On vous l’a fait (re)découvrir en 2018, on vous a fait une piqûre de rappel en 2019… pourquoi 2020 ferait-elle exception ? D’autant que le Bab-el-Raid ne cesse de proposer un plateau aussi étonnant en nombre qu’en diversité, alors ne boudons pas notre plaisir… direction La Rochelle !
Un rappel : qu’est-ce-que le Bab-el-Raid 2020 ?
Par définition, on dira que c’est un rallye-raid : plusieurs milliers de kilomètres, à travers le désert, parfois sur piste mais parfois hors ; des défis de régularité ponctuant le parcours (à défaut de spéciales)… mais ce n’est pas que ça le Bab-el-Raid. C’est aussi croiser les générations autour d’autos qui n’auront jamais plus de 2 roues motrices (en avoir moins pourrait poser quelques soucis) et participer à une action spécifique à visée humanitaire (plantation de palmiers-dattiers, dons à Cœur de Gazelles…). Chacun sera juge de l’importance ou non de la donnée caritative sur ce genre d’événements, mais au moins est-elle présente !









Où et comment ça se passe ?
On distinguera deux temps dans ce qui fait le parcours d’un Bab-el-Raid : le pré-départ et la course elle-même.
Un pré-départ rochelais
Comme chaque année, si c’est Excelia Group qui accueille les préparatifs du Bab-el-Raid 2020 (vérifications techniques et administratives, briefing…), c’est le centre-ville de La Rochelle qui trusterait le gros du protocole de départ : entre parc de stationnement aux pieds de l’Aquarium et défis dans les ruelles rochelaises, les passants sont désormais habitués à voir galoper cette cohorte en gilets marrons. L’occasion pour nous de faire un premier tour au milieu des autos, de les découvrir et, pourquoi pas, de s’en inspirer ! Avec, toujours, les tours de La Rochelle chères comme arrière-plan…











Porte Royale et départ officiel du Bab-el-Raid 2020
Cette Porte, vous commencez à la connaître, et les équipages les plus chevronnés : c’est en passant sous la Porte Royale que les concurrents mettent le point final à cette journée de pré-départ, ils sont maintenant en plein dans la course prenant à tour de rôle la route de l’Espagne, avant les dunes. Au programme : près de 15 jours de course, 21 défis à réaliser, 2 étapes marathon, plusieurs milliers de kilomètres à engranger… pas de quoi chômer !













Mes coups de cœur : les anciennes, les vraies et/ou les dures
La 403, inattendue… et pourtant évidente !
On l’a dit, cette aventure c’est aussi vivre de bivouacs en bivouacs et transporter les dons qui seront remis aux locaux… alors forcément, un utilitaire, ça prend tout son sens… de là à partir en 403 break bâché, il n’y a qu’un pas : un tout petit pas a priori !





DSuper5 : un air de Paris-Alger-Dakar 1979, ou presque
Inhabituelle une DSuper sur un rallye-raid, mais je crois qu’elle est de celle qui auront le plus attiré les regards sur le parc : posée au sol en position basse, on l’imagine sans mal s’élever pour franchir gués et obstacles… c’était l’idée de la DS engagée sur le Dakar 79, idem sur la CX de Ickx-Brasseur… pas toujours avec succès, gageons que l’affaire se termine différemment pour eux !




Volvo 740 GLE : un LEGO prend la route…
On ne dirait instinctivement pas d’elle qu’elle est un canon de beauté, certes… mais passons de l’autre côté de la barrière : vous êtes concurrent sur un rallye-raid, vous cherchez une auto pas trop chère, forcément la 205 se bouscule au portillon avec ses consœurs 106 et autres 4L ou Super 5 ; mais c’est bien trop courant… les 4 roues motrices sont interdites, les utilitaires, très peu pour vous, les Mini vos lombaires posent leur veto… et là paf, vous tombez sur une auto spacieuse, à la réputation plus que robuste, relativement abordable… et pourquoi pas avec un turbo ?




Pour suivre le Bab-el-Raid 2020, c’est ici.
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