La BMW 315 e21, c’est comme une bouffée d’air frais

Publié le par Mark

La BMW 315 e21, c’est comme une bouffée d’air frais

Après l’essai de la virulente Dodge Viper GTS dans les Alpes, nous voici de retour sur les routes Auboise pour essayer la plus boudée des séries 3 e21, je nomme la BMW 315. Pourquoi cette auto ? Et bien par contradiction, à une époque où l’on s’arrache à prix d’or les modèles les plus performants et les mieux équipés d’une génération, pourquoi ne pas regarder du côté de l’entrée de gamme ? C’est donc par une soirée  pluvieuse dans les rues étroites du vieux Troyes que nous avons pris en main ce petit monstre de 75ch.

L’histoire des BMW e21

Commençons par un rapide cours d’histoire. Nous sommes en 1974 et BMW doit remplacer l’un de ses modèles phare : la 2002. Une tâche délicate étant donné le succès et la réputation de cette série. Dans un premier temps c’est à Paul Bracq et Wilhelm Hofmeister que revient cette mission risquée. Pour commencer la nouvelle petite Béhème change de dénomination en adoptant le patronyme série 3, afin de se conformer à la nouvelle nomenclature du constructeur bavarois. Le cahier des charges est simple : créer une petite berline économique au tempérament sportif, dans le but de séduire la classe moyenne. La même année Paul Bracq est remplacé par Claus Luthe au design de l’auto. C’est à ce dernier que l’on doit le design final de la série 3 e21.

C’est en septembre 1975 que l’auto est lancée. On la retrouve exclusivement équipée de moteurs 4 cylindres M10 repris directement de la série 02. Au programme 316-318-320 de respectivement 90-98-109ch. Tous sont équipés au choix d’une boite 4 ou 5 type overdrive. L’accueil général est bon, l’auto semble réussie mais la presse et la clientèle la plus sportive regrettent l’absence d’une version vraiment radicale. En réponse BMW lance la 320i toujours équipée du 4 cylindres M10 dans sa configuration 1990 cm3, mais cette fois ci en injection. La puissance passe de 109 à 125ch et en parallèle BMW entame le développement de son baby 6 cylindres : le M20.

Le 6 débarque

En 1977 le salon de Francfort marque l’arrivée du 6 en ligne sous le capot de la petite berline bavaroise. Dans un premier temps il s’agit d’un 2.0L qui vient remplacer le 4 cylindres existant. On parle désormais de 320/6 et non plus de 320/4. Cette nouvelle version propose 122ch, c’est bien mais toujours pas suffisant. Les afficionados de la 2002tii restent toujours sur leur faim. La puissance et les performances de cette série 3 sont en retrait par rapport aux séries 02. Pour clouer le bec aux mécontents BMW sort l’artillerie lourde fin 1977.

Cette version sportive attendue depuis 2 ans s’appelle 323i. Elle reprend le 6 cylindres M20 mais porté à 2.3L pour une puissance de 143ch. Équipée en option d’un autobloquant et d’une boite 5 type sport à grille inversée (1ere en bas à gauche). Les critiques sont sans voix, 190km/h en pointe, 31s au km départ arrêté pour l’époque ça décoiffe. L’arrivée des 6 cylindres dans la gamme e21 marque aussi un changement esthétique. La calandre passe de deux phares ronds à 4 sur les versions 6 cylindres.

Photos BMW

Modifications en bas de la gamme

En 1979 et 1980 BMW opère quelques changements sur sa série 3. Tout d’abord en 1979 la 318 passe à l’injection et devient 318i, la puissance augmente de 98 à 105ch afin de combler l’écart creusé par les 6 cylindres. En 1980 la série 3 a le droit à un lifting. Les modifications portent les pare-chocs,  les feux arrière, et les rétroviseurs qui passent au plastique.

1980 voit aussi l’arrivée de la  BMW 315, notre star du jour. Cette version fait face à la récession entamée suite au choc pétrolier de 1979, pour BMW le but est de proposer une entrée de gamme plus accessible que la 316. La 315 reprend le M10 de la 316 mais avec une puissance de seulement 75ch. Elle a aussi droit à un traitement extérieur et intérieur simplifié.

C’est en 1983 après 8 ans de service que les dernières série 3 e21 sortent des usines BMW. Le bilan est plus que positif avec 1.354.961 unités vendues. La porte est ouverte pour la génération suivante : la série 3 e30.

Notre 315 e21 du jour

Notre modèle du jour est un millésime de 1981 et totalise à ce jour seulement 64.300km. Ce kilométrage exceptionnellement faible n’est pas l’œuvre d’un mécanicien véreux mais tout simplement dû au fait que notre BMW 315 a été remisée pendant 10 ans. Achetée par son propriétaire actuel en Octobre 2016, celui-ci a effectué la remise en route à savoir : changement de tous les fluides, des flexibles de freins, nettoyage et révision complète du carburateur ainsi qu’un entretien mécanique. Coté extérieur seules les jantes ont eu droit à un lifting, globalement l’auto est dans son jus et présente plutôt bien du haut de ses 36 ans.

