Pour certains, c’est le graal. Souvent utilisée comme illustration quand on parle de youngtimers, la Lancia Delta Evo 2 est une voiture symbole. Son physique en impose sur les photos, elle est la dernière descendante d’une belle lignée qui s’est construit un beau palmarès en rallye, tout ça participe au mythe. Seulement, c’est typiquement le genre de voiture qui ne joue pas qu’avec son physique. Les muscles, ce n’est pas que de la gonflette et ils se doublent d’une efficacité que les photos ne peuvent traduire. Alors on se met au volant pour tâter de cet engin redoutable et redouté.
Au sommaire :
Notre Lancia Delta Evo 2 du jour
Physique assurément sportif
Notre auto du jour est rouge. C’est une configuration classique… et qui lui va bien. Après, de toute façon, les couleurs étaient limitées. La Lancia Delta HF Integrale Evolution 2 (de son nom complet) n’était proposée qu’en blanc, en bleu et en rouge en dehors des séries limitées propres à toute auto en toute fin de carrière.
Car c’est bien devant une auto en toute fin de carrière qu’on est. La Lancia Delta Evo 2 est la plus évoluée mais elle fait même de la résistance. Rendez-vous compte qu’elle est présentée après que les Delta « de base » aient laissé place à l’itération suivante. Ce sont les sous-traitants qui se chargent de son assemblage et qui produisent donc cette auto dont le physique n’a plus grand chose à voir avec la « frêle » populaire que Giugiaro a dévoilé en 1979.

Ce physique est forcément marquant. Comme on l’a dit, ce n’est pas pour rien que son image est devenue un quasi symbole des compactes sportives. On retrouve sur notre auto du jours quelques attributs qu’on avait vus au printemps dernier sur une 16V (lire : Au volant d’une Lancia Delta Integrale 16V : bien plus qu’une bombinette)… sauf que c’est bien la 16V qui les a emprunté à notre Lancia Delta Evo 2.
L’évolution stylistique est nette. La Delta est née carrée mais c’était donc à la fin des années 70. Elle ne s’est pas adoucie avec les années, au contraire. L’avant en est le parfait exemple. En réalité, niveau physique, une Evo et une Evo 2 seront similaires. Cet avant propose des feux ronds, chose qui trahit finalement l’âge de la bête dans les années 90, mais il faut se rappeler que ces feux ronds étaient une des signatures qui permettaient de distinguer une HF d’une Delta classique aux feux rectangulaires. En cas de doute, le monogramme HF jaune dans la calandre noire achève de convaincre.
Sinon, le capot est redessiné et bombé. Le pare-chocs est plus percé qu’une passoire et son rôle se rapproche plus du coupe-frite (nécessaire pour refroidir tout ce qui est derrière) que de l’organe de protection. Et puis il est large, très large, puisqu’il rejoint les ailes avant très marquées. De l’avant, ça se voit déjà. Après, il faut dire qu’entre la 4WD de 1986 et notre Lancia Delta Evo 2 la voie avant a gagné pas loin de 10cm !



Le profil est celui d’une voiture de rallye, clairement. Alors, oui, Lancia n’est plus officiellement en rallyes mais l’Evoluzione décroche bien le titre en 1992. Et ça se voit sur le profil de notre auto. L’avant est donc costaud, on l’a dit, avec un porte-à-faux assez prononcé et des roues rejetées juste devant les portes. D’ailleurs, ces portes sont à noter. Beaucoup de compactes déclinaient leurs version les plus sportives en 3 portes (l’Escort par exemple) mais la Delta est restée une 5 portes, un argument commercial intéressant pour la Lancia Delta Evo 2 qui propose une belle habitabilité tout en étant moins longue que la ford, justement.
Ça se voit à l’arrière ou le passage de roue se découpe dans la porte. Un passage de roue évidemment élargi, comme l’avant mais et une carrosserie bien dessinée. Les roues de la Lancia Delta Evo 2 sont également à noter puisque l’Evo 2 se distingue de l’Evo 1 en passant aux 16″. On remarque aussi le bouchon de réservoir, signature des versions sportives de la Delta.

