Qu’est-ce que ça fait plaisir ! La grande fête attendue a bien eu lieu sur le circuit Paul Ricard. Le Grand Prix de France Historique 2025 a attiré les voitures, les pilotes renommés et anonymes et une foule extrêmement nombreuse. Même si la météo a été menaçante jusqu’à devenir carrément mauvaise, cela n’a pas pu gâcher la fête. Une fête qui a mis des milliers de sourires sur les visages et c’était vraiment mérité. On vous emmène faire le tour de tout ce qu’il y avait… et heureusement qu’on avait trois jours devant nous !
Au sommaire
Un Vendredi quasiment parfait
Ce 25 Avril le soleil planait sur le circuit Paul Ricard. Qui dit soleil dit foule. Certes, ce n’était qu’une première journée mais les spectateurs étaient déjà au rendez-vous en ce premier jour du Grand Prix de France Historique 2025. Pourtant, il n’y avait aucune course au programme, seulement des essais et les premières séances qualificatives… et en plus, on ne pouvait accéder au circuit que si on avait préalablement opté pour un pass 3 jours !
On commence doucement, par les à-côtés. Oui, il y a déjà de l’animation en piste et les spectateurs se sont massés dans les tribunes et sur les différentes buttes qui entourent le circuit. À l’intérieur du circuit, sous les arbres, il y a aussi du monde. Tout près, on retrouve un vaste espace qui regroupe les exposants. Les food-trucks sont près à absorber la demande (en tout cas essayer) tandis que les vendeurs de miniatures, de vêtements, d’œuvres d’art sont également prêts. On retrouve aussi quelques voitures exposées comme cette Shadow DN3 ou une McLaren Peugeot.








La grosse expo de Renault
Au centre de cet espace du Grand Prix de France Historique 2025, on retrouve une tente plus large que les autres. C’est à l’intérieur que The Originals Renault – La collection (ne dites plus Renault Classic) a élu domicile pour 3 jours avec une exposition sublime. Ces voitures là, on ne les verra pas en piste… mais comme on les voit rarement, en général, on va en profiter.
Le panorama est superbe avec une vraie frise chronologique des modèles qui ont marqué l’histoire du constructeur au losange en F1. Le tout est agrémenté par des photos historiques et des casques d’époque posés sur certaines voitures.
On débute logiquement avec les deux premières, d’abord l’Alpine A500 et celle qui en découla, RS01, la première F1 à moteur Turbo de l’histoire. On reste dans l’ambiance jaune et noire avec les deux suivantes, une RS10, la première F1 Turbo victorieuse cette fois, et RE40 qui permit au constructeur de terminer 2e en 1983.





On entre ensuite dans l’époque où Renault fut motoriste. Williams et Benetton s’exposaient au Grand Prix de France Historique 2025 avec des autos… titrées tout simplement ! On débute avec la Williams FW14B (titre pour Mansell et pour l’équipe) on poursuit avec la FW15C (titre pour Prost et pour l’équipe), avant de faire une pause avec la Benetton B195 (titre pour Schumacher et pour l’équipe).
On retourne ensuite chez Williams avec la FW18 (titre pour Hill et pour l’équipe) et la FW19 (titre pour Villeneuve et pour l’équipe) avant de conclure en revenant au 100% Renault avec la R26 titrée avec Alonso (et titre constructeur) en 2006.






Ce n’est pas tout à fait fini puisqu’on ajoute encore 4 véhicules. Le plus regardé, c’était l’Espace F1, le fameux délire de 1994. Devant on retrouvait trois monoplaces. On retournait en 1981 et 1982 avec RE30, pilotée par Arnoux et Prost (3 victoires), on poursuivait avec RE50 (Tambay-Warwick 1984) et on terminait avec RE60 (Tambay-Warwick 1985).






Un tour en piste
Le programme de ce Vendredi est plus light, pas trop de parades, mais de l’activité en piste. Direction la piste sur les coups de 17h pour retrouver un premier plateau de monoplace. Il n’y a pas que des F1 au Grand Prix de France Historique 2025 et les deux premiers plateaux le montrent.
D’abord on s’attarde sur le plateau F3 Classic avec des monoplaces d’avant 1985. March, Chevron, Alba, Ralut, Dallara, Argo, motorisées par Alfa Romeo, Toyota, Volkswagen, ça tourne fort et ça promet pour les courses !





