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[Déjà Collector] Renault Mégane 4 RS Trophy R

Renault Megane 4 RS Trophy R par Alexis pour News dAnciennes 9-

Oui, c’est une voiture récente. La Renault Mégane 4 RS Trophy R c’est surtout la dernière évolution de la Mégane RS, née il y a tout juste 20 ans en 2004. N’empêche, qu’est-ce que cette auto apparue en 2019 fait sur News d’Anciennes ? C’est juste qu’avec cette nouvelle rubrique déjà collector, on prend de l’avance sur celles qui seront des voitures anciennes recherchées mais dans bien longtemps ! Et ce n’est pas la seule raison !

Collector et Valeur Étalon

Au petit jeu de « quelles seront les voitures les plus recherchées dans le futur, certaines ont déjà leur réponse. On parle de voitures atypiques qui ont déjà une bonne vingtaine d’années parmi lesquelles les Audi TT et autres Peugeot 406 Coupé ressortent à chaque fois. Mais justement, elles ont déjà 20 ans, donc on sait déjà depuis longtemps qu’elles sont collector. Il existe cependant des voitures encore plus récentes qui seront des stars des « voitures anciennes » si le temps leur permet de le faire (on en reparle).

Ces voitures, ce ne sont pas les hypercars, collectors dès qu’elles sont présentées, ou certaines sportives qui n’existent que par des séries limitées. Non, on parle ici de voitures plus accessibles (sur le papier) qu’un petit quelque chose fait sortir de l’ordinaire et qui fait que moins de 5 ans après leur sortie, que leur production soit déjà arrêtée ou pas, elles sont de vrais collectors. Collector au sens où, comme une voiture ancienne, certains recherchent précisément ce modèle là… mais ça implique aussi le revers de la médaille avec une cote qui ne baisse pas d’un poil !

C’est pour cela qu’on va, une fois par trimestre et pas plus, se pencher sur le cas d’une de ces autos déjà collector. Cela va aussi nous permettre autre chose. Dans la bande d’essayeurs de News d’Anciennes, aucun n’est journaliste essayeur avec des centaines d’autos à son « palmarès ». Ainsi, on juge les voitures anciennes sans vraiment avoir en tête ce que sa descendance lointaine a pu devenir, peut proposer comme performances et sensations. Une petite mise à jour en fait !

Dernier point : c’est un pari que l’on fait. Parce que, oui, on vous l’affirme (et on sélectionne la voiture avec soin) ces autos sont déjà collector. Après, est-ce qu’elles le seront encore dans 30 ans ? C’est toute la question puisque les normes et lois pourraient avoir raison de la possibilité de les faire rouler à moyen terme.

Notre Renault Mégane 4 RS Trophy R du jour

Techniquement, ce n’est pas la dernière Mégane RS puisque ce « titre » revient à la RS Ultime, produite l’an dernier par Renault Sport et qui fut, comme son nom l’indique, l’ultime voiture de la branche Renault Sport. Comme un dernier hommage aussi, elle fut produite à 1976 exemplaires, comme l’année d’apparition de Renault Sport qui était alors un département entièrement tourné vers la compétition. Mais on parle là d’une série limitée au sens « déco ».

La Renault Mégane 4 RS Trophy R est encore plus limitée puisque seuls 500 exemplaires sont sortis à partir de 2019. Et avec cette auto, on a pas fait dans le « que de la gueule » puisque la présentation était spécifique mais la technique l’était aussi. Le but étant de proposer (et pas offrir, on y reviendra), une voiture encore plus performante avec l’objectif d’aller récupérer le titre de la traction la plus rapide sur le Nürburgring. Oui, nous sommes définitivement dans le 21e siècle avec un argument comme celui-ci.

Notre Renault Mégane 4 RS Trophy R est bien reconnaissable. Déjà par sa couleur blanche et ses autocollants rouges. Ce ne sont pas les couleurs historiques de Renault Sport mais on peut comprendre que certains commencent à faire une indigestion de Jaune Sirius.

