Essai d’une Sunbeam Alpine, un roadster anglais (injustement) méconnu, ça existe !

Publié le par Benjamin

Essai d’une Sunbeam Alpine, un roadster anglais (injustement) méconnu, ça existe !

Quand on pense à Sunbeam et à un nom de voiture bien française, on pense à Talbot (et c’est d’ailleurs une erreur puisque ce nom est typiquement anglais). La Sunbeam Alpine, elle, reste dans l’ombre. Pourtant c’est un cabriolet fait pour prendre le soleil. Un cabriolet qu’on voit peu par chez nous. Tellement qu’on pense facilement à la première itération rendue populaire par La Main au Collet. Sauf que là, la maison Osenat nous propose l’essai d’une auto de la deuxième série. Une auto qui est donc méconnue et qui intrigue forcément. Alors on va aller prendre l’air et voir ce qui en ressort.

Notre Sunbeam Alpine du jour

La Sunbeam Alpine a fait du chemin entre ses débuts et notre auto du jour. Quand les berlines Sunbeam-Talbot (dans cet ordre) brillèrent à la coupe des Alpes, on décida que le cabriolet dérivé, qui avait des envies de sport, allait recevoir ce patronyme. C’était en 1953 et la Sunbeam Alpine de première génération était née. C’est cette version qu’on a pu voir dans La Main au Collet avec Grace Kelly sur les hauteurs de Monaco. Sauf qu’elle ne resta en production que deux ans pour 1582 exemplaires. Un petit chiffre comparé aux 69.251 exemplaires produits de la deuxième itération, notre auto du jour.

C’est donc une Sunbeam Alpine Serie II qu’on a entre les mains. On pourrait dire une Sunbeam Alpine Serie II, Serie II en fait. Sur le style, cette Serie II n’a aucun impact. Notre auto du jour reprend la ligne de la Serie I apparue en 1959. D’ailleurs, ce style a quelque chose de français. En fait c’est le studio de Raymond Loewy qui collaborait avec Sunbeam à la sortie de la guerre et qui fut impliqué dans le dessin de notre auto du jour.

C’est un dessin agréable qu’on a sous les yeux. C’est même difficile de se dire qu’il est de 1959 puisque les autres roadsters anglais de l’époque, MGA, Austin-Healey 100 ou Triumph TR3A, paraissent bien plus datées en comparaison. La raison est relativement simple : ces autres roadsters anglais proposent des lignes dans lesquelles les courbes sont omniprésentes. Sur la Sunbeam Alpine, les lignes sont plus tendues et nous placent directement dans les années 60.

On voit d’abord cela aux phares. Verticaux, placés hauts, ils démarrent les ailes qui se poursuivent presque horizontalement vers l’habitacle. Le capot est plongeant, siglé et n’est séparé de la calandre que par une mince bande marquée Sunbeam, en toutes lettres, histoire de bien identifier la marque de l’auto. La calandre est large et fine qui repousse les petits clignotants sous les phares. Elle est bien soulignée par un épais pare-chocs chromé et ses butoirs. En dessous, on note une entrée d’air mais on limite les fioritures.

Cet avant, il était moderne en son temps mais ne manque pas d’inspiration. Certains y verront une Ford Thunderbird et certains penseront à une voiture plus récente, la Honda S800.

Côté profil, la simplicité saute aux yeux. La ligne amorcée par les phares court sur toute la voiture. Pas besoin de baguette pour la rehausser. D’ailleurs, aucun ornement n’est présent, les seules touches chromées sont le rétro et le monogramme Alpine sur l’aile. On remarque un autre détail qui fait de la Sunbeam Alpine une voiture plus moderne dans son dessin que ses contemporaines : les roues n’ont pas de rayon. C’est un détail, mais il est marquant.

Autre détail, moins marquant parce qu’il ne se voit justement pas : la capote. Sur la Sunbeam Alpine, elle disparait complètement sous trois capots ce qui affine indéniablement la ligne, bien plus qu’un couvre capote traditionnel.

