Essai de la R8 Gordini : le petit monstre

Publié le par Pierre

Essai de la R8 Gordini : le petit monstre

Dans le monde automobile, il existe certains mythes pour lesquels la simple évocation d’un détail les caractérisant suffit à la description intégrale de la voiture et de son histoire ! Parmi ceux-ci : La Renault R8 Gordini ! Une petite berline familiale de la marque au losange bodybuildée et estampillée du G ! Direction les petites routes humides de la forêt de Fontainebleau pour l’entendre au travers du pot Devil en trompette…

Notre Renault R8 Gordini du jour

Le volant qui m’a été confié aujourd’hui appartient à une Renault R8 Gordini 1300 (Type 1135) un peu particulière ! Elle est le lot n°128  de la vente aux enchères de la maison Osenat qui aura lieu le 24 mars. Benjamin revient sur son catalogue ici. Son historique est limpide avec un palmarès de course en coupe Gordini, dont une victoire à La Châtre et au Grand Prix de Paris, plus une belle 27e place aux 24h de Spa 1969 (Noury-Lafeach).

En fait, c’est un réel petit bijou en état concours que j’ai eu l’occasion de chatouiller.

Extérieur : Dessin de chez Renault des années 60 à la mode Stance d’aujourd’hui

De près ou de loin, une Renault R8 se reconnait sans mal. C’est la voiture que dessine tous les enfants qui débutent avec un crayon. On vient d’insulter l’équipe de Gaston Juchet au passage mais il faut reconnaître que la R8 est composée de lignes assez simples. Des lignes simples qui frappent quand même l’oeil à chaque regard et qu’on ne peut s’empêcher d’adorer. C’est ça la magie d’un dessin réussi.

Pour obtenir une Gorde, rien de plus simple : on rabaisse, on installe des feux longue-portée sur le pare-chocs, on règle un bon carrossage négatif avec des roues plus larges et les splendides jantes Gotti et on ressort un pot en trompette vers le haut.

Le côté sportif de notre R8 Gordini du jour est rehaussé par sa peinture bleu Gordini et ses deux bandes blanches. Des couleurs qu’on associe évidemment à la R8 Gordini… alors même qu’elle était disponible dans d’autres coloris.

On tient en tout cas la recette magique pour transformer une mignonne petite berline en pousse-au-crime !

Il est à noter qu’à l’origine, dans les mains de Jean-Marie Nourry, cette Gorde arborait sa couleur d’origine : le bordeaux. Lors de sa restauration, c’est son propriétaire qui a décidé de repeindre la voiture à ces couleurs. Par chance, il aura eu également le bon goût d’éviter de lui ajouter les pièces de kits proto des années 70-80.

Intérieur : Une petite boite à gants et des manomètres

Sensiblement identique à celui de la Renault 8 classique, la R8 Gordini propose un intérieur relativement sobre et sans fioritures. Les assises sont en simili et confortables. Le fait que le moteur soit à l’arrière permet à la voiture d’avoir un plancher plat sur toute la longueur de la voiture. Seul le levier de vitesses, courbé, est posé au milieu du plancher avant.

La planche de bord, quant à elle, est remplie de manomètres ! L’esprit sportif est là, accompagné de son volant trois branches et de deux commodos. Un intérieur épuré comme celui-là nous fait croire que l’on s’assoie à bord d’une vraie voiture de course, en même temps… C’en est une !

Oubliez simplement la praticité d’une R8 classique avec notre R8 Gordini du jour. Prévue pour un usage sportif, elle est dotée d’un arceau qui vous forcera à laisser les enfants à la maison pendant le décrassage dominical et encore plus durant les arsouilles qui suivront.

La Mécanique de la R8 Gordini : 

Moteur : Cache culbuteur marqué du G !