L’extérieur ne se distingue pas qu’avec la couleur. Pas de monogramme spécifique à l’arrière de la Mégane 4 RS Trophy R mais son nom s’affiche sur les portes avant. Car, oui, si vous avez un raté un épisode, la particularité de la Mégane 4 RS vient de celle de la Mégane 4 : ne pas proposer de version 3 portes contrairement à ses aïeules. Donc on se retrouve avec une bombinette 5 portes. C’est les enfants qui seront contents. En tout cas dans certains cas.

Pour en revenir aux signes distinctifs de la Mégane 4 RS Trophy R, on retrouve donc un capot avec un imposant bloc noir au milieu qui intègre une prise d’air NACA. On ajoute, tout en bas, une lame supplémentaire pour l’aéro et notre auto du jour ajoute même l’accessoire pour les pistards trop optimistes en laissant apparaître la sangle de remorquage !

On continue le tour du propriétaire avec les jantes Fuji Light de couleur rouge qui cachent des freins dont les étriers sont peints de la même couleur. À l’arrière, on retrouve un diffuseur carbone qui est différent de celui qu’on retrouve sur les autres Mégane 4 RS. Sinon, pour ce qui est des ailes larges, des sorties d’air, bref ce qui en fait une méchante Mégane et pas une 1.0 TCe, c’est la même recette que sur les autres RS.

Intérieur : oubliez les enfants

Cinq portes, oui. Mais deux places. Toujours dans le but de gagner un poids précieux quand il s’agit d’augmenter les performances, la Mégane 4 RS Trophy R offre un intérieur qui va dans ce sens. On ouvre la portière pour découvrir un seuil de porte qui affiche le numéro de notre auto du jour. Pour le reste : paint in black.

Vous l’avez compris au sous-titre : la banquette arrière est supprimée. Complètement. On en profite pour condamner les vitres arrières mais pas l’ouverture. En fait l’espace gagné est utilisé par un bac un poil disgracieux mais bien utile puisque c’est là qu’on range les 4 roues carbones optionnelles livrées sous housse pour aller tâter du circuit.

Côté sellerie, nous ne sommes pas dans une voiture ancienne. Si la Mégane 4 RS Trophy R est la plus chère des Renault Sport, l’intérieur est plus sportif avec de l’Alcantara. Il habille le volant, doté de son marqueur rouge pour vous rappeler dans quel position vous êtes sûrs d’aller tout droit mais aussi les sièges baquets Sabelt avec leurs beaux harnais rouges.

L’instrumentation de la Mégane 4 RS Trophy R est celle d’une pure sportive. Certes, on retrouve bien deux témoins avec la jauge de carburant et la température d’huile. Mais au centre, en plus des voyantes, c’est un énorme compte-tours qui tombe sous les yeux. Pas de tachymètre, puisqu’il sera affiché digitalement. Le reste de l’équipement n’est pas si spartiate puisque l’auto a gardé la clim, pour faire retomber la température après le trackday, et une « petite » tablette de 7″. La console centrale, empruntée à la version… société, accueille le levier de vitesse.

Sinon, on remarque tout de même qu’on reste dans une Renault. Les finitions, c’est du Renault, même si c’est mieux que dans les années 90, on ne fera croire à personne qu’on est à bord d’une allemande. Si un doute persiste, les plastiques durs et les différentes commandes communes à toutes les Mégane vous conforteront dans votre idée.

Technique : light is better

On soulève maintenant le capot de la Mégane 4 RS Trophy R. Il est léger et c’est normal : il est en carbone même si la voiture se passe du pack Carbone-Ceramic. Résultat : on a gagné 8kg ! Globalement, la cure d’amaigrissement est une des grandes lignes qu’on suivi les concepteurs de la Mégane 4 RS Trophy R pour aller chercher ce fameux chrono sur le Nurb. Mais on ne s’arrête pas là.

