Oui, parler de fluidité c’est assez paradoxal quand on parle d’un bouchon ! Juste avant la rentrée, les voitures anciennes avaient rendez-vous dans l’Yonne pour le Bouchon de Joigny 2024. Un événement devenu un classique du calendrier qui connaît un tel succès qu’il a été obligé de s’adapter. Le résultat est à la hauteur des attentes.
Après plusieurs participations en Coccinelle… et un gros souci sur celle-ci, j’étais à deux doigts de participer en tant que piéton à ce Bouchon de Joigny 2024. Heureusement, restait la solution de la Motoconfort. C’est finalement sur ma fière bécane que j’ai pu participer sous un beau soleil avec le bonheur… d’éviter une partie des bouchons en remontant la file des voitures.
La belle s’est quand même montrée rétive puisque le câble d’embrayage a cassé pendant le bouchon. Pour pouvoir participer à sa fin, j’ai tenté de réparer avec un câble de frein qui s’est avéré trop court avant que des habitants de Joigny ne me dépannent d’un câble provenant d’un scooter… ce qui m’a au moins permis de rentrer chez moi. Bref, assez parlé de moi !



Le Bouchon de Joigny 2024 s’adaptait
C’est justement en Coccinelle que j’avais vécu les déboires de l’événement l’an dernier. Le succès était énorme, à tel point que les participants s’étaient retrouvés coincés dans les rues alentours sans pouvoir traverser le pont de la localité. Ce pont sur l’Yonne est en effet le goulet d’étranglement qui fit naître le bouchon de Joigny avant que l’autoroute A6 ne déleste la N6. En tous cas l’édition 2023 avait été un gros bouchon qui a poussé les Vieilles Coquilles à réfléchir à la formule même de l’événement.
Le Bouchon de Joigny 2024 revenait en fait à sa formule d’avant 2021. Pour limiter le nombre de participants, il fallait que le véhicule, que ce soit une voiture ancienne ou même une moto, un tracteur ou un camion, date d’avant 1969. Effet garanti et doublé par un allongement du parcours. Avant et après être passé sur le pont, les participants couvraient plus de distance. Il y avait moins de bouchon mais nos chères anciennes étaient moins à l’arrêt, les spectateurs en profitaient plus et les mécaniques étaient épargnées. Tout benef’ !





Statique et dynamique
Évidemment, la partie embouteillage sur le pont est le point d’orgue du Bouchon de Joigny 2024. Les spectateurs ne s’y trompent pas et affluent à chaque fois en masse à cet endroit pour ne rien rater du défilé quasi ininterrompu des véhicules anciens. Certains pouvaient même en être des acteurs puisqu’un ancien bus Renault TN6 des années 30 était de la partie.



Une fois le défilé du Bouchon de Joigny 2024 terminé, c’était l’heure de revenir voir les véhicules participants de plus près. Les participants se stationnent… et bien un peu partout. L’ambiance est bonne, on discute avec les propriétaires des autres machines encore présents tandis que d’autres sont déjà repartis. Le public est toujours au rendez-vous et vient admirer les voitures et se rappeler des souvenirs.
Le soleil est au rendez-vous et permet d’admirer de nombreuses et belles anciennes. On retrouve aussi la DAF 55 de Bertrand que nous avions essayé il y a quelques semaines (lire : Au volant d’une DAF 55 Coupé, oubliez toutes vos habitudes de conduite) et beaucoup de voitures françaises. Mention spéciale aux Simca, pas toujours visibles sur les événements et présentes en nombre.






Les Renault, avec de belles Frégate, les Peugeot, série 03 en tête, et évidemment les Citroën, et notamment de nombreuses deuches, sont elles aussi de la partie.






On ajoute quelques véhicules plus originaux comme la Mercury Cougar, la Chevrolet Corvair et quelques avant-guerre dont une magnifique Peugeot 601 dont le moteur attirait les curieux.



Bref, le Bouchon de Joigny 2024 ne s’est pas réinventé, il a simplement évolué pour être plus agréable pour les participants. Rendez-vous à la rentrée 2025 pour la prochaine édition (infos ici).


















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