Comme évoqué précédemment, la R8 Gordini qui m’a été prêtée est équipée avec le moteur de 1255 cm³ alimenté par deux carburateurs Weber 40 DCOE développant 103 cv à 6750 tr/min. Ce moteur est une vraie horloge suisse qui ne rechigne pas à prendre des tours ! Sous le capot, on remarque d’un côté les échappements avec rien autour, et de l’autre côté les deux Weber et les accessoires. Une répartition quelque peu dissymétrique.

Sur la route : petite mais physique.

Prise en main :

C’est sur le parvis du magnifique Château de Fontainebleau (en travaux) que je prends le volant du petit monstre. On est tout de suite dans l’ambiance, c’est bas ! Je commence par accrocher le genou dans une manette grise, c’est sonore et c’est logique : c’est le klaxon !

A première vue, ça mériterait d’être un peu plus bas, mais c’est une illusion d’optique car le pare-brise est haut et quand on regarde à gauche, on ne peut pas dire si c’est un homme ou une femme dans le Scenic d’à côté. Une fois correctement ceinturé avec le harnais, qui est accroché à l’arceau derrière la banquette arrière, je pose mes mains sur le volant, qui est légèrement décalé sur la droite ce qui n’est pas trop gênant en soit. Allez au tour des pieds, là c’est encore plus à droite…

Entre ce décalage et le plancher plat et vide, votre passager peut vous servir de régulateur si vous fatiguez du pied droit. Je vais m’y faire rapidement, il ne faut pas oublier que je suis dans une voiture de course pour (plus ou moins) amateurs éclairés !

Comme dans une vieille 4L, les clignotants sont à droite et la commande des feux est à gauche (certains usagers auront eu le droit à mes plein phares au lieu de mon clignotant droit). J’évoquais la position du levier de vitesses tout à l’heure : il est effectivement au milieu du plancher à l’avant. De prime abord, il semble avoir la précision de celui d’une Coccinelle, mais ce n’est qu’une apparence, les rapports s’enclenchent comme s’ils avaient été placés pile à l’endroit où on amène la main : un plaisir de facilité !

Deux bémols pour les vitesses qui ne servent à rien sur des routes sinueuses de forêt au volant d’une R8 Gordini : la marche-arrière vous force à légèrement vous déhancher et la 5ème vous offre le privilège de chatouiller le genou de votre passager. Il vous faudra également un bras d’orang-outan si vous ne voulez pas décoller le dos du siège.

La balade : Exercice pour rester calme car il parait que le moteur veut repasser devant !

A peine les premiers tours de roue réalisés, le son du pot me chatouille les oreilles, fait battre mon petit cœur à plein régime et m’envoie des décharges dans le pied droit. En réalité c’est tentant !

Quoiqu’il en soit, je pars calmement parce qu’il parait que cette voiture est joueuse. A cette allure modérée et respectueuse du commun des mortels, la voiture est étonnamment très précise et très agréable à conduire. La route s’enchaîne sans pression, et c’est à ce moment-là qu’on retrouve les origines de la Gorde : la R8. Elle sait se tenir, même si on sait pertinemment que le petit monstre n’est pas loin…

Le pot Devil ne trompe personne et résonne un peu dans l’habitacle ce qui n’est pas forcément des plus agréable. La sonorité est très métallique et c’est génial, mais pas lorsqu’on se promène est-ce que c’est bien utile ? En tout cas ce n’est pas par son confort ou ses qualités de voyageuse que la R8 Gordini vous séduira. Mais bon, vous n’en rêvez pas pour ça. Et on avoue qu’on ne l’essaye pas non plus pour cette raison là !

 

Quand on écoute son coeur : La Renault 8 Major est oubliée !

Bien que le soin à apporter à cette petite machine de guerre soit extrêmement important au vue de ce que je vous en ai raconté avant, je m’autorise un petit laissé aller. En fait, non, on est bien obligé d’y passer parce qu’une R8 Gordini n’est rien si on n’essaye pas de voir « jusqu’où elle peut aller ». Et pour ça, c’est la force de votre mental et celle de votre jambe droite qui vont vous aider.