L’arrière ne va pas faire plus fin. Les ailes élargies se voient bien… et l’âge de l’auto (de base) se lit aussi. Ce hayon plat n’a pas changé et fleure bon les années 80. Et puis l’auto est simple. Pas de grosse pelle à tarte comme chez les concurrentes, la Lancia Delta Evo 2 se contente d’un becquet au sommet du hayon. Pas de gros diffuseur non plus, le bas du pare-chocs est simple, avec juste un gros passage pour le gros pot d’échappement. Le monogramme Lancia est discret, pas de signe de la Delta ni de l’évolution mais le monogramme bleu Integrale est bien au rendez-vous.
En bref, la Lancia Delta Evo 2 s’est musclée, c’est indéniable. Impossible de la confondre avec une Turbo DS (oui oui, diesel) ni avec ses ancêtres, qui n’ont que 7 ans de plus, HF 4WD. Heureusement qu’elle a évolué d’ailleurs, il faut bien la démarquer de la Delta de base qui fut sacrée voiture de l’année en 1980 et puis il faut justifier cette continuation de la série. Le fait est que ça marche et qu’on comprend ce statut d’image d’Epinal de la bombinette sportive-agressive.



Intérieur : de gros efforts
Les versions sportives de la Delta se démarquaient donc par leurs performances. Mais elles étaient aussi les plus chères de la série et donc les versions haut de gamme. On ne pouvait pas laisser l’acheteur se retrouver avec un intérieur trop classique et de vrais efforts ont été faits. Notre Lancia Delta Evo 2 montre un intérieur qui n’a plus rien à voir avec une Delta 1300 de 1980 ni même avec la version revue et corrigée de 1986.

Si l’extérieur de la Lancia Delta Evo 2 est similaire à celui de l’Evo 1, on trouve un intérieur différent sur plusieurs points plus ou moins visible. On commence par celui qui l’est le moins : sur l’Evo 2, la clim est de série. Ok. Merci… mais c’est pas forcément ce qu’on cherche le plus. Les deux autres différents se ressentiront bien plus au niveau de la conduite. On parle d’abord des sièges Recaro revêtus d’Alcantara dont le dessin a été revu pour les rendre plus larges au niveau des omoplates tandis que le volant Momo, tout petit, est propre à cette série (d’origine en tout cas).
L’instrumentation est complète. Là-dessus, pas de miracle, l’auto n’a pas évolué depuis des années. On trouve le tachymètre à gauche et le compte-tours à droite. Étonnant pour une voiture sportive non ? En fait, au centre, c’est le mano de pression de turbo qui attire l’attention. Il est entouré d’une série de voyants et les manos inférieurs sont le témoin de charge, la jauge de carburant (à surveiller, la Lancia Delta Evo 2 est gloutonne) et la température d’eau. Heureusement, à côté de ce premier bloc on retrouve deux infos supplémentaires réservées aux voitures sportives : la pression et la température d’huile.
Cet intérieur, franchement, il se remarque. On en a vu des compactes sportives proposer du noir et encore du noir. La couleur de la sellerie (et son état) sont marquants. Si le tout manque de détails distinctifs, on a une ambiance particulière et agréable… voire accueillante. Le gros plus, ce sera évidemment l’habitabilité et la luminosité. Les vitres sont grandes et laissent bien passer la lumière. Et puis le fait d’avoir vraiment 5 portes permet d’avoir vraiment 5 places accessibles. Oui, en fonction de la composition du foyer, ça peut être un plus… ou un moins si vous ne pouvez jamais partir rouler tout seul !




Technique : est-ce encore une Delta ?
On vous l’a dit, en 1980, la Lancia Delta est sacrée voiture de l’année. C’est alors… une Ritmo rebadgée. C’est un sacré raccourci mais le fait est que la base et les moteurs sont repris chez Fiat, avec une petite louche de chevaux en plus. C’est suffisant pour une traction milieu de gamme. Et puis avec l’arrivée du turbo, d’abord sur un 1600 puis sur le 2L, ça dérape. Résultat, la puissance ne cesse de grimper et notre Lancia Delta Evo 2 est évidemment la plus puissante (et performante) de la gamme avec 212ch.

