On vous avait déjà parlé de la vente Aguttes qui se déroulera le 5 Octobre au musée Bruxellois Autoworld. En plus des stars déjà évoquées (l’article est là), on a jeté un coup d’œil au reste du catalogue.
La vente en bref
C’est l’occasion ou jamais d’aller découvrir le magnifique musée de la capitale Belge. Vous pourrez voir les 77 lots de la vente Aguttes les 3 et 4 Octobre de 10h à 18h puis le Samedi 5 de 9h à 12h… et donc visiter le musée. La vente commencera, elle, à 15h le Samedi 5.
Sur les 77 lots, on trouve du très lourd, notamment du côté des avant-guerres et certaines autos seront vraiment scrutées de près.
Rappel des stars
On se replonge donc dans ce dont on a déjà parlé. On avait commencé par évoquer la Traction 15-Six Cabriolet, une des trois existantes. Comme les autres, son histoire est mouvementée. Longtemps conservée par un concessionnaire de la marque et en bel état, elle est proposée avec une estimation comprise entre 300 et 500.000€.



Suivait une magnifique collection avec trois voitures de très haut vol. On commençait avec une Maserati A6 GCS Monofaro qui courut en F2 avec Fangio au volant avant d’avoir une carrière plus compliquée en Argentine. Restaurée, elle est estimée entre 800.000 et 1,2 million d’euros.
Suit une Bugatti Type 40A Grand Sport de 1929 qu’un de ses 3 propriétaires depuis les années 50 l’a conservée pendant des années dans l’arrière salle d’un café parisien ! Remise en route dans les années 2000 mais toute d’origine, elle est estimée entre 400 et 600.000€ par Aguttes.
Dernière auto de cette collection, une autre Bugatti et pas des moindres : la plus ancienne des Bugatti de course à 8 Cylindres ! Cette Type 30 (#4002) est la seule survivante des trois voitures engagée au GP de l’ACF en 1922 et présente des caractéristiques propres à ces voitures spéciales. Par la suite elle a aussi couru les 500 Miles d’Indianapolis et a été restaurée. Elle est estimée entre 800.000 et 1,2 million d’euros.



La dernière star, on l’avait déjà croisé à Rétromobile 2024 sur le stand d’Aguttes. C’est la Nacional Pescara de 1929 avec un châssis court et un moteur 8 cylindres en ligne de 3 litres à double arbre à cames en tête gavé par un compresseur qui la firent Championnat d’Europe de la Montagne en 1931. Elle est estimée entre 600 et 800.000€ (sans réserve).



Des collections variées
On avait évoqué d’autres collections dans notre précédent article mais on a maintenant plus de détails. On avait notamment commencé avec une collection de Mercedes des années 50 aux années 80.
Au programme de celle-ci, du très lourd et des V12 ! On a noté :
- Deux berlines 300 (W186 et W189) de 1953 et 1959 estimées entre 25 et 35.000 pour la première et entre 30 et 50.000 pour la deuxième
- Un cabriolet 300 W186 de 1953 estimé entre 120 et 160.000€
- Un cabriolet 220 de 1955 (W187) estimé entre 60 et 80.000€
- Une S600, premier V12 de la marque de 1995, estimé entre 12 et 18.000€
- Sa descendante la CL600 de 2000 estimée au même prix







Autre collection impressionnante : celle des avant-guerres. On commence « petit » avec une Baby par Pur Sang, fidèle reproduction estimée entre 4000 et 6000€.
Deux autres Bugatti sont au programme. On commence avec une reconstruction d’une 37A de 1927. Une belle réalisation estimée entre 200 et 250.000€. On poursuit avec une autre reconstruction, par Pur Sang, mais de Type 51 cette fois et la même estimation.
Autre doublette de la vente Aguttes à Autoworld, celle des Delage. On commence avec la plus ancienne, la D6 Tourer verte de 1928 avec une carrosserie unique réalisée dans les années 90. Elle est estimée entre 50 et 70.000€.
La seconde, la Delage D8 Roadster rouge bordeaux avec, elle aussi, une carrosserie unique sur mesure. L’auto est estimée entre 100 et 150.000€.
Ensuite on retrouve une autre reconstruction d’intérêt. C’est une autre Mercedes, une 28/95 PS Sport « Targa Florio », réplique des autos engagées sur la course italienne en 1921 et sur base authentique de 28/95, une auto déjà rare. Elle est estimée entre 300 et 500.000€.
On termine avec une anglaise, une Rolls-Royce Phantom I « Boat-Tail » de 1928 qui a déjà participé au Pekin to Paris et a été, depuis, entièrement restaurée. Elle est estimée entre 80 et 120.000€.








On note aussi…
En plus de ces autos qu’on avait déjà évoqué, le reste du catalogue de la vente Aguttes d’Autoworld réserve encore quelques pépites.
Vous aimez les américaines aux gros moteurs mais avec un style « différent » ? Plusieurs Studebaker de l’ère Raymond Loewy seront proposées. On note d’abord la Coupé Champion de 1954, préparée pour le Tour Auto et qui a souvent été aux avant-postes en régularité. Elle est estimée entre 60 et 80.000€ (la préparation avait couté 135.000€ !).
Une autre Champion, une berline de 1950 cette fois est également au programme avec une belle restauration récente et une estimation comprise entre 10 et 15.000€. Notez aussi que plusieurs projets de restauration de Studebaker sont proposés au catalogue.


Comme il n’y a pas que Mercedes dans la vie, plusieurs BMW sont au catalogue de la vente Aguttes d’Autoworld. On débute avec la plus ancienne, une 501-6 de 1956, une auto éclipsée par la 502 et son V8 et devenue très rare. Elle est estimée entre 10 et 15.000€.
Suit sa descendante, une 2600L de 1962. Cette auto aura besoin de quelques soins suite à son utilisation passée en rallyes historiques pour la carrosserie et le fait qu’elle reste dans son jus. Elle est estimée entre 15.000 et 20.000€.
Plus jeune, on ajoute une M3 E30 de 1986, jamais complètement restaurée (un voile de peinture est à noter) et bien entretenue. Elle est estimée entre 55 et 75.000€.



Terminons avec deux voitures françaises. La première est une Delage DM Limousine de 1928 avec séparation chauffeur. En état concours, elle demande une remise en route et elle est estimée entre 20 et 30.000€.
Pour les bricoleurs, on note un des nombreux châssis qui demande une restauration avec cette Talbot T15 Baby Berline de 1951. Complète de son moteur à la boîte Wilson, elle est estimée entre 6000 et 10.000€.
Si vous voulez parcourir le catalogue, c’est par ici.


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