Hibernatus, seconde promenade hivernale dans le vignoble Nantais

Publié le par Fabien

Hibernatus, seconde promenade hivernale dans le vignoble Nantais

Une semaine tout pile avant Noël, et pour la deuxième année, avait lieu la sortie Hibernatus organisée par quelques membres de l’Atelier du Temps. Et pour la seconde fois, je me suis inscrit à cette promenade hivernale dont le maître mot est la convivialité. Brassens semble être passé par là et les paroles des Copains d’Abord s’égrennent dans ma tête.

Ce rassemblement n’est pas le plus gros, ni le plus médiatique. Non. Et c’est ce qui fait son charme. Pas besoin non plus d’être affilié à un club, tout possesseur d’une ancienne jusqu’à 1985 est admis et surtout, bienvenu.

Mais pourquoi diable une ballade dans un vignoble bruni et marquée par une végétation en tenue hivernale ? Pourquoi se promener sans savoir si le temps sera suffisamment clément pour ne pas avoir à affronter les rigueurs de la saison ? Ces questions en tête depuis 1 an déjà et ma dernière participation, j’ai essayé de comprendre.

Déjà, le nom de la sortie : Hibernatus. Et oui, il en fallait bien une de dernière sortie de l’année, avant le salage des routes et des intempéries marquées. Une dernière sortie avant de prendre le temps de bichonner son ancienne, avant le Rallye des Givrés, organisé par les Dérouillés des 3 provinces le 11 Février 2018.

Ensuite, il faut le vivre pour comprendre. L’idée est simple, née d’une passion pour la voiture ancienne et d’une volonté de partage, de convivialité. Vous allez comprendre.

Rendez-vous à 9h00 dans la grisaille d’un matin d’hiver, sur un parking apte à accueillir confortablement la soixantaine de véhicules attendue. Remise du plan, plus que du road-book, et déjà, les discussions commencent autour des voitures qui arrivent.



Départ vers 10h pour un parcours d’une soixantaine de kilomètres par des routes à faible, voire très faible, circulation. Chacun se suit au rythme du plus lent, longue chenille dont la cohésion est assurée par des motards qui descendent et remontent la file en mouvement, bloquant les intersections pour une circulation en toute sécurité.

Et là, surprise ! Plus sur le « quand » que sur le ‘ »quoi », mais surprise quand même. Après une bonne heure de route, stop pour une dégustation, ou plutôt un casse-croûte : des huîtres fraîchement ouvertes, et pour ceux qui n’aiment pas, des pâtés, des rillettes et d’autres produits locaux. Et bien sûr, là encore, discussions techniques et anecdotes fusent, d’une voiture à l’autre. De la Ford A à la Mercedes 190SL en passant par les Cox ou les Peugeot 203, de l’anglaise à l’allemande en passant par la française, la suédoise, l’italienne… Et toujours cette passion qui anime comme un moteur ce rassemblement.

En route pour un second relais, plus court, mais intense. En passant les villages, lors de la première étape, les volets s’ouvraient, les rideaux se levaient lors de notre passage. Maintenant, les gens sortent, et peu importe la tenue, costume du dimanche, jogging ou robe de chambre. Au passage du cortège, les sourires nous accueillent, les enfants ont des étoiles dans les yeux, et les autres usagers stoppent d’eux-mêmes pour admirer ces engins d’une autre époque.

A l’arrivée, pour ceux qui le souhaitent, et c’est une majorité, Jocelyn Petitjean et son foodtruck « l’équilibré » proposent un repas là encore sympathique et convivial, sans limite de temps cette fois.



Je pense maintenant que vous avez compris pourquoi Hibernatus a été créé si tard dans l’année avec cette épée de Damoclès climatique au-dessus de la tête. C’est tout simplement pour permettre à une poignée d’irréductibles de sortir une dernière fois en se réchauffant au feu puissant de la passion de l’automobile ancienne. Et là, effectivement, peu importe le vent, la pluie, le froid…

Hibernatus, le rendez-vous des copains, un rendez-vous familial qui fidélise dès sa seconde édition avec une belle organisation. Vivement décembre 2018 et la troisième édition !

Voilà, je n’ai pas parlé des voitures, ou si peu, mais cela a-t-il tant d’importance ? Les photos sont là pour faire rêver.





Fabien

Un lion et un cheval cabré m'ont fait aimer les voitures de mon enfance... Un livre, «La maîtresse d'acier» de Pierre Coutras, et des pilotes de légende m'ont conduit à me passionner pour des bolides plus anciens. A mon tour de partager avec vous.

Commentaires

  1. Jocelyn Petitjean

    Super article !!! Bien rédigé ! Rien ne manque !!! Félicitation Fabien et à l’année prochaine avec ta 205 =)

    Répondre · · 18 décembre 2017 à 19 h 49 min

    1. Fabien

      Merci Jocelyn!
      A très bientôt, peut-être sur Historic-Auto?

      Répondre · · 18 décembre 2017 à 20 h 02 min

  2. JEAN PIERRE BOUVERET

    Content de retrouver la 530 que j’avais restaurée, reconnaissable avec ses jantes Targa, et son volant, son phare de recul.
    Je vois qu’elle roule et participe à des réunions d’anciennes. ça fait chaud au coeur!

    Répondre · · 12 août 2018 à 16 h 56 min

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