Si l’avant de la Sunbeam Alpine a peu évolué durant sa carrière, à partir de la Serie IV de 1964 et jusqu’à la Série V qui termine sa carrière en 1968 on a changé l’arrière. Finalement, c’est l’angle qui paraît le plus daté sur notre Sunbeam Alpine de 1962. La cause ? Ces ailerons hauts et pointus, largement inclinés. On ne peut pas les manquer surtout que les feux prennent toute la place.

Là aussi on retrouve un pare-chocs épais et chromé. La malle retombe comme le capot et la marque est bien visible. Le tout reste quand même simple mais élégant, sans fioritures et moderne.

On note au passage qu’on a réalisé cet essai après avoir déposé le hard-top. L’idée était de profiter du soleil mais ce toit rigide est tout aussi élégant et ne casse pas les lignes de la Sunbeam Alpine.

Technique : savant assemblage

La Sunbeam Alpine, c’est typiquement le genre de roadster dérivé de la grande série. Le groupe Rootes qui l’a produit avait également les marques Hillman ou Humber au catalogue. Le moteur en fait partie mais ce n’est qu’une petite partie.

Commençons par éluder cette question du moteur. C’est ici un 4 cylindres. Contrairement au gros cube de la première Sunbeam Alpine (2267cm³), il revient à une cylindrée plus classique pour un petit roadster. En 1959 on cubait 1494cm³. Sur notre auto de 1962 on était passé à 1592cm³. Avec ses deux carbus, il sort 80ch à 5000 tours et 127,5 Nm de couple envoyés sur une boîte 4 rapports avec l’overdrive en option. Pas de quoi en faire un foudre de guerre mais ça permet de dépasser les 150 km/h.

On note au passage que la Serie III n’évolue pas, que la Série IV atteint 82ch (avec une boîte entièrement synchro) et qu’il faut attendre la Serie V et ses 1725cm³ pour atteindre 93ch. Si ce n’était pas suffisant, la gamme comprenait tout de même la Sunbeam Tiger aux V8 Ford, beaucoup plus généreux côté puissance.

Pour le reste de la technique, on attaque donc l’assemblage. Le châssis de la Sunbeam Alpine est celui, raccourci, de la Hillman Husky… break. Les trains roulants sont ceux de la Sunbeam Rapier avec pour principal changement l’adoption de freins avant à disque fabriqués chez Girling. Un assemblage qui intrigue sur le papier, il va falloir tester pour voir si ça marche.

Intérieur : dans le ton

La simplicité de la ligne extérieure de la Sunbeam Alpine se retrouve dans le dessin de l’intérieur. Un bon exemple : les panneaux de porte totalement lisses. Le reste est certes simple mais bien pensé.

La Sunbeam Alpine s’est faite remarquer à sa sortie avec un bon équipement. Les 6 cadrans sont un bel exemple et on s’étonne même de trouver de si gros cadrans pour la température d’eau ou la jauge de carburant. On note au passage que le tachymètre propose MPH et Km/h. Quelques boutons permettent d’actionner phares et essuie-glace, le tout est intégré à une planche noire texturée qui garantit une absence de reflets.

Le levier de vitesse est plié et dirigé vers l’arrière, histoire d’éviter de taper dans la planche de bord, même si des bourrelets la protègent. Les sièges sont fins et, si on trouve de l’espace derrière, c’est pour des bagages, pas pour des passagers supplémentaires. Petite touche de confort avec un vrai accoudoir rembourré entre les sièges et on a déjà fait le tour. Reste, là encore, à prendre le volant !

Parenthèse : une question de nom

Avant de se mettre au volant, petite parenthèse sur le nom de notre auto du jour : Sunbeam Alpine. Déjà, il faut noter qu’à son apparition, c’était la première Sunbeam « pas Talbot » depuis longtemps. Ensuite, le nom Alpine provient de la coupe des Alpes, exactement comme pour la sportive dieppoise. C’est d’ailleurs Sunbeam qui a inauguré ce nom en premier, en 1953 contre 1955.

S’il n’a pas eu d’impact sur les voitures de la marque de Rédélé, ce ne fut pas la même chose quand il devint le sobriquet des sportives de la marque Renault. C’est à cause de notre Sunbeam Alpine que la Renault 5 Alpine devint Gordini en Angleterre !

