sa sortie une mécanique très moderne : rien de moins que le 1911cm³ des Citroën Traction.
Aux camions se sont ajoutés les Bus. Ce sont les types LU puis RU. En fait les châssis motorisés sortaient de l’usine pour être acheminés chez les différents carrossiers qui les dotent des cabines pour en faire des autocars ruraux… ou d’autres utilisations.
C’est le cas de ce RU23 de 1949. Il est envoyé chez Currus qui est notamment connu pour avoir créé les 4CV Pie de la Police. Ici, c’est pour devenir un char à fleurs ! Celui-ci fera sa carrière aux pompes funèbres de Paris. S’il a servi lors des obsèques d’anonymes, il a aussi servi aux derniers voyages de grands noms. On notera notamment sa présence dans les cortèges d’Edith Piaf, Maurice Thorez et Joséphine Baker !
Ce véhicule totalement atypique est une vraie rareté avec une vraie histoire et attend un passionné pour lui offrir une restauration.



3, la populaire : la Citroën Ami 6
Ça c’est de la populaire ! Pourtant, son but était de se caler dans la gamme au-dessus de la deuche et en-dessous de la DS. Mais en reprenant beaucoup de la technique de la petite populaire au bicylindre, et même si celui-ci fut porté pour l’occasion à plus de 600cm³, elle reste avant tout une superdeuche.
Et puis elle est aussi une voiture qui a marqué par son dessin. Dernière réalisation de Bertoni, sa lunette arrière inversée dans le style des Ford Anglia fait forcément parler (autant que ses soucis de jeunesse). À tel point qu’une version break viendra à sa rescousse, avec une ligne plus consensuelle.
Ici c’est une auto de 1965 qui est proposée. Une des premières Ami 6 en fait, avant que le break ne la propulse en tête des ventes en 1966 (en fait c’est surtout un souci de comptage des ventes des R4 4cv et 5cv mais passons).
Cette voiture totalement restauration et en certificat d’immatriculation collection est prête à repartir sur les routes.



4, ultra luxe : la Rolls Royce Silver Cloud III
Même de loin, vous aurez reconnu une Rolls avec sa calandre massive à barrettes verticales. Attention, parce que le reste de la ligne était en fait partagé avec sa cousine la Bentley S.
Cette voiture luxueuse, forcément c’est une Rolls, apparaît en 1955. La ligne est déjà là et cette limousine de 5,4m de long pour 1,9m de large pèse tout de même près de deux tonnes ! C’est un 6 en ligne de 155ch qui lui permet des performances très correctes.
Le moteur est une amélioration de la Silver Cloud II qui apparaît en 1959. Il cube alors 6,2 litres et permet de dépasser les 180 km/h… avec une voiture qui dépasse les deux tonnes !
La Silver Cloud III apparaît en 1963, l’année de l’exemplaire qui nous intéresse aujourd’hui. Pour gagner un peu de poids, on a diminué les dimensions sans que ce ne soit très notable. Par contre, le passage aux 4 phares à l’avant se remarque. Le V8 est toujours de la partie mais offre encore plus de puissance. C’est l’aboutissement de la série qui ne sera remplacée qu’en 1965 par la Silver Shadow.
Au total les Silver Cloud auront été produites à un peu plus de 2000 exemplaires par série. Celle qu’on vous présente est certifiée ASI (elle est italienne et c’est l’équivalent de la FFVE). Le moteur a été entièrement refait et tout fonctionne y compris les équipements de grand luxe que sont la clim, les vitres électriques et la direction assistée.



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