Finalement, ça fait peu d’évolution comparé aux 210ch de l’Evo 1. Mais c’est un sacré défi en fait. L’Evo 1 n’était plus commercialisée sur de nombreux marchés européens quand arrive la Lancia Delta Evo 2 parce que l’Evo 1 se passait de catalyseur. Donc la gageure de l’Evo 2, c’est de recevoir ce catalyseur et de travailler correctement sur la gestion du moteur pour être encore plus puissante. Le couple passe, lui de 304 à 314Nm. La transmission, elle, se fait toujours par une boîte 5 et les 4 roues motrices, évidemment, permanentes depuis la 4WD.
On remarque que sous le capot, il n’y a plus beaucoup de place. Les tubulures du turbo sont situées juste derrière le radiateur pour lui permettre de respirer et refroidir un minimum. On remarque aussi la barre anti rapprochement. D’ailleurs, les trains roulants ont été soignés progressivement. On vous l’a dit, les voies sont plus larges à chaque génération. Entre la Lancia Delta Evo 2 et sa devancière, ça ne se compte qu’en millimètres, mais ça compte.
En tout cas la fiche technique est affriolante et le souvenir de la 16V est toujours là. Du coup, c’est carrément alléchant. On va rouler.


Au volant de la Lancia Delta Evo 2
C’est parti. Oui, je vais me répéter, mais je retrouve l’agencement de l’intérieur de la 16V et, globalement, la même position de conduite même si quelques détails ont changé. C’est toujours simple de s’installer à bord et le moteur démarre toujours au quart de tour. Il faut bien que ces autos « pas si anciennes » aient des avantages.
Du côté des autres avantages, on ne tarde pas à les ressentir sur la route. La belle rouge est à l’aise dans la circulation moderne. Ses performances l’aident, évidemment puisque ce n’est pas au volant d’une Lancia Delta Evo 2 que vous allez avoir l’impression de créer un bouchon. En ville, elle sait se montrer facile. Déjà, il faut rappeler qu’avec ses surfaces vitrées tirées des années 80, elle offre une bien meilleure vue sur l’extérieur que n’importe quelle voiture moderne.
Ensuite, elle sait se montrer docile et évoluer sur un filet de gaz. Le couple aide à ne pas avoir à trop mouliner du levier de vitesse dont la prise en main est exquise avec cette forme ergonomique qui accueille le pouce. Il tombe sous la main et ne va servir qu’aux stop, aux feux… et au moment d’aborder les inévitables ralentisseurs. Ceux-ci montrent que la suspension reste sèche mais il en faudra plus pour vous tasser les vertèbres… sauf si vous arrivez trop vite, ce qui n’est pas recommandé vue la garde au sol de la Lancia Delta Evo 2.
Même en sortant de la ville, on est au volant d’une compacte très classique quand on roule sans forcer du pied droit. L’italienne a donc le surplus de performances qui permet d’oublier que c’est une voiture de plus de 30 ans. Seuls quelques craquements viennent troubler le tableau mais même le moteur sait se faire discret. Oh, rien de dramatique, la sonorité de notre Lancia Delta Evo 2 est suffisamment suggestive pour qu’on ne la confonde pas avec une 1300 pour autant. Le confort est bon et on s’imagine facilement en route vers le bord d’une spéciale avec 4 copains à bord.


