Epoqu’Auto 2024, plus grand, plus riche et ce n’est jamais trop !

Publié le par Benjamin

Epoqu’Auto 2024, plus grand, plus riche et ce n’est jamais trop !

Et voilà, le salon lyonnais est terminé. Le salon a encore fait un carton et les allées étaient noires de monde. C’est plutôt normal en fait quand on regarde le programme proposé par Epoqu’Auto 2024. Des centaines de stands, des plateaux variés et de qualité, des voitures allant des Ferrari aux 4L, des 2 roues allant des machines de course aux Solex, des camions, des tracteurs… bref il y avait tellement de chose à voir que vous auriez pu passer à côté. Pas de panique, on revient en détail sur le salon.

Les plateaux d’Epoqu’Auto 2024

Côté autos

Les 100 ans de MG

Par Fabien

Pour beaucoup aujourd’hui, une MG est une voiture électrique, de type SUV, au design banal, et qui reste plus ou moins accessible. Mais MG, ça n’a pas toujours été ça. Bien au contraire ! Depuis 1924, MG a été l’un des porte-drapeau de l’industrie automobile anglaise, et qui a survécu grâce à son image en passant de main en main, jusqu’en 2005 où MG-Rover dépose le bilan… Avant de renaître de ses cendres et entrer dans l’ère Chinoise.

Quelques-uns des modèles emblématiques de la marque née à Oxford, sont mis à l’honneur lors de ce salon Epoqu’Auto 2024. Une organisation selon les grandes époques de la marque qui tournent autour des avant-guerres, puis des années 50 à 80, pour finir avec les années 90 et entrer dans le nouveau millénaire.

En parallèle de l’évolution des modèles que l’on pourrait qualifier de série, était présenté un bel échantillon des voitures que MG a fait courir dans les différentes disciplines sportives des trials aux rallyes en passant par l’endurance routière et sur circuit. Et pour finir en beauté, ou plutôt commencer, puisque l’on pouvait admirer ces modèles sur la Place des Lumières dès l’entrée d’Epoqu’Auto 2024, une série de MG d’exception.

Si vous voulez plus de photos et plus de détails, on a déjà détaillé le plateau 100 ans de MG d’Epoqu’Auto 2024 dans cet article.

Matra de route et de compétition

Par Benjamin

Dans la galerie du Hall 6, on a l’habitude de retrouver des voitures de compétition. Pour Epoqu’Auto 2024, elles sont bien là, mais elles ne sont pas seules ! C’est Matra qui est mis à l’honneur dans cette galerie et c’est toute une rétrospective des créations du constructeur de Romorantin qui est au programme.

On débute avec des voitures de compétition. La MS1 de F3 est la première de la lignée et faisait partie du stand Autodiva, la MS80 de F1 est celle avec le plus beau palmarès… côté monoplace en tout cas. Et oui, une Matra MS670 est aussi exposée à Epoqu’Auto !

On passe ensuite aux autos de route. On a toute la panoplie devant nous. On commence avec la Jet 6, l’ultime évolution de cette qui est née René Bonnet Djet avant d’être la première Matra. On enchaîne avec des voitures toujours aussi étonnantes : la 530, des Bagheera, des Rancho et des Murena.

Les trois autos suivantes sont à Epoqu’Auto 2024 pour fêter un anniversaire. Ce sont les 40 ans de l’Espace cette année et les trois générations du monospace qui ont été construites par Matra sont de la partie. Elles sont complétées par la dernière voiture produite par la marque : un Avantime de 2001.

On termine ce plateau avec deux moteurs de F1, le V12 de la dernière année (1982) et le V6 Turbo qui n’a jamais couru. On ajoute aussi deux prototypes étonnants : les M25 et M72, vraiment à part dans la production automobile.

Si vous voulez plus de photos et plus de détails, on a déjà détaillé ce plateau d’Epoqu’Auto 2024 dans cet article.

La collection ASI Bertone

Par Benjamin

En 2007, Bertone est en grande difficulté. Résultat : il va falloir vendre les bijoux de famille, notamment la superbe collection de voitures et de concept-cars du constructeur. Plutôt que d’être dispersée et vendue à des collectionneurs, notamment étrangers, elle est rachetée par l’Automotoclub Storico Italiano, équivalent de la FFVE en 2015 et classée par le ministère du tourisme. C’est donc une collection qu’on voit assez peu. 79 véhicules la compose et certains étaient de sortie pour Epoqu’Auto 2024.

On en a littéralement pris plein la vue. On commence par les voitures de route. Cette exposition d’Epoqu’Auto 2024 regroupait au même endroit des voitures mythiques, il n’y a pas d’autre mot. Alfa Romeo 2600 Sprint, Montreal et Giulia SS, Lancia Stratos, Lamborghini Miura et Countach ou encore Fiat Dino, c’était déjà un bon début.

Mais c’est surtout avec les concepts-cars que cette exposition ASI / Bertone parvenait à faire découvrir des véhicules aux visiteurs d’Epoqu’Auto 2024. Certains étaient connus voire très connus. On notera à ce titre la Citroën GS Camargue, la NSU Trapeze (née d’un brevet français) ou encore l’Autobianchi Runabout et sa carrosserie de barquette taillée à la serpe.