Par contre, notre auto du jour étant vraiment méconnue, un néophyte qui découvrirait la voiture par le côté aurait bien du mal à l’identifier puisque la marque n’est présente qu’à l’avant et l’arrière. Ceci dit, on referme la parenthèse… et la portière. En route.

Au volant de la Sunbeam Alpine

Avec le hard-top déposé, s’installer à bord de la Sunbeam Alpine est très facile. L’anglaise est bien pensée et on trouve vite une position de conduite acceptable. Tout ce qui ne tombe pas sous les yeux tombe sous la main et on a pas besoin d’envoyer les jambes d’un côté et les bras d’un autre pour tout manier. Nous n’avons pas encore noté une chose, bien pratique, un des précédents propriétaires a eu la bonne idée de coller de petits autocollants pour indiquer à quoi sert tel ou tel bouton. Pour ce qui est de la clé, on la trouve vite et le moteur démarre tout aussi vite.

Le son est agréable. On sent bien que la montée en régime ne s’accompagnera d’aucune symphonie et que c’est peut-être le simple fait d’être dans une voiture ouverte qui permet d’entendre le moteur comme ça, mais ça fera le job et ça se marie bien avec la ligne en fait.

Première et c’est parti. La boîte siffle mais c’est sa conception qui veut ça. Elle sert à démarrer et pas à grand chose d’autre. Il faudra l’oublier pour le reste du trajet puisqu’elle n’est pas synchronisée sur cette Sunbeam Alpine des premières années. De toute façon, elle est courte et on se retrouve vite sur le second rapport. Nous sommes en ville, pour changer. Certes, on ne va pas faire de test urbain de l’anglaise mais ça permet toujours de se tester.

On teste d’abord la direction sur laquelle on ne peut pas dire quand chose. La précision est au rendez-vous, chose qui ne coule pas de source quand on sait d’où proviennent les éléments. Le feeling est plutôt bon, la légèreté est au programme et le volant se manie parfaitement, même sans assistance. En plus, on vise bien là où on veut aller puisque la visibilité est bonne et que le gabarit de la Sunbeam Alpine est finalement bien fluet dans la circulation actuelle. On ajoute aussi un test des suspensions, sur les dos d’âne, qui ne détruiront pas la voiture, assez souple sur les appuis.

Il y a un test imprévu qui débarque : celui de l’adaptation du conducteur. Sur les premiers freinages survient une sensation bizarre. La Sunbeam Alpine reprend quelques tours… En fait c’est un « talon pointe » non voulu qui se crée. Au premier feu, on trouve la raison : la forme de la pédale d’accélérateur. Sa « tige » forme un coude qui l’approche beaucoup de la pédale de frein. Du coup, si on ne fait qu’une rotation du pied, le bord de la chaussure entraine l’accélérateur ! La solution ? Lever la jambe, et pas seulement le pied, pour que le pied soit bien droit. Faudra s’en souvenir plus tard.

En bonus ? La Sunbeam Alpine passe un test de popularité. Visiblement, elle plaît et les passants la regardent. Par contre, on peut entendre leurs réactions et à priori il n’y a pas grand monde pour la reconnaître. Pas grave. On sort de la ville, on l’éloigne des regards et on va pouvoir débuter l’exercice très égoïste de la conduite réelle de notre anglaise.

Un feu rouge et on fait parler les 4 cylindres. L’exagération est totale. Oui, l’endroit peut se révéler un bon test d’accélération et, oui, on sollicite vraiment le moteur de l’anglaise. Mais le résultat n’est pas franchement foudroyant. Si la Sunbeam Alpine arrive à démarrer de façon très correcte, c’est plutôt que sur l’autre voie ça se traine… le couple n’est pas énorme, le poids n’est pas spécialement plume, mais le résultat est convaincant.

On file désormais à vitesse de croisière. À l’ombre des arbres, et au soleil quand ils s’espacent, on ne regrette pas une seule seconde le hard-top. L’anglaise est un cabriolet très sympathique. On est vraiment les cheveux au vent… enfin surtout Guillaume dont le front est plus haut que le pare-brise tandis que les miens sont cachés sous ma casquette. Dans tout ça, les bruits d’air sont tout à fait acceptables, même sans relever les vitres et sans filet anti-remous et le moteur émet un ronronnement très agréable mais pas trop envahissant et, ce, même sans overdrive !

