De retour au Louvre avec cette fois-ci 61 lots divers et variés, RM Sotheby’s, la maison des enchères canadienne ouvre le bal de la semaine parisienne autour de la voiture ancienne. Voyons ce qu’il y a au catalogue.
En résumé : RM Sotheby’s Paris 2025
Du 04 au 05 Février 2025, dans les salles du Carrousel au musée du Louvre se tiennent les ventes aux enchères. Le lieu était accessible au public le 04 Février mais sur invitation pour le 05 Février, date où se concluront les ventes.
Le catalogue, comme dit plus tôt, comporte 61 lots passant de la relique de compétition à la machine de piste moderne jusqu’au joyau de l’automobile ! On peut dire que c’est varié. Les prix le sont aussi pouvant monter aux alentours des 25M d’euros. Mais c’est pour une bonne raison.
Porsche par-ci, Porsche par-là
Même si la vente n’est pas tournée entièrement vers la marque de Stuttgart, les Porsche sont plus présentes que jamais ! Et pas que de la 911 : on compte des 928, 356, 924… On trouve des cabriolets, des coupés et des raretés : notamment une 911 Flat Nose, avec ses phares escamotables.
Evidemment qui dit Porsche dit aussi 911, on a parlé de la Flat Nose mais sont aussi visibles des GT3RS de différentes générations, des Targa, une Carrera RS 2.7, une GT2 ClubSport, une GT2RS et au fond de la salle : deux monstres turbo ayant terrifié les routes des 80’s… deux « Widdowmaker » : deux 911 Turbo 3.0L, l’une blanche, l’autre noire. Quel est votre préférence pour ce monstre ?
Das Automobil
Cependant, Porsche n’est pas la seule marque allemande étant à l’honneur : BMW a retenu l’attention avec une magnifique 507 Roadster Noire. Mais est aussi présente une 3.0 CSL « Batmobile », prototype de course datant de 1971, ayant marqué la compétition avec un style inimitable.
Mercedes est là aussi, avec une CLK DTM AMG Cabriolet : ça c’est du nom à rallonge ! Mais ce nom est là pour rappeler qu’il s’agit d’une voiture de DTM qu’on a « légèrement » modifiée pour lui permettre d’aller sur la route. Et comment ne pas mentionner sa majesté : la Mercedes 600 « Six-Door » Pullman Landaulet. Le confort à l’état pur, une limousine d’une longueur totale de 6,24m pour une version exclusive étant la Pullman Landaulet : c’est tout simplement, une voiture présidentielle disponible à l’achat.
Pas sur route celles-ci
Dans le luxe, la compétition n’est jamais loin et c’est également le cas chez RM Sotheby’s : au programme une Formule 1 Williams de 1998 conduite par Jacques Villeneuve. Sans être une F1 victorieuse, celle-ci était compétitive avec notamment une 5ème place au GP de Melbourne.
Mais si une F1 plus récente, compétitive et fiable est ce que vous préférez, la Lotus E21 de 2013 est aussi présente. Conduite par Kimi Raikkonen, elle parvint à décrocher une 2nde place au GP d’Hongrie et une 3ème place à Suzuka avec Romain Grosjean à son volant.
Niveau endurance ? Jaguar XJR-10 de 1989. Ce n’est pas la Silk Cut, mais elle est toujours magnifique et embarque une sacrée histoire au Mans. On a aussi noté la présence d’une Ferrari 512M de 1970 ayant participé au Mans 1970 et 1971 face aux 917K, comment ne pas penser au film Le Mans de Steve McQueen ? Plus contemporaine, la 512 BBLM de 1981 attire forcément l’œil via ses dimensions et son look.
Mais il y a une autre voiture de compétition qui attire l’œil de tout le monde à RM Sotheby’s, la star même de la vente.
Ferrari 250LM : Lot vedette
Dès notre entrée, c’est elle qui nous accueil. On ne pouvait pas rêver mieux…
Ferrari est à l’honneur cette année : nous avons mentionner leurs prototypes de compétition plus tôt, mais Maranello est aussi présente avec une 360 Modena de circuit, avec divers modèles de routes dont des Dino, mais surtout l’un de leur joyaux parmis les plus précieux : une 250LM de 1964.
Importée (temporairement) tout droit des US, victorieuse du Mans 1965 avec une équipe privée (NART), dessinée par Scaglietti, venant tout droit du musée d’Indianapolis où elle a été exposée pendant 54 ans : ce mythe du Mans roule de nouveau et attends son prochain propriétaire.
Son palmarès ? Victoire au Mans 1965 et voiture terminant Le Mans 1968 et 1969, voiture participante aux 24H de Daytona 1968, 69 et 70. La voiture étant fourni avec toute la documentation prouvant ces dires (carnet de pesage, …).
Elle a été conservée dans un état clinique et au plus proche de son origine, comment pourrait-on en faire autrement ? Estimation du prix : 25M d’euros !
Pour voir tout le catalogue, c’est par ici.
On se quitte avec une petite collection de photo de Bertrand et de Théo.
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