D’autres, notamment parmi les plus modernes étaient beaucoup moins connus. Le buggy Chrysler Shake étonnait, la Fiat Barchetta de 2007 était bien aboutie, la BMW Z7 Birusa aurait tranché dans la gamme du constructeur et ce n’est rien comparé aux Opel Calibra Slalom de 1996 et à la Filo de 2001. Ajoutez la Cadillac Villa de 2005, parfaite dans son rôle, la Lancia Kayak ou encore la Lotus Emotion et il est vrai qu’on a eu une sacrée chance de retrouver toutes ces voitures à Epoqu’Auto 2024. Une opportunité rare.

Les vénérables Hotchkiss

Par Benjamin

Direction le Hall 7. Il regroupe les clubs Renault mais aussi les clubs des grandes marques françaises disparues. Hotchkiss fait partie de celles-ci et, après Talbot l’an dernier, c’était à son tour de briller avec une expo dédiée à Epoqu’Auto 2024. 19 véhicules avaient été réunis par les 3A et le Club Hotchkiss France pour les 120 ans de la marque.

La plus ancienne était une Hotchkiss AB de 1912 carrossée par Philippon. On enchaînait avec une AD Berline de 1913, une AM de 1922 et une AM2 de 1926.

Arrivaient ensuite les premières « appellations » avec des noms invitant au voyage. On retrouvait une Hotchkiss 411 Cabourg de 1933 et une 411 Coach Côte d’Azur de 1934… pour commencer.

On continuait cette série avec des créations de carrossiers. Le Cabriolet 680 de 1936 était carrossé par Graber, le Cabriolet 686 de 1937 par Antem, et on poursuivait avec une Montecarle découvrable de 1937, une 864 Cabourg de 1938 et une sublime (coup de cœur du plateau) 686 GS3 Megève de 1939.

On arrivait ensuite aux Hotchkiss d’après-guerre. À Epoqu’Auto 2024 on pouvait voir une Modane GS3 Grand Sport de 1946 et une 1350 Anjou de 1953. Suivait la dernière tentative de luxe de la marque avec la Monceau à carrosserie Chapon de 1954 (2 exemplaires) accompagnée d’une Hotchkiss pour enfant et enfin, la dernière Hotchkiss, la « jeep française » M201 de 1961.

On a rien oublié ? Les créations de Jean-Albert Grégoire étaient bien présentes à Epoqu’Auto 2024. L’Amilcar Compound B38 de 1938 était bien entendu de la partie (l’auto était fabriquée par Hotchkiss) et on retrouvait aussi deux Hotchkiss Grégoire particulières : un coach réalisé par Chapron et l’étonnante berline sortie des mêmes ateliers.

Jeunes et japonaises

Par Fabien

Le traditionnel plateau des Youngtimers était dédié aux voitures japonaises cette année, à Epoqu’Auto 2024. L’originalité de cette exposition allait plus loin que le simple alignement de modèles, puisque une sélection permettait d’admirer les fleurons de cette industrie, mais aussi quelques spécificités.

Pour commencer, l’oeil était irrémédiablement attiré par la Mazda 787B, la diva du Groupe C à moteur à pistons rotatifs quadrirotor, victorieuse au Mans en 1991, et son alter-ego routier, une Mazda MX-5 NA qui, pour lui rendre hommage, se parait des mêmes couleurs.

A l’extrémité du plateau, l’autre constructeur japonais dont les moteurs ont été champions du Monde, mais en F1 cette fois : Honda. Avec une NSX jaune, celle là-même qui était surnommée la Ferrari Nippone, mue par un petit V6 à la cinétique d’arbre à came particulière : le fameux V-Tec que Honda a décliné sur des modèles d’assez grande série et qui lui permettait de flirter voire d’exploser le plafond de verre des 100 chevaux au litre sur certains modèles.

D’autres marques avec des modèles tout aussi iconiques étaient présents ainsi que de luxueuses berlines dont Toyota s’est fait maître via sa marque Premium Lexus ou son modèle Century initialement dédié à la Famille Impériale du Pays du Soleil Levant, d’où cette approche du luxe très différente de la Lexus LS qui elle, était destinée aux marchés mondiaux.

Enfin, quelques mini-voitures typiques du paysage automobile japonais étaient présentées, dont le plus petit coupé cabriolet du monde avec la Copen, ainsi que deux modèles pouvant s’y apparenter. Une Honda Civic CRX, petit coupé international au format proche mais à la motorisation dépassant allègrement les 659 cm3 autorisés pour les Kei Cars, et une tout aussi petite Tommy Kaira, rendue célèbre par le jeu vidéo Grn Turismo,qui pourrait être qualifiée de Lotus japonaise du fait de son poids plume et de sa motorisation plutôt nerveuse (180 ch pour moins de 700 kg !).

Mais là encore, allez jeter un oeil à l’article dédié à ce plateau par ici.

Les Mustang

Par Benjamin

On a pas tous les jours 60 ans ! Cette anniversaire était célébré à Epoqu’Auto 2024. La voiture qui ornait l’affiche du salon était présentée dès l’entrée, à côté de la scène du Hall des lumières. Ensuite, il n’y avait pas besoin d’aller bien loin pour trouver le reste du plateau dédié à la célèbre Pony-Car sur le salon lyonnais. On débutait d’ailleurs avec une autre « Bullitt » mais dans un état bien différent et accompagnée d’une Boss 302.

