Les bouchons de Joigny 2019 : patience avant les vacances

Publié le par Ludovic

Les bouchons de Joigny 2019 : patience avant les vacances

J’avais déjà fait cet événement en 2017 en tant que visiteur (l’article est ici). En ce 1er septembre, je tenais absolument à y participer en tant que « faux vacancier ». Accompagné de Mark, je vous emmène au coeur des bouchons de Joigny 2019, là où les automobilistes étaient longuement immobilisés lors des départs en vacances il y a de ça plus de 60 ans.

Pour vous mettre dans le bain, l’ex nationale 6 était l’une des routes qu’empruntaient chaque jour plusieurs milliers d’automobilistes lorsqu’ils partaient en vacances pour rejoindre les plages de la mer Méditerranée. C’est ici même, sur le pont Saint-Nicolas de Joigny dans l’Yonne, que des bouchons se produisaient avant la construction de l’Autoroute A6.

Chemise à fleurs, veston feutré et casquette parisienne pour Mark, chemise blanche, bretelles et casquette aussi pour moi, c’est avec soin que nous nous étions costumés pour nous fondre dans la masse et nous transporter dans des années que nous n’avons pas connu. On saute dans la Coccinelle et c’est parti, direction Joigny pour aller jouer du klaxon !

Le gros Stop avant les bouchons

Arrivés à Joigny aux alentours de 10h20, on se dirige vers ce qui nous paraît être l’entrée des bouchons, on nous fait signe de bifurquer sur la droite avec les voitures récentes. Bizarre, mais on se dit que l’entrée est ailleurs. Après avoir traversé les rues minuscules de la ville au volant d’une voiture au rayon de braquage quasi inexistant, nous tombons dans un cul de sac et décidons donc de repartir sur la première entrée. Arrivés au même endroit, on nous fait de nouveau signe de partir. On s’arrête au niveau d’une des organisatrices où nous sommes accueillis aussi chaleureusement qu’un Balrog face à ce bon vieux Gandalf, c’est là que nous comprenons que nous ne sommes pas les premiers à se faire refuser.

Impensable pour nous de repartir bredouille et de se taper de nouveau presque 1h30 de route pour rien, nous apprenons après quelques instants de discussion sans issue que les inscriptions sont terminées depuis 9h00. Après insistance, nous réussissons finalement à entrer grâce à la compréhension du vigile de sécurité et à l’écriture de cet article.

Les Bouchons de Joigny 2019 dans la bonne humeur

Le pire étant évité, il est presque 11 heures lorsque nous commençons à circuler sur le circuit mais il est impossible de rejoindre de suite le pont où s’entassent déjà depuis presque une heure plusieurs dizaines de voitures et plusieurs centaines de visiteurs. Nous suivons le cortège durant quelques minutes pour arriver dans un autre bouchon loin du pont et à l’écart des festivités. Seuls quelques curieux locaux guettent les véhicules leurs rappelant le bon temps. Pourquoi bloquer les véhicules à l’abris des regards ? Sans doute pour regrouper les voiture en vue de construire les vrais bouchons de Joigny un peu plus loin.

Après quelques minutes d’attente à contempler les voitures voisines, fini de jouer. Les voitures nous précédant se mettent à rouler en direction du pont, c’est parti !

L’ambiance est tout autre sur le pont. Nous sommes entourés de centaines de visiteurs venus spécialement pour l’occasion. Les voitures se klaxonnent, avancent petit à petit puis s’arrêtent. On croise sur la voie inverse d’autres véhicules participants de toutes marques et de toutes époques. Nous arrivons ensuite sur l’avenue Gambetta où se trouvent d’autres voitures en balade, d’autres sont stationnées sur le bas côté. Arrivés au bout de l’avenue, il est déjà midi et nous faisons demi-tour pour nous garer car les bouchons sont terminés. Nous n’avons malheureusement pas eu le temps de tenter un autre tour ni de prendre de photos des bouchons puisque nous étions en voiture.