Après, les copains vont finir par tirer la gueule. Oui, on est à bord d’une Lancia Delta Evo 2. Vous n’avez pas besoin de l’avoir survendue auprès de l’assemblée. Non, sa réputation vous a largement précédé et pour beaucoup ça reste une voiture de rallye qu’on aurait posé sur la route ce qui n’est ni complètement vrai ni complètement faux. Il va donc falloir l’exciter un peu.
Comme souvent, ça passe d’abord par une accélération un peu plus prononcée à un redémarrage. La première pousse, la seconde aussi et l’aiguille du mano de turbo commence à bouger. Le moteur n’est pas creux à bas régime et l’italienne accélère dès qu’on appuie sur la pédale de droite. Même en relance, c’est efficace. Pour autant, il peut certainement faire encore mieux.
Alors j’y vais franchement. Un rapport de moins et pied au plancher, la Lancia Delta Evo 2 détale. Le turbo ne tarde pas à se mettre en action. Le Turbo Lag n’est pas si prononcé, il faut dire que Lancia a travaillé le sujet depuis la HF Turbo originelle et que 4 générations sont arrivées depuis. Donc on sent bien le turbo se mettre en route mais ce n’est pas assez violent pour qu’on se fasse peur. Ça pousse fort et, après 2500 tours, quand le couple maxi est atteint, le punch du 4 pattes est toujours au rendez-vous. Aucun souci de motricité, évidemment, puisque les 4 roues motrices jouent parfaitement leur rôle.
Ça pousse, ça pousse et ça repousse. Autant vous dire qu’il faut garder un œil sur le tachymètre autant que sur le compte-tours pour éviter toute mauvaise surprise. La Lancia Delta Evo 2 n’est pas une voiture qui va vous permettre d’établir un record de vitesse de pointe, elle est donnée pour 218km/h « seulement ». Pour autant, elle pousse très fort… et ne demande que 45s pied au plancher et avec les rapports passés au bon moment pour atteindre les 200. Oui, quand même.


Néanmoins, la Lancia Delta Evo 2 n’est pas qu’un moteur. C’est déjà ce qui m’avait frappé avec la 16V. Le châssis, c’est quelque chose. Voilà les virages qui arrivent. La 16V m’avait laissée l’impression d’un train. On était sur des rails et rien ne pouvait nous faire dévier. L’Evo 2 repose sur des voies encore plus larges alors ça devrait être encore plus impressionnant. Pas besoin de tourner autour du pot : ça l’est.
Pas besoin d’aides électroniques dans cette compacte là. Le freinage en entrée de virage est fort. Au début, ça couine un peu, signe qu’on a soigné le choix des plaquettes. En tout cas ça ne dure pas très longtemps et la Lancia Delta Evo 2 ne perd pas d’efficacité pour autant lorsque les freins sont al dente. La direction est parfaite. J’aime les grands volants et celui-ci est petit mais il est précis et remonte largement assez d’informations.
Même avec un rythme élevé, l’italienne ne bouge pas. La tendance est plutôt au sous-virage… mais une fois la corde passée, les 4 roues motrices et le pied droit sont là pour reprendre le pouvoir. La trajectoire est respectée et la Delta se jette vers le prochain tournant. On a beau répéter l’exercice, en accélérant de plus en plus, on a l’impression que rien ne va venir contrecarrer notre volonté de passer fort. C’est impressionnant et surtout très sécurisant. On n’a pas l’habitude de noter l’efficacité des voitures qui nous passent entre les mains mais cette Lancia Delta Evo 2 serait dans le haut du panier, devant des voitures plus performantes sur le papier d’ailleurs.


L’amusement continue. Il faut dire que chaque virage est l’occasion de passer fort et que la caisse n’est pas avare en sensations. Le maintien est heureusement parfait dans ces Recaro presque trop étroits pour mon postérieur. Et puis, une fois le virage passé, on relance. Et là c’est au punch du moteur de nous faire plaisir.
Même en baissant le rythme, la Lancia Delta Evo 2 reste plaisante. On avance en respectant, évidemment, les limitations mais ça comprend aussi une bonne dose de virages dans lesquels un SUV haut sur pattes planterait les freins. L’italienne retrouve son statut de voyageuse rapide. De TGV en fait !
Conclusion
La Lancia Delta Evo 2, c’est l’aboutissement d’une lignée. L’image d’Epinal de la young sportive, elle la véhiculera encore pendant des années (après ça dépend, une fois de plus, de ce qu’on range dans cette catégorie). La montrer en photo sera toujours impressionnant, avec ses muscles saillants et son design un tantinet vieillot qui fait tout de même le job.
Mais c’est vraiment en passant derrière le volant qu’on va pouvoir se rendre compte des qualités de la Lancia Delta Evo 2. Démonstrative tout en restant facile, c’est vraiment son efficacité qui impressionne. La 16V avait placé la barre haut mais cette Evo 2 fait encore mieux. C’est bluffant et addictif.
Les plus de la Lancia Delta Evo 2 | Les moins de la Lancia Delta Evo 2 |
---|---|
Sa facilité de conduite | Son prix d’achat |
Ses performances | Sa rareté |
Sa polyvalence | En trouver une nickelle |
L’impression de sécurité | |
Gueule charismatique |