La case du cabriolet d’agrément, la Sunbeam Alpine la coche sans souci. Sauf que la réduite à cela, ce serait faire abstraction complète du côté sportif. Cette version succède à une auto qui avait de grandes ambitions et le mot Alpine n’est pas employé pour rien. Pourtant après un premier démarrage et avoir évolué à une bonne vitesse de croisière, le côté sportif reste un peu étranger au ressenti de la voiture. Et si on poussait un peu ?

Une fois un village passé, voici la route qu’il nous faut. On débute par une section « rapide ». Les guillemets sont de rigueur puisque le rythme n’a rien à voir avec celui d’une sportive… plus récente. Si on se replace dans le début des années 60, ça devient plus intéressant. L’accélération reste franche mais, pour ça, il faut pousser le moteur dans les tours. Les courbes rapides sont avalées et on peut alors comprendre comment on atteignait les plus de 150km/h revendiqués par la Sunbeam Alpine.

Voilà qu’arrivent des virages. Première chose à faire : se rappeler de poser le pied correctement sur le frein. Pas la peine de se faire peur, l’enchainement est long et on aborde le premier droit en faisant attention. La souplesse entrevue en ville est au rendez-vous et la Sunbeam Alpine, malgré un poids qui n’est pas pachydermique prend de l’angle. On a passé la seconde et, en restant dans les tours, la relance est réelle. En tout cas le dynamisme est bien meilleur qu’un certain roadster allemand qu’on a essayé récemment et qui proposait une puissance bien supérieure. Deuxième virage, freinage appuyé et efficace, toujours de l’angle mais l’anglaise enroule.

On répète l’exercice. L’anglaise est à l’aise. On a vu plus efficace sur des autos plus récentes évidemment, mais aussi sur des autos de l’époque. Sauf qu’elles ne sortaient pas 80ch et ne proposaient pas le même confort de roulage (et on ne parle pas de leur prix actuel). En bref, la Sunbeam Alpine s’en tire très bien. Sans affoler le moindre chrono, ce n’est pas notre but, on se fait plaisir à son volant, là c’est le but. On s’amuse et on enchaîne. La mécanique ne faiblit pas et la portion si intéressante touche à sa fin.

Alors on calme le rythme. Sans s’amuser, on peut aussi profiter. Le soleil est toujours là, le coude est parfaitement posé sur la portière et l’anglaise file sans être un ralentisseur pour tout autre véhicule aux alentours. C’est vraiment plaisant. Suffisamment pour qu’au moment où on on coupe le contact… on ait envie de repartir.

Conclusion

C’est son esthétique et le fait qu’on en voit peu qui nous a motivé pour cet essai. Objectivement, on ne s’attendait pas à trouver une auto aussi plaisante sur la route. La Sunbeam Alpine souffre d’un gros déficit d’image par rapport à d’autres roadsters anglais de la même époque et c’est bien dommage parce qu’elle au moins aussi plaisante que nombre d’entre elles.

Surtout, elle atteint ce résultat avec une belle homogénéité. La Sunbeam Alpine propose une belle ligne, des performances très correctes (mais finalement peu sportives), un agrément au top, une vraie originalité et un prix qui reste très contenu. Une auto qui mérite vraiment plus d’amour en fait !

Les plus de la Sunbeam AlpineLes moins de la Sunbeam Alpine
Une ligne agréableLes pédales
Un prix d’amiPerformances absolues
Confort certain
Bon dynamisme
Les notes de la Sunbeam Alpine
Fiche techniqueSunbeam Alpine
AnnéesSerie I : 1959-1960
Serie II : 1960-1963
Serie III : 1963-1964
Serie IV : 1964-1965
Serie V : 1965-1968
Mécanique
Architecture4 cylindres en ligne
Cylindrée1592 cm³
AlimentationDeux carburateurs Zenith
Soupapes8
Puissance Max80ch à 5000 trs/min
Couple Max127,5Nm à 3800 trs/min
Boîte de VitesseManuelle 4 rapports
TransmissionPropulsion
Châssis
Position MoteurLongitudinale avant
FreinageDisques AV et Tambours AR
VoiesAV 1295 mm / AR 1232 mm
Empattement2184 mm
Dimensions L x l x h3943 x 1537 x 1308 mm
Poids (relevé)1100 kg
Performances
Vmax Mesurée154 km/h
0 à 100 km/h±15s
400m d.a19,8s
1000m d.a36,8s
Poids/Puissance13,75 kg/ch
Conso Mixte± 11 litres / 100km
Conso Sportive± 14 litres / 100 km
Prix± 18.000 €