Pour continuer dans le lourd on trouvait une Shelby GT 350 export de 1966 avant de retrouver une autre Shelby GT 350, une Sportroof de 1969. Suivaient un cabriolet et un coupé plus classiques pour en terminer avec les Mustang anciennes.

Pour les Mustang plus récentes, Epoqu’Auto 2024 proposait une Hatchback de 1978, une Fox Cabriolet de 1986, une Mustang de 1995 avant de retourner en arrière avec une Mach 1 et un coupé de 1965.

Guy Fréquelin et les voitures de rallye

Par Fabien

Epoqu’auto 2024, à travers une exposition des voitures de rallye emblématiques, retrace le parcours de Guy Fréquelin, pilote éclectique, 4e aux 24h du Mans 1978 sur Renault-Alpine A442 et 10 fois champion de France de Rallycross, devenu patron à succès de l’écurie Citroën Sport jusqu’en fin de saison 2007.

Le Rallye, « le Grizzly », comme il était surnommé, s’y est réellement consacré à partir de 1975, l’année où il a été sacré champion de France en groupe 1, sur une Alfa Romeo 2000 GTV. Les années suivantes, il se place régulièrement aux avant-postes de ces compétitions au volant d’une Alpine A310 jusqu’à basculer dans le groupe PSA Peugeot-Citroën en fin d’année 1979. Vice-Champion du Monde des Rallyes sur la Talbot Sunbeam Lotus avec un certain Jean Todt dans le bacquet de droite, il pilotera également la 205 Turbo 16, en rallye mais aussi dans sa version Grand Raid lors du Dakar 1988, sa dernière course officielle.

Ensuite, c’est en tant que patron d’écurie qu’il signe ses victoires et révèle les talents, comme ce petit pilote alsacien, alias Sébastien Loeb, qui gagnera, au volant de Citroën Xsara WRC puis C4 WRC, ses quatre premiers titres de Champion du Monde des Rallyes, dès 2004.

Renault d’hier et d’aujourd’hui

Par Benjamin

Comme les années précédentes, Renault était le seul constructeur à être présent à Epoqu’Auto 2024. Même emplacement que d’habitude pour le constructeur au losange qui occupait le centre du Hall 7, bien entouré par les clubs de la marque. Les thèmes étaient nombreux puisqu’on commençait avec des R5 Sportives (GT Turbo, Turbo et Maxi Turbo) pour aboutir sur une R5 moderne entourée d’une foule de curieux. Même ambiance à l’opposé du stand autour de la nouvelle R4, accompagnée d’une Parisienne et de la R4 Lehanneur.

Entre les deux on retrouvait une belle R25 et on célébrait discrètement les 40 ans du Renault Espace et on remettait une couche sur l’anniversaire de la Renault 8 Gordini et ses 60 bougies.

Surtout, on retrouvait des Renault 17 de toutes génération. Quand on dit « toutes » c’est parce qu’on retrouvait une Phase 1, une Phase 2, la Gordini Gr V. qu’on avait vu à Lohéac… et le clou du spectacle. Celle-ci c’était la R17 Restomod revue par Ora Ïto et présentée à Epoqu’Auto 2024 quelques semaines après avoir attiré les foules au mondial.

Les F3 chez Autodiva

Par Fabien

Comme chaque année, Autodiva nous a gâté pour Epoqu’auto 2024 avec une rétrospective de la Formule 3 des années 65 à 70. Véritable antichambre de la Formule 1, la F3 de ces années là a vu émerger les grands champions des années 70-80, comme Baltoise, Jabouille, Lauda, Fittipaldi ou encore Jaussaud pour ne citer qu’eux.

Un moteur Ford culbuté MAE de 1000 cm3 pris sur l’Anglia, mais développant ici 120 chevaux et tournant à des régimes de plus de 10000 trs/min. Les bolides se devaient d’être maîtrisés par des mains expertes !

A côté de Matra, Lotus, March, Brabham ou Cooper célèbres encore aujourd’hui, d’autres marques ne sont plus aussi connues comme McNamara, Tecno, Merlyn, Pygmée ou De Sanctis. A côté de celles-ci, Chevron s’est plus orienté endurance et courses américaines . Une occasion pour Autodiva de nous rappeler cette page d’histoire.

Côté motos

Par Fabien

Cette années, les motos avaient leur hall à elles sur Epoqu’auto 2024, et au niveau de l’organisation, tout était fait à l’identique des autos avec des plateaux, des professionnels des pièces, des clubs et des vendeurs.

Le tour sera donc inévitablement restreint par rapport au reste de l’article dédié aux autos. L’exposition BMW avec notamment des motos de la Gendarmerie des années 50 dont l’une d’entre elles est toujours propriété de l’Etat, et non réformée ! En d’autres termes, elle pourrait encore aujourd’hui être réquisitionnée pour une intervention.

L’éternelle « rivalité » italienne était bien présente, et difficile de dire qui de Vespa ou de Lambretta est sorti vainqueur !

Un autre point d’intérêt était français avec des motos plus récentes. Les gammes BFA et Voxan étaient alignées preuves d’un savoir faire certain en termes de 2 roues. Un savoir faire hérité avec des marques comme Dollar motorisées par le Moteur Chaise à soupapes parallèles et une culasse plate. Sans oublier les Monet-Goyon, Gnôme et Rhône et autres motos Follis.