Fiche technique | Lancia Delta Evo 2 |
Années | 1993-1995 |
Mécanique | |
Architecture | 4 cylindres en ligne |
Cylindrée | 1995 cm³ |
Alimentation | Injection et Turbo |
Soupapes | 16 |
Puissance Max | 212 ch à 5750 trs/min |
Couple Max | 314 Nm à 2500 trs/min |
Boîte de Vitesse | Manuelle 5 rapports |
Transmission | 4 roues motrices |
Châssis | |
Poisition Moteur | Transversale avant |
Freinage | Disques Ventilés AV et Pleins AR |
Voies | AV 1506 mm / AR 1504 mm |
Empattement | 2479 mm |
Dimensions L x l x h | 3898 x 1767 x 1365 mm |
Poids (relevé) | 1400 kg |
Performances | |
Vmax Mesurée | 218 km/h |
0 à 100 km/h | 6,7s |
400m d.a | 15,1s |
1000m d.a | 28s |
Poids/Puissance | 6,6 kg/ch |
Conso Mixte | ± 11 litres / 100km |
Conso Sportive | ± 22 litres / 100 km |
Prix | ± 100.000 € |
En bonus : l’essai en vidéo
Cette belle italienne méritait qu’on l’entende ! Elle est en vidéo dans les 4 points avec une belle partie dédiée à l’histoire de la Delta et ses déclinaisons sportives.
S’offrir une Lancia Delta Evo 2
On l’a évoqué, la Lancia Delta Evo 2 n’est pas que l’ultime évolution en terme de performances, elle l’est aussi au niveau du prix. Pour vous replacer dans l’évolution du modèle, une 4WD débute entre 15 et 30.000€ en fonction de l’état et on monte un peu avant d’arriver aux 8V et de franchir un palier pour toucher les 16V qui démarrent entre 20 et 30.000€ mais peuvent chercher les 50.000€ si l’état le permet.
Pour les évolution, c’est plus élevé. L’Evolution « I » débute autour des 40-45.000€ et les plus belles dépassent les 90.000€. Pour notre Lancia Delta Evo 2 on vise encore plus haut puisqu’on démarre autour des 50.000€ pour une voiture très imparfaite. Ensuite, les prix grimpent et on arrive déjà au-dessus des 70.000€ pour une voiture en très bon état.
Une auto dans l’état de la notre, sans défaut, d’origine, relativement peu kilométrée, jamais maquillée se place dans le haut du panier les cote est autour des 100.000€. Pour être précis, notre voiture du jour sera proposée aux enchères chez Osenat avec une estimation comprise entre 90 et 110.000€. Vous aurez toutes les infos ici (catalogue en cours de finalisation).
Du côté des choses à surveiller on trouve une bonne nouvelle côté corrosion puisque, à défaut d’en être totalement protégée, la qualité des traitements a progressé au fil des ans et les dernières Delta, notre Lancia Delta Evo 2 est même LA dernière, sont mieux loties. La peinture s’est également améliorée niveau qualité. Par contre, le Turbo demande toujours autant d’attention au niveau de son entretien mais aussi de son usage avec des temps de chauffe et de refroidissement qui doivent être respectés. C’est à surveiller de très près. Un carnet d’entretien parfait sera également un gros plus.
Un grand merci à l’équipe d’Osenat Automobiles pour avoir calé cet essai.







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