Toujours pas de F1 au Grand Prix de France Historique 2025 mais d’autres voitures très appréciées : les Groupe C. Le plateau est maigre, comme souvent avec ces machines des années 80 avec 15 voitures engagées. On y retrouve évidemment une Porsche 962 (avec Gérard Lopez au volant) mais aussi des Nissan, Lola, Toyota, Lancia (Thierry Boutsen) ou Jaguar (Zak Brown) et les incontournables Spice.






Arrive un plateau de démo. C’est celui des monoplaces de plus de 2 litres. On y retrouve une F2, des Panoz de SuperLeague, une Lola d’Auto GP, deux F3000, des Formule Renault 3.5 et surtout des F1 particulièrement attendues avec notamment une Ferrari 312, une 312 T5, une McLaren M26, une Lola Larousse ou encore une Renault RS10 pilotée par Victor Jabouille (le fils de…).









De l’activité dans les stands
La première journée du Grand Prix de France Historique 2025 et déjà, il y a du travail pour les mécano. Alors que le soleil se couche et que les tribunes se vident, c’est l’heure pour ces hommes de l’ombre de tout vérifier. Les carrosseries sont enlevées dans la pitlane et s’exposent au soleil. Dans les box, on travaille. Ici on change une boîte de vitesse, là on fait les niveaux ou on vérifie les freins. Même pour les autos uniquement là pour la démo, ça ne rigole pas.










Samedi : la foule au Grand Prix de France Historique 2025
Il fallait arriver tôt sur le circuit Paul Ricard en ce deuxième jour de l’événement. Les accès ont vite été saturés et certains ont mis plus de deux heures à accéder à l’événement au lieu des 15 minutes prévues ! En attendant que cette foule n’arrive, direction les paddocks. Totalement ouverts, on peut y admirer les mécanos à l’œuvre. Certains sont déjà en prégrille de la course de F2 tandis que d’autres s’affairent sur les voitures pour les roulages prévus plus tard dans la journée. Personne ne chôme !









Ensuite direction un espace club qui s’est monté le matin même. La veille, il y avait déjà quelques Renault 5 Turbo regroupées pour le Grand Prix de France Historique 2025. Cette fois, elles sont bien plus nombreuses. Turbo « 1 » (dont la 001), Turbo 2, 8221, Maxi ou Tour de Corse, les livrées sont différentes et les propriétaires ont le sourire.
Pourquoi les avoir installé là ? En fait il ne sont qu’à quelques encablures du podium du Grand Prix de France Historique 2025 et, juste à côté, on retrouve la nouvelle Renault 5 Turbo 3E dans sa vitrine.





Des parades de haut vol
Retour aux stands. Tandis que la pause dominicale approche de sa fin sans que la queue n’ait désemplie aux food-trucks, c’est l’heure de la préparation pour la parade « Fast & Famous ». Dans le stand Renault, René Arnoux se prépare pour prendre le volant de la RE40, Victor Jabouille se prépare pour piloter la RS10 et Frank Montagny se met au volant de la R25 qu’il a connu en tant que 3e pilote de l’écurie.
Ce sont ensuite les monoplaces françaises qui s’élancent les premières sur la piste du Paul Ricard pour quelques petits tours salués par le public.






Juste après, c’est au tour des autres pilotes de s’élancer. Jacques Villeneuve est au volant de la 312 T5 et Adrien Tambay dans la McLaren M28, deux voitures pilotées à l’époque par leurs pères respectifs. Alain Prost s’est glissé au volant de la MP4/3 et on retrouve Mark Weber au volant d’un proto (son ancienne Jaguar ayant connu un souci mécanique la veille lors de son time attack) qui fait le taxi pour David Coulthard.
On ajoute un passager de marque, Charles Leclerc, à bord d’une Ferrari 330 P4 au glorieux palmarès.