Le moteur est ainsi le MR18, un 1.8 TCe qui est déjà passé à 300ch (contre 280) sur la Trophy. Pas de différence avec la Trophy sur ce point précis si ce n’est qu’il reçoit une ligne Akrapovic (vous avez déjà noté l’autocollant sur le diffuseur) sans clapet actif qui fait économiser 6kg. Là où la Mégane 4 RS Trophy R se distingue, c’est sur la boîte. Elle abandonne l’EDC à double embrayage pour revenir à une boîte 6 manuelle. Certes, l’efficacité peut en pâtir… sauf que ce changement permet de faire gagner 23kg supplémentaires et réduit les frottements internes, donc augment la puissance aux roues.

Sur le reste de la technique, on enlève encore 38kg à la Mégane 4 RS Trophy R avec l’absence du système 4Control. La perte d’agilité est compensée par l’appui gagné au niveau de la lame et du diffuseur. Les pneus sont évidemment des pneu haute performance et les amortisseurs Ohlins sont intégralement réglables à l’avant (compression, détente et hauteur de caisse).

Résultat des courses : la Mégane 4 RS Trophy R est affichée à 1300kg (1400 relevés) contre les 1400 de base d’une Trophy. Avec la même puissance, elle va chercher le tour sur le Nurb en 7:40.100. Oui, ça file ! Et on va voir ce que ça donne au volant, mais pas sur circuit !

Au volant de la Mégane 4 RS Trophy R

Allez, je m’installe. La Mégane 4 RS Trophy R a beau être déjà collector, elle n’est pas encore entrée dans le mondes des anciennes et s’en distingue assurément. L’ergonomie est celle d’une auto du XXIe siècle. Par contre, contrairement à certains SUV qui ne proposent que des meurtrières, la Mégane 4 permet encore de voir l’extérieur. Un bon point. Pas question de boucler la ceinture en 2secondes, il faut prendre le temps de se sangler et de bien se serrer. Bah, oui, qu’est-ce que vous croyez, je monte dans une bombinette vantée pour ses perfs, par pour une balade du dimanche derrière la Cox de Ludo !

Moteur. La ligne Akrapovic se fait entendre. Vous avez les lignes classiques, ensuite vous avez le timbre des lignes inox et puis encore au-dessus celui des lignes en titane. Certes, avec cet artifice un 1.0 TCe sonnerait bien, mais on retrouve ici la même différence de vrombissement qu’on retrouve entre une R8 et une Gord’. Première. Moi qui suit passé à l’auto (pas le choix) pour ma voiture de tous les jours, je retrouve le plaisir qu’il y a à manier un levier de vitesse.

Les premières minutes se font à un train de sénateur. Non, à un train de Mégane 4. Certes, l’ambiance et le bruit ne font pas dire qu’on est dans une voiture banale. Mais dans la circulation urbaine de 2024, la Mégane 4 RS Trophy R ne dépareille pas. En fait, quand les yeux se lèvent, c’est plus pour mater la R5 Turbo 8221 qui est devant que pour notre Mégane qui peut sembler juste « tuning » à ceux qui n’ont pas bien révisé leur manuel de la bombinette.

La route est agréable. Entendez par là que c’est comme quand on redescend de notre essai d’une voiture de 1950 pour repartir en moderne. La pression de l’ancienne n’est pas là. Vous savez cette pression du freinage qui n’est pas forcément à la hauteur, celle amenée par les petits bruits dont on se demande systématiquement si ils vont déboucher sur une panne. Non, là, la route déroule, dans un confort plutôt bon. Je reste mesuré parce que les trains sont quand même secs. Mais je pense qu’en revenant d’un trackday où on a arsouillé jusqu’à sentir l’odeur des pneus dans l’habitacle, on apprécie le retour au calme et la Mégane 4 RS Trophy R s’en sort très bien.