Mon dieu… Si vous n’avez jamais vu un enfant se taire et sourire d’une joie sincère, asseyez-vous derrière le volant, mettez un miroir sur le tableau de bord, enfoncez l’accélérateur et regardez-vous !

Fini le « bruit » du pot bourdonnant dans les oreilles, et bonjour à la symphonie de trompette en 2-3-4 majeur de A. Gordini. C’est incroyable comme la R8 Gordini nous emporte avec elle avec force et passion. Et pourtant, ce n’est qu’une berline préparée. D’accord, c’est quasi-réducteur mais totalement la vérité !

Et puis il faut dire qu’elle semble aimer ça la R8 Gordini. Il faut monter haut dans les tours, ne serait-ce que pour aller chercher le couple maxi, à 5000 tours. Et c’est pas encore fini puisqu’il faut encore en remettre un gros coup pour aller chercher la puissance. Et à ce moment, il ne reste qu’à remettre une pièce dans la machine, c’est à dire passer une vitesse et réappuyer du pied droit.

De prime abord, je ne perçois aucun défaut au volant de la R8 Gordini… tout en restant prudent pour ne pas trop provoquer le train arrière sur la route de forêt humide, s’approche un virage un peu serré, pied sur le frein, la pédale est pour homme, mais quand on y va, surprise absolue : ça freine, et surtout, ça freine droit ! En même temps avec 4 freins à disque dessus c’est peu étonnant.

Ayant tendance à comparer avec le freinage on/off d’un Kangoo (plus qu’une DS, chacun ses « références »), la pédale est un peu dure, mais le freinage est réellement dosable ce qui est très appréciable pour appréhender une courbe fermée correctement et pouvoir taper la pédale d’accélérateur en seconde pour repartir brutalement et sans à-coups ! C’est un vrai jouet pour adulte consentant !

Conclusion

La R8 Gordini est un jouet pour grand enfant ! Ce n’est pas une voiture à laisser dans une vitrine ! Elle ne demande qu’une chose : vivre et vous faire vibrer. Ce pari lancé il y a plus de 50 ans est toujours un succès et je défie qui que ce soit de ne pas trouver une once de plaisir dans cette voiture !

Cette voiture est un des exemples les plus évocateurs de la voiture pas « pratique ». En étant terre à terre, sa seule utilité est de pouvoir transporter 4 personnes, et encore, les harnais pour les places avant sont un peu gênants si on s’assoit à l’arrière et je ne parle pas de l’arceau… Le coffre, situé à l’avant est encombré par la roue de secours (comme toute Renault R8), par la batterie et le réservoir d’essence, ce qui ne laisse pas beaucoup de place pour les bagages, et ce n’est pas une voiture sur laquelle mettre une galerie de toit.

Tout en restant raisonnable et respectueux, c’est une très bonne voiture pour aller se balader sportivement sur des petites routes de campagne, pas besoin d’excès pour se faire plaisir, ou alors en participant à des rallyes organisés.

Les Plus de la R8 GordiniLes Moins de la R8 Gordini
 Sonorité Magique Bruyante en conduite traditionnelle
 Look Mythique Peu pratique
 Du Sport Amateur Accessible 
  
image 5- R8 Gordini
Fiche techniqueRenault R8 Gordini
Années1984
Mécanique
Architecture4 cylindres en ligne
Cylindrée1255 cm³
Alimentation2 Carbus Double Corps
Soupapes8
Puissance Max130ch à 6750 trs/min
Couple Max119 Nm à 5000 trs/min
Boîte de VitesseManuelle 5 rapports
Transmission4 roues motrices
Châssis
Poisition MoteurTransversale centrale
FreinageDisques Ventilés AV et AR
VoiesAV 1430 mm / AR 1430 mm
Empattement2540 mm
Dimensions L x l x h3820 x 1700 x 1353 mm
Poids (relevé)1210 kg
Performances
Vmax Mesurée212 km/h
0 à 100 km/h7,4s
400m d.a14,9s
1000m d.a27,9s
Poids/Puissance6,05 kg/ch
Conso Mixte± 12 litres / 100km
Conso Sportive± 26 litres / 100 km
Prix± 45.000 €

Rouler en R8 Gordini

La R8 Gordini fera tourner les regards c’est sûr ! Celle-ci est estimée entre 35.000 et 45.000 € ce qui reste très raisonnable pour une voiture ayant ce palmarès et dans cet état impeccable.