Une fois toutes ces autos mises en grille et après une marseillaise lancée par l’équipe de Viry-Chantillon à coups de V10, une fois l’ovation du public reçue par les pilotes, c’est l’heure de reprendre le programme de courses du Grand Prix de France Historique 2025.
L’après-midi commence fort avec le 2e « Grid Walk » du jour (après les Groupe C le matin). Le principe ? Les autos du Grand Prix de France Historique 2025 sont placées sur la grille et une partie du public et le VIP peuvent arpenter la grille et approcher de près les voitures (et les pilotes) juste avant leur départ.







En piste !
Une fois la grille évacuée, c’est le départ de cette course de F1 d’avant 1985. Ligier, Lotus, Tyrrell, Arrows, Trojan, March sont lancées. Le bruit est superbe mais on voit peu de batailles acharnées. Encore plus qu’en Grand Prix moderne, on ne veut pas casser le matériel ! Pour autant, même avec une majorité de V8 DFV au départ, certains soucis mécanique peuvent arriver.
Si vous voulez tous les résultats des courses du Grand Prix de France Historique 2025, ça arrive un peu plus tard dans un autre article que nous prépare Raymond.







On reste en piste pour voir arriver des monoplaces plus modernes. C’est le « time attack » (on ne fait pas la course, on ne vise que le chrono) et on retrouve quelques F1 (Williams ou Toro Rosso) au milieu de voitures de GP2 ou encore de SuperLeague, etc. Dommage que Klaas Zwart et sa Jaguar au V10 si mélodieux n’aient pas été au départ de cette deuxième séance du Grand Prix de France Historique 2025.





On poursuit avec la première course des F3 Classic. Ce plateau, habitué à l’Historic Tour également organisé par HVM, en est sorti cette année pour avoir son propre calendrier. Pour ce Grand Prix de France Historique 2025, ils sont nombreux et ça bagarre dur en tête comme à l’arrière.





Après deux nouvelles parades, voilà le gros morceau de la journée. C’est avec les 200km du Grand Prix de France Historique 2025 que va se terminer cette journée de samedi. C’est évidemment une course d’endurance mais elle n’est pas forcément facile à lire. Pourquoi ? Parce que le plateau est très disparate. Il accueille aussi bien les habitués de ces 200 Km lors des manches de l’Historic Tour que des invités… et les autos sont très variées.
On retrouve ainsi des protos avec des Lucchini, une TOJ, des Tiga, Lola ou Chevron que des GT allant des Porsche 935 et 930 aux 996 Cup et même des Honda Civic ou une Cobra Daytona !







La course est finalement assez peu disputée. Très vite, les leaders s’affirment et les écarts varient. Dites vous que le meilleur temps est obtenu par la Viper de Lopez et Fassler en 2:10 tandis que la Triumph Dolomite tourne en plus de 3 minutes… mais sous les ovations du public du Grand Prix de France Historique 2025, notamment dans la tribune « burger ».
Les arrêts aux stands rebattent les cartes mais ce sont surtout les nombreux abandons qui vont influer sur le classement. Début d’incendie sur une Marcos, pannes diverses allant de la pression d’huile à des boîtes récalcitrantes, on ne parle même pas des nombreux tête à queue… mais on n’a pas vu d’accrochage !











Dimanche : le Grand Prix de France Historique 2025 et les éléments
C’était une promesse faite par la météo : la journée de dimanche allait être plus que perturbée ! Et bien on vous le dit tout de suite : c’était vrai ! La menace était suffisamment forte pour faire peur aux spectateurs, moins nombreux. Il faut dire que les possesseurs de pass 3 jours avaient déjà eu une bonne dose de Grand Prix de France Historique 2025 sans vouloir se mouiller. Finalement, c’est en fin de matinée, alors que la pluie n’avait déposé que quelques gouttes sur la piste, que les tribunes se sont finalement remplies.
En attendant que l’activité ne commence en piste, direction un autre espace d’exposition : celui des clubs. C’est un mélange de voitures sportives et d’anciennes qui nous attend derrière la butte/tribune de la ligne droite des stands. Justement, quelques stands sont aussi de la partie tandis que la fête foraine attend les enfants.