Ce fabricant de vélos d’origine lyonnaise, s’est tourné pour ses motos vers Hydral, fabricant, français également, qui s’est quant à lui aventuré dans le monde des tricycles carrossés à moteur en fournissant notamment la SNCAN (société nationale de constructions aéronautiques du Nord) pour son Inter.

Une collection plutôt fournie qui a permis aux visiteurs d’Epoqu’auto 2024 de découvrir ce monde des deux roues routières, mais aussi de course avec un plateau dédié aux machines affûtées et de trial avec des expositions de clubs et d’associations dédiés à ce thème.

Côté camions

Par Benjamin

Et oui, les camions et utilitaires étaient de sortie pour Epoqu’Auto 2024. C’est dans le Hall 6 que ça se passait.

L’école Lyonnaise chez Berliet

La Fondation Berliet proposait 7 véhicules sur son espace. Une fois de plus, c’est aéré et ça permet de voir les véhicules en entier. D’ailleurs, si la Fondation Berliet rassemble surtout des camions, à Epoqu’Auto 2024 on avait choisi un thème qui mettait aussi les voitures en avant : l’école Lyonnaise.

On commençait il y a plus de 100 ans avec un camion Berliet M10 de 1910. Ce transporteur qui pouvait emmener 3,5 tonnes de charge utile était emmené par un moteur de 4,5 litres. Il a été classé monument historique en 1988.
À côté on passait sur un Berliet AK4 de 1911. Ici on vise plus petit avec ce précurseur des pick-ups. Appelé « Coupé Docteur », sa benne pouvait recueillir les dons en nature des patients de campagne !

Autre marque lyonnaise : Rochet Schneider. Ici c’est un 12HP de 1912 qui était exposé avec un 4 cylindres de 2,6 litres, restaurée dans sa configuration de l’expédition Alger – Ouargla – Tamanrasset de 1920.

Toujours en 1912 un porte-fûts Luc Court était exposé à Epoqu’Auto 2024. Le constructeur sortait aussi bien des voitures que des camions et des autocars et se montrait plutôt innovant. Ce véhicule était propulsé par un 4 cylindres aux soupapes mues par un système brevetés.

On retourne chez Rochet Schneider avec une autopompe de 1921. Offerte à la fondation par Nestlé France, elle fait partie d’une série de 197 exemplaires mus par un 6 cylindres de 6,25 litres de cylindrée.

La fondation Berliet terminait avec deux voitures à Epoqu’Auto 2024. La première était un roadster Cottin-Desgouttes de 1929 et a remporté la victoire au rallye saharien Alger-Gao-Tunis en 1930 devant des Bugatti ou Delage ! Sa particularité était la présence de 4 roues indépendantes et le tout était mu par un 6 cylindres à 3 soupapes par cylindre !
On termine avec… une Berliet ! C’est une Limousine VRD 19 de 1933 qui était exposée. Châssis surbaissé et 4 cylindres au programme pour cette auto restaurée avec le concours de la Fondation du Patrimoine.

Cent Mille Dollars au Soleil

L’association PTRA avait amené de gros véhicules avec une thématique bien originale. On pense souvent à voiture+cinéma mais rarement aux camions. Ce sont ceux du film Cent Mille Dollars au Soleil d’Audiard (avec Belmondo et Ventura) qui étaient à l’honneur.

Ils étaient trois. Tout d’abord le Berliet GBC8 6×6 Gazelle rouge de 1959 (et produit jusqu’en 1977) piloté par Lino Ventura. Suivait un Berliet RLM10M2 de 1961, vert, qui était le camion de « Bebel » dans le film. Enfin, le Berliet TBO 15 Bleu Foncé était le camion de Bernard Blier.

PTRA complétait son plateau à Epoqu’Auto 2024 avec quatre camions gazobois appartenant à des adhérents du clubs. Au programme : Citroën U23, Renault AHN et deux Berliet VDC. On ne s’arrêtait pas là et on ajoutait un pinardier Berliet de 1959, un Fainéant Renault avec son moteur couché et un Renault EP de 1916 sorti de grange.

Dans un autre registre une chenillette amphibie Castor HB40 fabriquée par Hotchkiss rejoignait un des autres thèmes d’Epoqu’Auto 2024.

Du très beau du côté des clubs

Par Fabien

Epoqu’auto 2024 continue avec cette tradition de mettre en avant les clubs et associations. L’occasion pour tous les visiteurs, propriétaires d’anciennes, de rencontrer des passionnés intarissables sur telle ou telle marque, sur tel ou tel modèle, voire sur telle ou telle finition. Et surtout d’échanger avec eux. Le Hall 7 et tout le fond du hall 5 sont dédiés à ces clubs, mais on en retrouve en fait dans tous les halls du salon. Difficile de tous les citer. Aussi, nous avons décidé de nous limiter à 3 coups de coeur.

Bien sûr, deux clubs occupent des places particulières et Epoqu’auto 2024 ne fait pas exception à la règle. Le premier, ce sont les 3A, l’association organisatrice de l’événement. Peugeot, Bugatti et Alcyon étaient mis à l’honneur sur leur stand, toujours situé à la liaison entre l’entrée et le hall 6.