En ce moment les annonces tournent autour de 28.000 € en moyenne. Les vraies Gordini sont rares. Au final entre les répliques, les autos qui ont été coursifiées et plus ou moins rafistolées, on trouve assez peu d’autos de ce genre sur le marché. Le fait qu’elle soit recherchée l’amène de plus en plus dans les salles des ventes.

Le coût de l’auto est quand même à mettre en relation avec le prix des pièces. Si certaines sont communes à une R8 classique, dès qu’on va chercher dans le spécifique, il faut sortir le porte-monnaie. L’exemple le plus parlant, c’est la baguette magique qu’est la fabuleuse culasse Gordini. Là il faudra aller chercher aux alentours des 2500 € pour en trouver une révisée. Le couvre culasse dépasse lui les 350 € !

Banniere PA Renault copie- R8 Gordini

 

 

Pierre

Chauffeur officiel pour les travellings, il lui arrive de passer derrière le volant. Propriétaire, de 4L, d'Alfa GTV, malheureusement pas grand chose en état de rouler !

Commentaires

  1. GUIGON Alain

    Merci pour cet article.
    J’aurais voulu le partager avec des copains qui montent cette auto au 1/8 sur Facebook, mais je n’ai pas trouvé le lien en bas de page ce coup-ci…
    Alain

    · · 16 mars 2018 à 14 h 33 min

    1. Benjamin

      Vous pouvez aller partager directement depuis la page Facebook de News d’Anciennes 😉

      · · 16 mars 2018 à 14 h 42 min

  2. Vergès Patrice

    Le prix de la Gordini 1300 était de 13 500 francs lors de son lancement et non 11 500 qui était celui de la 1108. C’était un gros écart en 1966 soit 20 % ! Ce n’est pas Georges Frichard mais Fraichard, Je ne comprends pas l’alimentation dissymétrique qui est au contraire symétrique , les Gordini 1100 délivrait pas 80 ch mais 84 ou 95 ch SAE contre 88 Din ou 103 SAE pour la 1300. Les carburateurs de la 1300 n’étaient pas plus gros ( 40 de diamètre) mais de marque différente. Enfin la 1300 n’est pas plus légère mais au contraire plus lourde, mon cher Benjamin et je m’arrête là . cordialement

    · · 16 mars 2018 à 18 h 59 min

    1. Benjamin

      Merci Patrice. J’avoue avoir plus relu les fautes et avoir fait confiance à mon essayeur du jour 😉
      Je me charge de modifier tout cela.

      · · 17 mars 2018 à 10 h 13 min

      1. Benjamin

        Concernant le dissymétrique, c’est de la répartitions des éléments sous le capot que l’on parle ici 😉

        · · 17 mars 2018 à 10 h 15 min

  3. Jean Pierre Olayat

    Et d’origine c’était des petits pneus avec des jantes tôles !! hélas il devient quasiment impossible de trouver des R8G non bidouillées …………. et surtout des collectionneurs qui vont au bout de leur sujet !!!

    · · 22 mars 2018 à 7 h 39 min

    1. Florian Thevenin

      Entièrement d’accord pour les jantes.. C’est tellement sympa une R8G avec ses jantes tôles étroites 🙂
      En revanche niveau conduite… C’est assez hasardeux…

      Bon, celle-ci est pardonnée… Les Gotti bi-métal c’est quand même beau 🙂

      · · 14 mai 2018 à 22 h 33 min

      1. Régis VIRIOT

        « hasardeux » relève de l’affirmation gratuite et de la croyance populaire.J’ai fait plus de km en jantes de 13 que de 15 mais je vous livre mon ressenti: le comportement est le même , les limites sont plus vite atteintes en 15.Par contre la voiture accélère mieux au dessus de 150-160, car moins de résistance.La Coupe se courrait en 15 et la dernière monte 155×70 en 1970 avait fait progresser le rendement .

