En route pour Historic Auto au volant de la DSuper de Retro Emotion

Publié le par Fabien

En route pour Historic Auto au volant de la DSuper de Retro Emotion

Le salon Historic Auto à Nantes est l’occasion pour les clubs et les professionnels locaux de se faire connaître. Parmi les exposants, l’agence de voyage Retro Emotion propose sur Angers des séjours en véhicules d’époque.

On avait déjà parlé d’eux avec l’essai de leur service pour un road-trip en Anjou, c’est à relire ici. On avait là une nouvelle occasion de prendre le volant d’un de leurs véhicules, une DSuper. Mais les contraintes de l’installation sur le salon obligeant, nous vous ferons découvrir cet essai complet d’ici quelques temps, avant les beaux jours pour vous donner envie de vous dépayser, autrement. Pour l’heure, je vais vous faire partager ce convoyage : sur un salon, toutes les voitures n’arrivent pas sur un plateau !

Un accueil fort sympathique

J’arrive donc, ce vendredi 16 février, en train, sur Angers. Juste le temps de prendre un sandwich. Je suis accueilli par Augustin, devant la gare, comme il le fait parfois avec ses clients qui arrivent par le rail. Direction l’abri qui cache le trésor. Le temps de parler un peu du salon et des coups de stress liés à l’organisation. Les kakemonos, ces affiches sur enrouleur, ont été livrés le matin même. Un dernier coup de stress avant le départ.

Nous arrivons au garage où dort la Citroën DSuper. Le gros break Volvo 940 est prêt, chargé au maximum. Quelques mots échangés sur cette voiture qui est encore « dans son jus », hormis la peinture refaite, mais il y a déjà longtemps, à la teinte d’origine : un superbe « bleu Danube », référencé AC630. L’intérieur est en skaï fauve, simili-cuir que Citroën valorisait sous le nom de Targa Fauve. Lui aussi d’origine.

En voiture !

Augustin prend le volant pour le départ vers Nantes. Les vitesses au volant de la boîte 4 manuelle, la pédale de frein très sensible et qu’un simple effleurement suffit à ralentir la voiture… Bref quelques détails liés à la conduite de ce véhicule d’époque me sont expliqués avant de rouler avec cette DSuper. Retro Emotion réalise l’entretien complet et la mise à niveau de tous ses véhicules, si bien que toutes les spécificités de conduite de chacune des voitures sont connues. C’est donc sans crainte d’une surprise que je prends le volant pour aller jusqu’à La Beaujoire.

Me voilà donc dans la peau du client qui passe par Retro Emotion pour son séjour. Sans entrer dans le détail des sensations, ce qui n’est pas l’objet de cet article, je vais essayer de vous décrire rapidement ce que vous pourrez ressentir à rouler en DSuper.

Avant tout, c’est l’occasion de faire remonter les souvenirs d’enfance de beaucoup d’entre nous qui ont aujourd’hui la cinquantaine. Le mien, ce sont les 800 km que la DS21 de mon grand-père dévorait entre Marseille et Rimini, vers le milieu des années 70. Pour les plus jeunes, ce sera cette sensation unique de monter dans un des quelques mythes de l’histoire automobile.


A l’ouverture de la porte, première surprise : pas d’encadrement. Après avoir enjambé le longeron qui donne à la structure toute sa rigidité, on se retrouve installé derrière le volant monobranche, avec sa grande jante. Le frein à main, compte-tenu de l’absence de console centrale, est à main gauche, juste au-dessus du loquet de variation de la hauteur de caisse, et le rétroviseur posé à même la planche de bord.

Quelques sensations bien particulières

C’est parti. On trouve le point d’effet de l’embrayage. Paradoxalement, les vitesses au volant sont intuitives et leur passage de pose aucun problème. La suspension est douce, conformément aux idées reçues, mais pas du tout chaloupée… contrairement au stéréotype.

Aucun problème pour s’insérer dans la circulation, et l’occasion de voir les autres usagers de la route vous regarder avec bonheur, parfois envie, voire même respect. C’est certain, il y aura toujours ceux qui se croient seuls sur la route et dont il faudra se méfier, mais globalement, on vous laisse rouler à votre rythme, respectant le délai de démarrage aux feux rouges (toujours le point d’effet et le frein à main particulier).

On arrive au salon

On arrive sur La Beaujoire. Hall XXL entrée exposants. L’organisation valide nos titres d’accès et nous indique le stand après 3 relais pour éviter toute confusion. La Volvo reste à l’extérieur du bâtiment tandis que la DSuper pénètre dans la halle déjà bien remplie. Ouverte depuis le matin, nous y arrivons vers 16h30. Il faut donc manœuvrer au millimètre. L’occasion de donner un coup de main à mon hôte automobile pour monter le stand et dérouler le fameux kakemono arrivé in-extremis. Parfait ! Tout est en place. La DSuper Bleu Danube attire bien la lumière artificielle.


L’heure du bilan

Compte tenu de la fréquentation du salon, où plus de 20.000 visiteurs ont sillonné les allées du salon Historic Auto 2018 (à revivre ici) , beaucoup de monde est passé sur le Stand de Retro Emotion, où la DSuper et le Solex exposés pour illustrer au mieux les offres de séjours ont attiré les curieux. Même si une bonne fréquentation ne signifie pas forcément une concrétisation des visites, le concept et la qualité des véhicules exposés devraient avoir fait mouche auprès de ceux qui se sont arrêtés sur le stand. C’est le moins que l’on peut souhaiter à l’ensemble des exposants su salon!

Quant à la DSuper, l’histoire n’est pas finie et rendez-vous est pris pour un essai complet de ce monument automobile français.

Fabien

Un lion et un cheval cabré m'ont fait aimer les voitures de mon enfance... Un livre, «La maîtresse d'acier» de Pierre Coutras, et des pilotes de légende m'ont conduit à me passionner pour des bolides plus anciens. A mon tour de partager avec vous.

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