Journée piste !
Après deux parades, ce sont les Formule Junior avec le Lurani Trophy qui lancent les courses de cette dernière journée du Grand Prix de France Historique 2025. Les petites monoplaces alternent moteurs avant et arrière. Surtout, c’est très serré et le peloton roule groupé pendant les 9 tours prévus.





Suit la 2e course des Groupe C du Grand Prix de France Historique 2025. La Porsche 962 de Gérard Lopez va faire un beau cavalier seul. Seules 11 voitures ont pris le départ et la Lola qui l’avait menacé la veille n’est plus en course (moteur Judd littéralement troué). Daniil Kvyat a tout tenté et a bien placé sa voiture mais il est finalement devancé par Zak Brown… qui s’est fait une frayeur quand quelques gouttes sont effectivement tombées.







Le plateau des monoplaces récentes suit. La grille s’est réduite mais les pilotes se donnent vraiment pour ce dernier time attack du Grand Prix de France Historique 2025 tandis que la météo se fait de plus en plus menaçante.





En fin de matinée, la grille des F2 s’ouvre au public. Les médias en profitent pour poser quelques questions à certains pilotes qui n’étaient pas là la veille tandis que les selfies sont demandés avec insistance.



La course est ensuite lancée. On va de nouveau voir quelques belles batailles mais après une interruption suite à un contact dès le premier virage. C’est chaud !






On retrouve ensuite une double parade. On commence avec Jean Alesi qui reprend le volant de la Reynard Mugen qu’il pilotait en F3000 dans l’écurie d’Eddie Jordan à qui il rend ici un hommage. Suit un passage de deux monoplaces Ferrari, Alesi prenant cette fois le volant d’une 312.



Pause de midi ? Pas vraiment ! Le Grand Prix de France Historique 2025 ouvre en fait sa piste. Les voitures présentes dans l’Espace Club vont faire deux tours du circuit Paul Ricard. On retrouve des anciennes, des modernes et des voitures dont on se demande ce qu’elles font là. En tout cas c’est varié et tout le monde a un sourire collé sur le visage au moment de rentrer se garer.







Une fois quelques baptêmes effectués, les F1 reprennent le pouvoir. Chez Renault, on retrouve Frank Montagny qui ne boucle pas un tour complet et casse le V10 de la R25 à la chicane. Victor Jabouille est toujours là mais René Arnoux a laissé sa place à Nicolas Prost.



On retrouve pourtant René Arnoux, mais il est cette fois au volant de la Ferrari 330 P4. Les autres monoplaces rejoignent les Renault pour une dernière photo de « famille » sur la grille du Grand Prix de France Historique 2025.







La course reprend alors ses droits au Grand Prix de France Historique 2025… sauf que la pluie est arrivée. On ne parle pas des petites averses reçues le matin, c’est une vraie grosse pluie qui accueille les F1 au moment de la Grid Walk de l’après-midi !
Les monoplaces partent finalement en pneus pluie avec une visibilité… très réduite ! D’autant qu’en pneus froids, les tête à queue sont nombreux. C’est un tout autre exercice qui attend les pilotes et certains renoncent plutôt que de se faire peur/mal. C’est pour nous la fin du week-end.





Conclusion :
Le Grand Prix de France Historique 2025 a tenu toutes ses promesses. Oui, on aime la bagnole en France. Après 80.000 visiteurs en 2024, on se doute que la jauge devrait se situer plus près des 100.000 cette fois-ci ! Il faut dire qu’il y avait de belles choses en piste et que la météo du dimanche n’a même pas refroidi quelques milliers de fans (bien équipés) qui n’ont rien manqué de ce week-end de passion automobile.
Vivement la prochaine… et si vous l’avez raté (et que vous en avez honte comme l’ont titré certain), préparez-vous dores et déjà pour la dernier week-end d’avril 2026 (les infos seront là) ! En attendant on se quitte avec une dernière dose de photos de ce Grand Prix de France Historique 2025.
































































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