Le repos des autos

Sur les côtés de l’avenue, les voitures des passionnés sont stationnées, je dégaine l’appareil photo pour commencer à immortaliser l’événement.

Commençons par les immanquables françaises : 2cv, 404, Traction, Simca 1000, Renault 8, Juvaquatre, DS, Dyane, 4L, Aronde… mais aussi quelques autres moins courantes comme cette Renault 15, toutes moteurs éteints pour profiter d’un repos bien mérité !

Les allemandes, certes moins courantes lors de ces bouchons de Joigny 2019, étaient présentes. Plusieurs Coccinelles (dont la nôtre !) étaient de la partie avec quelques Combi et un superbe Karmann Ghia Type 34 en état origine. On pouvait aussi admirer plusieurs vieilles Mercedes et BMW.

Les imposantes américaines étaient aussi à Joigny se frayant un passage au milieu de la foule et des autres véhicules. Plusieurs Cadillac et Mustang éveillaient la curiosité des visiteurs et leurs oreilles au son du doux bruit des V8.

Quant aux italiennes, les traditionnelles Fiat 500 aux couleurs pastels si typiques de leurs heures de gloire égayaient la grande avenue. On pouvait aussi admirer plusieurs Alfa Romeo cabriolets pour notre plus grand plaisir. Une réelle envie de partir en vacances se faisait sentir !

En parlant de plaisir des yeux, regardez ce que nous avions : Volvo P1800, Mercedes 190SL, Jaguar Type E et XK 120, un beau spectacle de voitures que nous ne croisons pas tous les jours. De quoi faire rêver petits et grands (et surtout les grands !).

Et ce n’est pas tout ! Au milieu des voitures, on pouvait y retrouver tracteurs, motos et vélos. Une autre façon de se déplacer et de profiter du moment tout en appréciant sa passion.

Pour conclure ce Bouchons de Joigny 2019

Une belle frayeur à notre arrivée, peut-être un manque de communication sur l’heure d’inscription mais un événement à la hauteur des attentes des participants comme celles des visiteurs. Je réserve dès à présent mes week-ends de septembre 2020 pour les prochains bouchons de Joigny auxquels je participerais volontiers.

Ludovic

Ayant rejoint News d'Anciennes courant 2017, Ludovic et sa fidèle Coccinelle parcourent les rassemblements à la conquête de reportages photos.

Commentaires

  1. Jean Vinazza

    Magnifiques photos!

    Répondre · · 5 septembre 2019 à 12 h 49 min

  2. Chevallier Alain

    Désolé pour l’accueil où nous avons été débordé par le nombre de participants, de 280 l’année dernière à 375 passés à l’inscription cette année mais surtout des contraintes de sécurité. Avant le départ, les gendarmes,la police municipale inspectent le circuit, l’année dernière, ils étaient partis à plus de 9h, on demandé des blocs béton supplémentaires et nous ont fait partir à 10h30 au lieu de 10h. cette année, nous avions demandé que l’inspection parte à 8h30 mais pas de changement par rapport à l’année dernière, deux blocs béton à remettre alors que tout été conforme au plan déposé et le jeudi qui précédait, nous avons appris qu’il nous faudrait enregistrer les numéros de carte grise et faire signer les participants:le bouchon a donc commencé à 8h à l’inscription avec l’humeur un peu contrariée des dames à l’accueil avec un départ à 10h30. Il nous a manqué des plaques que j’ai recommandé et que nous fournirons à ceux qui n’en ont pas eu. Merci de votre confiance, heureux que vous ayez apprécié cet évènement et nous avons à cœur de satisfaire les participants.
    Alain Chevallier, président des Vieilles Coquilles

    Répondre · · 7 septembre 2019 à 7 h 03 min

    1. Chevallier Alain

      Et merci pour ce bel article

      Répondre · · 7 septembre 2019 à 7 h 51 min

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.