Et puis il faut parler du « club des clubs »… Juste en face du stand de News d’Anciennes et Ticket for Road, on retrouvait celui de la FFVE. Un gros stand qui accueillait quelques pros mais qui avait aussi préparé une exposition originale pour cet Epoqu’Auto 2024. Après les supercars de l’an dernier, on passait aux micro-cars ou, en reprenant le terme défini par Messerschmitt, aux Kabinenroller (littéralement scooters à cabines) !

Trois coups de cœur

Ils ont déjà été évoqués dans notre émission vidéo (que vous pouvez voir en fin d’article) mais on m’a donné pour mission de retenir trois coups de cœur. Seulement trois coups de cœur devrais-je dire… Donc par défiance envers mon rédacteur en chef, je vais même en rajouter un dans ces lignes !

Tout d’abord, on va partir vers les Copains de la Gordini qui fêtaient dignement les 60 ans de la R8 Gordini en présentant pas moins de 5 autos dont une particulièrement intéressante car la plus épurée : une R8 Gordini 1100, avec sa calandre à deux phares.

Au détour des allées, un peu coincé entre un mur et le reste du hall, un stand présentait une pépite. L’association Japan Days exposait l’icônique Toyota 2000 GT. Une licorne qu’il n’est pas donné de voir tous les jours puisque l’on n’en compte que 7 en France sur les 115 produites pour l’export et les 351 exemplaires fabriqués ! Une des premières GT venues du Japon à l’aube des années 70. Trois ans de production seulement de 1967 à 1970. Une ligne fluide et très personnelle, un haut niveau technologique, une motorisation 6 en ligne qui n’a pas à rougir face à la concurrence mondiale, cette sportive est une légende.

Pour le troisième coup de coeur, on change complètement de registre. On revient en France, pour les 40 de celle qui avait la réputation d’être la voiture increvable des agriculteurs et des artisans. Je parle bien entendu du C15 présenté par le LN/A et Visa Club de France.

Il est tout de même rare qu’un utilitaire, essentiellement diffusé dans sa version mazout, soit tant plébiscité dans le monde de la collection. Cela valait donc bien un petit coup de coeur, d’autant que la version présentée lors d’Epoqu’auto 2024 est un minivan aménagé : le Mascot Autostar, exemplaire n°47 sur les 85 produits. D’autres clubs présentaient également des versions variées de cet icône laborieux tout droit issu de la Visa. Qui a dit que l’on ne pouvait pas être rare en étant populaire ?

Pour finir, nous allons faire un tour sur le stand du BMW Club de France qui ne présentait pas vraiment des BMW. En effet, ce salon Epoqu’auto 2024 a été l’occasion de découvrir la marque Glas, constructeur allemand basé à Dingolfing et racheté par BMW en novembre 1966. Sur le stand, une Glas 1300 GT qui deviendra BMW 1600 GT et la luxueuse BMW-Glas 3000 V8, dessinée par Frua et dont le moteur de 3 litres développe 160 chevaux et prétendait à une vitesse de pointe de 200 km/h. Le modèle ne fut commercialisé qu’une année ce qui en fait là encore, avec 666 exemplaires vendus, une rareté qu’a su dévoiler le salon Epoqu’auto 2024.

On finit (oui, ça fait 5 et alors ?) par le Club Fournier-Marcadier autos sportives fabriquées à Lyon. Certaines sont des répliques, comme la Seven librement inspirée de la Lotus/Caterham, mais d’autres sont des créations comme les Barzoi et autres barquettes motorisées par des moteurs Renault Gordini. De très beaux modèles là encore aussi beaux que rares !

Les clubs primés

Lors d’Epoqu’Auto 2024, les organisateurs ont une nouvelle fois félicité les efforts des clubs avec un concours. Les plus beaux stands ont ainsi été récompensés.

Pour les clubs autos de moins de 50m², c’est le C4-C6 Vintage Club qui l’a emporté. Entre 54 et 70m², c’est le club Fiat 500 et dérivés qui l’emporte tandis que sur les plus de 70m², c’est le club V8 For Ever qui reçoit un prix.

Côté motos, le Scooter Club du Lyonnais remporte la timbale tandis que le Club motocycliste de la Police Nationale reçoit un prix spécial.

Enfin, trois clubs surclassés ont obtenu des prix spéciaux lors de cet Epoqu’Auto 2024 : le club JZR et ses autos si originales, le Rhône-Alpes Spitfire et la Traction Universelle. Bravo à eux.

Une vraie bourse, encore une fois

Par Benjamin

C’est un gimmick habituel du salon lyonnais. Encore une fois, Epoqu’Auto 2024 proposait une vraie bourse aux pièces. En gagnant de la place sur d’autres halls, les 3A évitent de trop augmenter leurs prix. Résultats, les piéçards sont bien au rendez-vous pour ce qui est, finalement, la plus grosse bourse de l’année en terme de fréquentation.

On retrouvait vraiment de tout sur les nombreux étals du Hall 5 qui concentrait une très grosse majorité des boursiers. Les spécialistes des pièces refabriquées étaient présents en nombre et on retrouvait les grandes enseignes habituelles proposant des pièces pour les populaires françaises mais aussi pour certaines voitures plus spécifiques, pour des italiennes ou des anglaises (Moss) uniquement par exemple, de Melun Rétro Passion à Classic Auto Elec, du Garage Clément pour les pièces Simca ou Une de Sauvée pour ce qui est des Youngtimers à Scuderia 116 pour les Alfa 116 uniquement.