Pour moi, le trackday va commencer. La route a été choisie avec soin. Pas de voie rapide pour faire une pointe. Certes, la Mégane 4 RS Trophy R peut taper 132km/h au-dessus des meilleures limitations de vitesse hexagonales, mais je préfère de loin tâter de ses facultés dynamiques sur une route quasi-déserte, pleine de virages et de montées et de descente. Coup d’œil à la température : l’aiguille est montée. Aucune diode verte n’est présente, pourtant, ça se traduit comme un feu vert. Ok, j’y vais.

Sortie de rond point en seconde, et j’y reste. Pied dedans. Le 1800 envoie et il envoie rapidement. Le temps de réponse est quasi nul. Surtout, la cartographie n’a rien à voir avec celle d’une ancienne. Dans la plupart des bombinettes, il faut aller chercher dans les tours et ne pas en redescendre pour exprimer le potentiel du moteur. Pour l’instant, je me rend juste compte que la Mégane 4 RS Trophy R est pleine, même à bas régime. Certes, ce n’est qu’une comparaison avec une ancienne, mais ça a le mérite d’être vraiment différent.

Dans les tours ? Et bien ça pousse encore ! Les 400Nm de couple sont atteint dès 3200 tours. Et au-dessus ? Et bien on fait parler la puissance pure jusqu’à 6000 tours ! Et ça pousse franchement. Là encore, la différence avec une ancienne de puissance équivalente est frappante. Pour atteindre ces régimes en ancienne, on cravache. Là, on y arrive en un rien de temps. On se retrouve vite au-dessus des limitations de vitesse d’ailleurs mais ce sont les virages qui vont calmer mon ardeur.

J’avais calmé en passant la 3e, hop je remet la troisième et envoie la Mégane 4 RS Trophy R dans le virage à gauche. Pas le temps de changer de rapport avant de virer à droite, juste celui de remettre un coup de gaz. La Mégane 4 RS Trophy R saute d’un virage à l’autre et relance comme si le dénivelé qui fait cracher leurs poumons aux cyclistes qui s’y attaquent n’existait pas.

La route continue comme ça et avec elle vient la confiance. Est-ce que j’attaque vraiment ? Allez, ça me semble être une bonne idée. Les vitesses de passage en courbe augmentent. La boîte est parfaitement étagée, les relances impressionnantes et voilà qu’apparaît le petit plus de notre Mégane 4 RS Trophy R. Pour une fois je ne vais pas cracher sur l’électronique parce que c’est vraiment bluffant. Quand on est habitué à conduire (vite) des anciennes, on se fie surtout au placement, aux freins (je n’en ai pas parlé mais ils sont parfaitement dans le ton) et au dosage de l’accélérateur.

Sur la Mégane 4 RS Trophy R, on a l’électronique qui rentre en compte. Quel que soit le placement de l’auto, apparaît un double effet kiss cool. Une fois la voiture en appui, au moment où l’énergie cinétique aurait tendance à élargir la trajectoire, notre bombinette des temps modernes fait entrer ses capteurs et ses processeurs en action. Résultat : le virage se resserre avec l’aide du freinage de la roue intérieure. L’auto pivote vraiment et on se retrouve d’autant plus vite dans l’axe, prêt à de nouveau écraser l’accélérateur. C’est aussi bluffant qu’efficace.

La route continue comme ça. Longtemps en plus puisque, contrairement à une ancienne qui demande une attention de tous les instants pour une telle attaque, la Mégane 4 RS Trophy R est d’une simplicité absolue. La fatigue ne se fait pas ressentir, ni dans la tête, ni dans le moteur, ni dans les freins. Mais il est temps de retrouver la ville. Et de calmer vraiment le jeu. Et là aussi, elle est bluffante. Oui, le retour au calme c’est parfois agréable. Surtout quand on sait qu’on peut vite revenir en arrière !