        · · 17 mai 2021 à 9 h 11 min

  4. JAMES

    Comme ces Amis connaisseurs évoqués plus haut j’ai été aussi l’heureux pilote ces ces sympathiques « bleues » : commençant par une 1100 en 1965 j’ai poursuivi avec 2 x 1300 dont une passée en 1296 . Vint après une R12G « Famille Grandes routes, et rallye ». Je l’ai conservée 10 ans puis remplacée par Alfa Guiletta 1600 (pas gardée longtemps) enfin vint une R11T ph2 et suivie par A5Alpine et dans la foulée, la merveilleuse R5AT elle aussi gardée 11 ans. Du Bonheur toutes ces « machines à plaisir de conduite/pilotage » raisonnables ! Vous qui en avez encore profitez en, entretenez les et faites vous plaisir!! (sans vouloir vous donner de conseils mais simplement partager le plaisir de souvenirs !!!

    · · 6 septembre 2019 à 8 h 20 min

  5. Régis VIRIOT

    Cet exemplaire est équipé d’un arceau trois points qui devient rare et doit être de l’époque, comme la commande de klaxon supplémentaire et le troisième manomètre au tableau de bord.Le mastervac est de fabrication récente.Beaucoup de R8 et Gordini ont roulé avec les jantes de 13 (Gotti, Delta-Mic,Mad-In et autres…), le petit volant était aussi une modification courante. Aujourd’hui la configuration, d’origine (avec le volant Quillery qui vaut … un prix certain!) devient rare aussi et encore plus avec les autres couleurs, blanc et rouge 733 dès le début et pour 1969 et 70 les couleurs R8 S en plus (jaune 386, vert …bouteille parce que je ne me souviens plus de la référence, gris sauge ,etc) parfois sans les bandes car elles étaient dans la boîte à gant à la livraison et posées ou pas à la concession suivant désir du client.

    · · 27 avril 2020 à 13 h 33 min

    1. pouchon jf

      Je viens de lire avec beaucoup de retard cet essai
      Cette R8 G ayant appartenue à JM Nourry c’est moi qui l’ai fait restaurer en 1999
      Journaliste pas au top il a juste fait un copier coller de l’essai qui a été effectué alors que ma voiture était en attente d’être à la vente chez osenat et évidemment sans mon accord
      Que ce serait t’il passé en cas d’accident ou de casse moteur ?

      · · 16 mai 2021 à 21 h 35 min

      1. Benjamin

        Bonjour,
        Nous n’avons pas fait de copier-coller de l’essai en question, C’EST l’essai en question.
        Pour ce qui est de l’accord, à chaque collaboration avec une maison de vente, nous nous en remettons à eux…

        · · 16 mai 2021 à 22 h 58 min

  6. roger provenzale

    Exactement! Et pourquoi voulez vous entrer à 4 dans un gord? Et avec bagages en plus!!
    Achetez un fourgon…..

    · · 6 mai 2020 à 17 h 20 min

  7. James

    Pas de photos ni vidéos dans tout ça? ou bien n’ai-je pas su les trouver ?? Crlt

    · · 18 mai 2021 à 10 h 06 min

    1. Benjamin

      Probablement un souci de chargement de la page…

      · · 20 mai 2021 à 20 h 52 min

  8. Greg

    l’Hydrovac n’est pas celui d’origine, ça ressemble à un un Hydrovac Mecaparts de qualité certainement médiocre au niveau confort de freinage si l’on compare avec les BENDIX d’origine
    je rajouterai que les R8 Gordini n’avaient pas les mêmes épaisseurs d’ailes que les R8 classique, c’est pour ça que je trouve ça débile de monter des ailes en fibre sous prétexte que celle d’origine soient pourries…..

    · · 14 janvier 2022 à 23 h 31 min