En plus de ces vendeurs généralistes, les spécialistes étaient aussi de sortie à Epoqu’Auto 2024. Du fabricant de coussinets au vendeur de pneus, de Laser Car avec ses LEDs aux Tapis de Tapis Deluxe, ils étaient là. Pour rénover les cuirs, les chromes, se faire faire une plaque noire, couvrir sa voiture ancienne avec une belle housse, on trouvait également toute sorte de produits et d’accessoires pour choyer son véhicule ancien.

Vous cherchiez de la déco pour chez vous ? Il y en avait. Des plaques tôles aux plus beaux émaux, des posters aux sculptures sans oublier les miniatures. Ajoutez enfin les vendeurs de documentations, les librairies spécialisées, les éditeurs, et même FFVE Services qui lançait sa nouvelle plate-forme regroupant justement beaucoup de ces choses, Epoqu’Auto 2024 vous offrait de nombreuses occasions de vider votre compte en banque !

Mais tout ça, c’est finalement commun à de nombreux salons. Là où Epoqu’Auto 2024 se démarquait encore, c’était donc avec les piéçards, ceux qui sont plus habitués à étaler leur marchandises sous des tonnelles pour éviter la pluie lors des bourses plus ou moins locales. Qu’ils soient vendeurs de « NOS » (New Old Stock, des pièces neuves d’époque jamais montées) ou de vraies perles démontées depuis des voitures donneuses, ils étaient aussi de la partie avec des pièces recherchées ou complètement originales et introuvables.

Des services et des véhicules à vendre

Par Benjamin

En plus de la partie bourse aux pièces, les pros étaient nombreux à Epoqu’Auto 2024. On y retrouvait notamment toute l’offre de services nécessaire aux passionnés de véhicules anciens. Ces services, ce sont d’abord ceux qui sont indispensables à la passion : les assurances, mais aussi l’expertise ou encore le contrôle technique. Ensuite on retrouvait aussi d’autres services plus spécifiques avec des services de location, d’investissement dans les voitures anciennes ou des conciergeries. Il ne fallait pas oublier les spécialistes de l’outillage ou encore les fabricants de garages préfabriqués ou simplement de sols pour garages.

Du côté des pros, on retrouvait ensuite les restaurateurs. Ils sont de plus en plus nombreux à venir exposer leurs créations, terminées ou pas, sur le salon lyonnais. À Epoqu’Auto 2024 on découvrait (ou redécouvrait puisque certains sont des habitués des lieux) ainsi des spécialistes de la réfection moteur, des carrossiers, des restaurateurs à l’aise avec les ossatures bois, etc. En bref : pour ne pas trouver celui qui pourra redonner vie à votre ancienne, il fallait le faire exprès !

Epoqu’Auto 2024 était aussi l’occasion de faire encore plus côté tourisme. Le village dédié installé entre les Hall 6 et 7 est de plus en plus chargé avec des départements nombreux qui cherchent à attirer les organisateurs d’événements ou les clubs sur leurs routes. D’ailleurs, les organisateurs d’événements eux-mêmes étaient nombreux à annoncer leurs prochains rendez-vous.

Dernière catégorie de pro présente à Epoqu’Auto 2024 : les négociants. Si on revient dix ans en arrière, ils étaient bien peu à répondre présent, moins d’une dizaine en fait. Désormais, ils sont suffisamment nombreux pour remplir le Hall 4 et une partie du Hall 6. On retrouve des spécialistes de certaines voitures, ici des Porsche, là des Fiat 500. Certains jouent la carte de l’éclectisme, tant pour les modèles proposés que pour les années, n’hésitant pas à exposer des voitures très récentes et d’autres bien plus anciennes.

On ajoute aussi que les maisons de vente aux enchères sont de la partie. On reparlera d’Osenat juste après mais on retrouvait Aguttes, Collector Cars Auction, Bonhams et RM Sotheby’s sur le salon lyonnais… et c’est une belle preuve de l’importance de ce rendez-vous.

Triple dose de vente aux enchères

Par Benjamin

On avait fait notre sélection dans le catalogue de la maison Osenat. Pourtant, force est de constater que trois ventes, ça fait beaucoup d’autos ! Heureusement le déplacement des motos dans le Hall 2 pour cet Epoqu’Auto 2024 avait libéré de la place pour la maison de vente aux enchères de Fontainebleau. Ces trois ventes étaient bien différentes et ont animé le hall 6 en drainant beaucoup de monde.

Il fallait bien viser niveau timing. Avec les ventes, une partie de l’espace était condamné, mais le reste du temps on pouvait approcher de très près les lots proposés à la vente. Et on y retrouvait de belles autos, des classiques et des plus originales. La Supercinq GT Turbo essayée il y a quelques semaines et la Volvo P1800ES également passée sur le site étaient au rendez-vous.

Les acheteurs, enfin, étaient aussi au rendez-vous. Il y avait du monde en salle pour cet Epoqu’Auto 2024 mais les acheteurs en ligne étaient aussi de la partie. Résultat : quelques batailles à l’image de celle qui a eu lieu pour la moto ex-Johnny partie à 52.000 au marteau le samedi ! On vous donnera les résultats de ces différentes ventes dès qu’ils seront officialisés.