Conclusion :

Avec toutes ses spécificités et du haut de ses 500 exemplaires, la Mégane 4 RS Trophy R est une voiture déjà collector, c’est sûr. Mais c’est aussi une voiture qui pourra surprendre un conducteur et amateur de bombinettes de mon genre, c’est à dire ancré dans les années 70 ou 80. Ici, ça n’a rien à voir. L’auto est facile à emmener à un gros rythme, sans jamais se faire peur ni risquer de vous surprendre. Certes, un vrai pilote (ou essayeur) plus aguerri trouvera des défauts à cette auto… mais pas moi.

Enfin, si, quand même. La facilité de la Mégane 4 RS Trophy R est pour moi un défaut. Ce n’est pas un reproche que d’avoir une auto facile à emmener à grand train en limitant les risques. Mais on perd de la sensation d’accomplissement qu’on retrouve quand on arrive à le faire avec une A110 (ancienne) par exemple. Et puis le revers de la médaille, c’est que n’importe qui peut se prendre pour un pilote au volant d’une Mégane 4 RS Trophy R. Résultat : le jour où ce « pilote » roulera avec une Supercinq GT Turbo en trackday ou en rallye, il pourrait cette fois se faire très, mais alors très très peur !

Les plus de la Mégane 4 RS Trophy RLes moins de la Mégane 4 RS Trophy R
Très facile« Trop » facile
Performante« Trop » performante (pour votre permis)
EfficaceDéjà collector (oui c’est le but)
Des sensations réelles
Fiche techniqueRenault Mégane 4 RS Trophy R
Années2019-2022
Mécanique
Architecture4 cylindres en ligne
Cylindrée1798 cm³
AlimentationInjection Directe et Turbo
Soupapes16
Puissance Max300 ch à 6000 trs/min
Couple Max400 Nm à 3200 trs/min
Boîte de VitesseManuelle 6 rapports
TransmissionTraction
Châssis
Position MoteurTransversale avant
FreinageDisques Ventilés rainurés AV et AR
VoiesAV 1625 mm / AR 1596 mm
Empattement2669 mm
Dimensions L x l x h4364 x 1875 x 1428 mm
Poids (relevé)1398 kg
Performances
Vmax Mesurée262 km/h
0 à 100 km/h5,7s
400m d.a13,9s
1000m d.a25,0s
Poids/Puissance4,66 kg/ch
Conso Mixte± 9 litres / 100km
Conso Sportive± 13 litres / 100 km
PrixNeuf = 55.900€
Actuel = 70.000€

Rouler en Mégane 4 RS Trophy R

Déjà collector, oui, c’est simple, ça se voit au prix de l’auto. C’est une chose finalement assez commune à ces autos frappées d’un R. Comme la 911, la voiture est une occasion d’il y a quelques années mais elle s’échange plus cher que son prix neuf ! Dans le genre « fallait avoir le nez creux » ceux qui voulaient juste faire une culbute ont été servis. Les autres ? C’est le moment de s’y mettre !

Alors, certes, la Mégane 4 RS Trophy R va peut-être redescendre à un moment ou un autre. Quand on sera dans le ventre mou de l’âge, elle pourrait devenir plus abordable. Surtout que le carburant nécessaire devrait grimper, même si la bête se montre frugale, surtout pour une auto de 300ch. Ne regardez pas la conso d’une voiture équivalent des années 70, ça vous ferait peur ! Pour autant, elle restera la dernière évolution de chez Renault Sport et ce statut d’icone vous assure qu’elle restera haut dans les prix.

Notre Mégane 4 RS Trophy R du jour est d’ailleurs à vendre. Cette auto de 2022 n’affiche que 4000km d’origine et se présente d’ailleurs en-dessous de la cote de beaucoup de ses cousines. Plus d’infos par ici.

Un énorme merci à Cédric de Collection Privée Automobile pour nous avoir non seulement confié cette auto mais nous avoir clairement poussé à l’essayer. Une vrai expérience.