Rouler en Sunbeam Alpine

Soyons honnêtes, les Sunbeam Alpine ne sont pas des voitures courantes… ni forcément recherchées d’ailleurs puisqu’elles sont dans l’ombre des concurrentes. Mais si cet article vous a conquis, en trouver une ne sera pas non plus si compliqué, les 5 séries de l’auto ont donc amené son chiffre de production à 69.251 exemplaires.

Côté prix, ce sont les Serie V qui sont les plus chères puisqu’elles sont plus performantes. Néanmoins, leur prix reste contenu et vous devriez pouvoir trouver la bonne voiture à moins de 25.000€. Notez que les séries précédentes sont légèrement moins onéreuses.

Notre auto du jour est d’ailleurs en vente. Elle passera sous le marteau de la maison Osenat le 23 Juin prochain. Son estimation se situe dans la bonne fourchette de prix, surtout qu’elle présente et fonctionne bien : elle est estimée entre 15 et 20.000€. Toutes les infos sur la vente sont ici.

La Sunbeam Alpine fait partie de ces autos qu’il faut bien inspecter avant d’acheter. Si l’assemblage et la qualité sont globalement meilleures que les autos concurrentes, ça reste une voiture ancienne du début des années 60. La corrosion peut se retrouver un peu partout. Le moteur est robuste, celui de la série V en tête, les précédents qui tournent sur 3 paliers apprécient cependant un peu moins les hauts régimes. Côté pièces, Sunbeam n’est pas la mieux lotie des marques anglaises mais le club fait un bon boulot pour vous trouver de quoi entretenir et restaurer votre auto.

Merci à l’équipe d’Osenat pour la réalisation de cet essai. On vous donne rendez-vous bientôt pour un autre essai de cabriolet de cette future vente et on espère pouvoir vous proposer prochainement un essai complémentaire… mais avec un V8 sous le capot (Franck, à toi de jouer !).

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. alainberson

    Ayant eu une Sunbeam Alpine au milieu des 70′ (parmi de très nombreuses autos) je me permets une remarque. Contrairement à ce qui est écrit ou pourrait laisser croire, les Sunbeam Alpine pouvaient être livrées (majoritairement) avec des roues à rayons, ou des jantes tôles. Les roues imitations Minilite, très populaires aujourd’hui sur les roadsters anglais, qui sont montées sur cet exemplaire sont un ajout beaucoup plus récent, une sorte de mode actuelle. Par ailleurs je souscris à tout ce qui est écrit sur cette auto. De son utilisation à l’époque, je retiens une utilisation facile comparée à ses concurrentes MG et Triumph, une étonnante facilité à démarrer même par grand froid. Je me souviens d’une fois où même l’intérieur était recouvert de glace, ce qui n’était pas toujours le cas des concurrentes ! Sa facilité d’utilisation la faisait souvent considérer comme « une auto de femmes »! Il faut aussi rappeler que les Sunbeam Alpine ont été engagées aux 24 heures du Mans en 1961 avec à la clé une victoire à l’indice au rendement énergétique, une 16e place au général à 146,321 km/h de moyenne. En 1962, pas de victoire d’indice mais une 15e place avec une belle augmentation de la moyenne à 150,061 km/h. En 1963 , ce seront deux abandons pour une casse de vilebrequin pour l’une et un joint de culasse pour l’autre qui clôtureront l’aventure des Sunbeam Alpine au Mans. Attention, ces autos étaient plus sensible à la corrosion que bien des concurrentes.

    Répondre · · 26 mai 2025 à 19 h 04 min

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