Un parking collection à ne pas rater

Par Fabien

On reprend une dose de japonaises

Outre d’être mises à l’honneur sur le plateau Youngtimers, les japonaises faisaient leur rasso à l’extérieur sur le parking d’Epoqu’auto 2024. Comme souvent quelques unes d’entre elles avaient subi un tuning léger, mais la plupart correspondaient aux modèles d’origine.

Moteurs Wankel, V-Tec, 16 ou 24 soupapes donnaient de la voix,chose impossible à l’intérieur. Côté Mazda MX-5 Miata, les NA avec feux pop-up étaient les plus nombreuses et parfois joliment décorées. Une occasion d’ailleurs de pouvoir comparer les différentes évolutions d’un même modèle en fonction de l’année de production, comme par exemple du côté des Toyota Célica.

Rare en France, une Mitsubishi Lancer Evo IX Wagon, série spéciale limitée à 2500 exemplaires trônait à côté d’un Nissan Patrol GR. Les 4×4 n’étaient donc pas oubliés dans cette exposition.

La beauté dans la diversité… et l’originalité

Sur le parking d’Epoqu’auto 2024, les grand classiques sont là, toujours fidèles au poste. De la populaire au plus haut de gamme, de la sportive à la familiale. Chacun est venu avec celle qui le fait vibrer, qu’il entretien avec passion, comme elle est, flambant neuve après restauration totale, dans son jus en bel état ou nécessitant une remise à niveau.

Quelques raretés observées au passage comme une Ferrari 208 GTB Turbo, inévitablement venue tout droit d’Italie quand les taxes ont imposé un downsizing avant l’heure. Ou encore cette Alfa Romeo 75 Turbo Evoluzione pas très loin d’une Twingo Arlequin. Quelques Hot-rods, une Porsche 924 probable réplique de celle engagée au Dakar 1981, et tant d’autres encore qu’il serait difficile d’en faire une liste exhaustive !

Conclusion

Ce fut encore un énorme événement. Epoqu’Auto 2024 était énorme et le pire c’est que ça répondait exactement à nos attentes. Un salon aux multiples facettes qui réunissait tout ce qu’on attend d’un événement de premier plan européen avec de belles expos, des clubs, des pros, une ambiance au rendez-vous et des discussions qui ne tournaient pas qu’autour du prix des voitures anciennes !
[MAJ du 12/11/24] On a appris que le salon avait réuni plus de 100.000 visiteurs. C’est énorme et c’est une reconnaissance juste envers sa qualité.

Rien à redire ? En fait, ce serait malhonnête de râler en disant qu’Epoqu’Auto 2024 était trop grand ! Il ne faut pas se plaindre que notre passion draine autant de monde et touche autant de connaisseurs et d’amateurs en un même lieu. Un lieu énorme ? Probable et il est même certain que le salon organisé par les 3A est devenu bien trop vaste, et en fait trop riche en choses à voir et ne pas rater, pour pouvoir être visité en une seule journée. Il faut donc choisir entre ce qu’on laisse de côté… ou une entrée pour deux jours du salon !

D’ailleurs, on a essayé de faire un tour, en vidéo de cet Epoqu’Auto 2024 et il faut avouer que, là aussi, il faudra certainement passer sur deux jours l’an prochain. C’était en live et vous pouvez le découvrir ici :

En tout cas on reviendra avec un énorme plaisir l’an prochain. En attendant, on vous laisse avec une dernière grosse dose de photos d’Epoqu’Auto 2024.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Rétro 07

    Bravo pour ce long reportage proposé en si peu de temps

    Répondre · · 12 novembre 2024 à 16 h 03 min

  2. Mahistre Didier

    Bonsoir, ce que vous ne dites pas c’est que le club des 3A créé en 1956 par 5 passionnés, regroupes aujourd’hui moins de 150 couples d’amateurs d’Automobiles, c’est-à-dire de tous les véhicules qui se meuvent par eux-mêmes. Nous sommes donc moins de 300 qui chaque année se cassent le tête pour toujours plus. Eh oui, ce que vous trouvez à Epoqu’Auto NOTRE salon c’est ce que NOUS SOMMES, divers et multiples. Certains diront que c’est trop, d’autres pas assez tant leurs passions les dévores. Vous trouvez que ce salon est trop grand, ce n’est pas grave ! On le fait chaque année pour NOUS, rien que pour NOUS et NOUS, NOUS y sommes 5 jours et NOUS le trouvons encore trop petits tant nos curiosités ne sont pas assouvies ! Curieux, VOUS NOUS avez rejoins, un, deux ou trois jours et VOUS avez été presque 109 000 à NOUS suivre dans NOTRE salon. Vous en sortez sur les genoux, les rétines grillées, pas nous, on fera encore mieux l’année prochaine ! Perdu Fabien, l’année dernière VOUS avez été 95 000 derrière notre amateurisme, rien que des amateurs, moins de 300, et pour NOUS ce salon n’est, ni trop vaste, ni trop riche. Au lieu de ne rester qu’une journée en 2025, rester les trois jours. Fabien vient nous rencontrez, nous les moins de 300 bénévoles que tu ne connais pas et ni dans les motivations et ni dans les passions. Et les motos ? Si tu veux je te ferais découvrir les coulisses d’Epoqu’Auto en 2025. Chiche ? Didier

    Répondre · · 12 novembre 2024 à 18 h 51 min

    1. Benjamin

      Alors vous interpellez Fabien, mais je pense que c’est la conclusion qui vous fait réagir (à vrai dire on ne comprend pas trop trop) et je l’ai écrite.
      Nous connaissons bien les 3A, nous sommes partenaires du salon depuis des années, une voiture d’un membre des 3A était sur notre stand tandis qu’un autre membre fait aussi partie de l’équipe du site. Après c’est vrai qu’il faut avouer qu’on ne s’est jamais lancé dans un historique de l’association, mais l’article sur Epoqu’Auto n’est pas la bonne occasion de le faire.
      Vu que nous avions un stand sur le salon, nous sommes resté les trois jours. Mais nous ne relatons pas que notre cas dans l’article mais le cas de certains visiteurs et les discussions qu’on a eu avec eux. De notre côté, nous ne nous plaindrons jamais d’avoir un salon si grand et si génial devant nous, même si, effectivement, il faut plusieurs jours pour le voir. Comme on l’a dit dès le titre : ce n’est jamais trop (pour des passionnés).
      Tout ça pour dire qu’on ne comprend pas vraiment votre propos, qu’on ne voit pas bien comment les remarques ont pu être interprétées en reproches et qu’on sait très bien le travail que ça représente.

      Répondre · · 12 novembre 2024 à 19 h 18 min

  3. FBe69

    Bonjour
    Je viens mettre une pièce dans la machine.
    Je suis tellement content du succès du salon, voir toutes ces allées pleines de passionnés, de couples, de familles, souvent jeunes donne de l’espoir, non la voiture n’est pas morte (enfin la voiture moderne un peu ? c’est pour cela qu’il y a tant de monde ?). Merci pour la super expo Bertone, qui valait à elle seule le déplacement. Mais quand je dis ça, c’est que je ne serais peut-être pas venu sinon, car j’avoue une lassitude sur quelques points. Ca fait caprice de riche, mais depuis que je fréquente le domaine de la voiture ancienne (3-4 ans), j’ai rapidement le sentiment de voir toujours un peu les mêmes voitures sur le salon (oui une Jaguar type E c’est merveilleux, mais il y en a tant que j’en deviens blasé). Evidemment, les organisateurs ne pouvez pas maitriser le choix des exposants, mais parfois, ce constat est réel.
    Ce qui me fera hésiter de revenir c’est la foule ; symptôme du succès, mais repoussoir également. On piétine, on se bouscule, parfois impossible de rester devant une auto tant ça pousse derrière ; une vraie extension des horaires en nocturne (21h vendredi et samedi). Et on parle du parking ? Arrivé relativement tôt à 10h, il restait qq places dans le P4 pour mon ancienne, mais franchement, au moins 20% n’avaient pas leur place ici, car ni anciennes (ça devrait être la base), ni même remarquables (mais le P4 est gratuit ….).
    Cher 3A, vos efforts et investissements sont merveilleux pour proposer le plus beau salon de France. Mais c’est la base aussi d’entendre les (petites) critiques pour faire toujours mieux, et plus adapté au public.

    Répondre · · 13 novembre 2024 à 9 h 19 min

  4. Simmalt

    Bonjour et merci pour votre résumé exhaustif.
    Je suis venu au salon le vendredi pour ma première fois, et j’ai été servi ! C’est grandiose.
    Après une journée à piétiner, j’étais bien rincé, mais je suis revenu pour parcourir le parking.
    Pas déçu de ce côté-ci non plus 🙂
    Mention à la Talbot Lago América Grand Sport de 1958 ; 12 exemplaires pour la version à V8 BMW présenté !

    Répondre · · 13 novembre 2024 à 15 h 38 min

  5. Francois VANARET

    Un mot à propos de la galerie des artistes aurait été apprécié…

    Répondre · · 14 novembre 2024 à 10 h 01 min

    1. Benjamin

      D’habitude, c’était au programme. Là aussi d’ailleurs… mais même si nous étions à côté, ça a été zappé ! On prendra notre « revanche » à Rétromobile.

      Répondre · · 14 novembre 2024 à 10 h 19 min

  6. Sergio

    Certainement le plus beau salon en France. Merçi pour ça.
    Dans les différents commentaires, 3A représenté par Didier dans sa réponse a pris des tours, voir même on a frôlé la zone rouge. Certainement la fatigue et l’énergie consacré. Dommage !
    J’aurais bien vu la Devaillet Mugelo en photo dans ce magnifique reportage.

    Répondre · · 17 novembre 2024 à 14 h 53 min

  7. sollier

    Toujours plus grand , toujours plus beau . Bravo à l’équipe des 3A et quel chemin parcouru quand je revois le salon en 1998 la première année ou je suis venu et la en 2024 en étant le photographe de l’événement que dire. Sur les trois jours tout voir est impossible j’ai du passé 100 fois devant le stand news d’anciennes en me disant j’irais les saluer ect…. mais victime de sa grandeur . Bravo pour votre reportage et bravo à tous ceux qui font que ce salon existe , organisateurs , vendeurs , clubs ect…. sans cette combinaison le salon ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui

    Répondre · · 18 novembre 2024 à 15 h 09 min

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