Un extérieur tout en simplicité

Sur le plan extérieur la problématique de la série e21 était la suivante : Comment réactualiser sans trop bouleverser un des dessins les plus appréciés du monde automobile ? La réponse est simple, BMW a repris de la série 02 le principe de la carrosserie coach (berline tricorps à deux portes), et en a retiré les rondeurs.

C’est donc une BMW 1602 plus carrée que j’ai sous les yeux. Deux phares ronds de chaque côté de la calandre, un petit porte à faux avant, une malle bien dessinée et fuyante. L’ensemble est tracé à la règle, ou presque. On retrouve cependant des éléments nouveaux comme la présence de boudins de protection qui viennent ceinturer la caisse, ou la face avant type shark inaugurée par ses grandes sœurs.

Avec sa gueule de gentil requin, ses petites roulettes de 13 pouces, et son unique rétroviseur on ne peut pas dire que notre BMW 315 en impose. En revanche elle à un petit côté ingénue sexy pas déplaisant à regarder. Je dirais même que c’est une belle auto avec une ligne simple et efficace. Le genre de voiture dont le dessin ne vieillit pas et que l’on ne se lasse pas d’admirer. D’autant que notre propriétaire  eu la bonne idée de la laisser d’origine et de ne pas l’alourdir avec les divers kits carrosserie d’époque ou encore de la paquer au sol. Non pas que ce type de modifications soient laides mais surtout qu’elles ne collent pas au caractère de notre auto.

Intérieur austère comme un ermitage, mais de bonne qualité

Coté intérieur, non ce n’est pas un ermitage de la grande chartreuse, mais on en est pas loin. La description ne va pas être bien compliquée car dans notre e21 du jour il n’y a rien. Quatre sièges, un volant, un levier de vitesses, quelques jauges et le chauffage. A bord vous ne serez donc pas perdu dans les sous menus de l’écran tactile connecté, et, vous n’aurez pas non plus l’impression d’être au marché de noël de Kaysersberg à la moindre fausse manipulation. Et vous savez quoi ? Ça fait un bien fou. Cela dit heureusement que la  sellerie beige et la signature nocturne orangée égayent l’ensemble car, en ce vendredi soir pluvieux, il y aurait de quoi choper le bourdon.

Sur le plan ergonomique on retrouve les grands classiques de la marque : planche de bord orientée vers le conducteur, position de conduite soignée malgré les faibles possibilités de réglages,  boite de vitesse et commandes importantes idéalement placées. Bref c’est du BMW tout craché et pour le coup je ne suis pas vraiment perdu dans cette série 3. La seule chose qui pourrait sembler un peu déroutante ce sont les poignées de portes cachées sous les accoudoirs.

L’habitabilité est plutôt bonne, 4 adultes de taille moyenne peuvent aisément prendre place à bord en se contorsionnant un peu, mais sans avoir à se séparer d’une partie de leur corps. Comme quoi pas besoin d’avoir une berline de 7m de long sur 3 de large pour partir en vacances. En plus, avec ses 459 litres, le coffre est presque aussi spacieux que celui d’une Megane break. Cela dit les normes de sécurité de l’époque n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui, et forcement avec une dizaine d’airbags et quelques renforts en moins notre e21 peut se permettre d’être habitable avec un gabarit réduit.

Niveau finition, les assemblages peuvent sembler un peu approximatifs par endroit, mais rien de franchement rédhibitoire. Là encore, il faut comparer avec ce qui se faisait en 1975. Les matériaux sont impeccables et la seule chose qui pourrait trahir les 40 ans de notre auto c’est la planche de bord légèrement fissurée sous le pare-brise, ainsi que l’odeur typiquement seventies dégagée par l’habitacle. La sellerie et les tapisseries semblent neuves, les plastiques et les assemblages n’ont pas bougés d’un poil, bref notre e21 propose un intérieur minimaliste mais de très belle qualité, contrairement aux modèles actuels.

Mécanique : le bas de l’échelle

Sous le capot ce n’est pas un 6 en ligne qui opère mais un petit 4 cylindres. Son nom de code : M10b16. Introduit en 1961 le M10 est resté au catalogue BMW jusqu’en 1987 ce qui lui donne une longévité record. En dehors de la longueur de sa carrière ce bloc est réputé pour sa fiabilité, sa conception ingénieuse et économique, mais aussi pour avoir animé la célèbre 2002 Turbo et pour sa présence en Formule 1 sous le nom M12/13. Son architecture est des plus classique, culasse à 8 soupapes actionnées par un simple arbre à came en tête et distribution par chaîne. Le M10 respire la robustesse. Décliné de 1573 à 1990 cm³, c’est dans sa plus petite version qu’on le retrouve sous le capot de notre BMW 315.

Coiffé par un carburateur Pierburg réputé pour être une horreur à régler notre M10B16 affiche la bagatelle de… 75ch à 5800 tours/min. L’annonce de ce chiffre n’a rien de vraiment excitante et il en est de même pour le couple avec seulement 111nm à 3.200tours/min. Si les données techniques ne présagent rien de sportif le «faible» régime d’obtention du couple, lui, indique une belle souplesse à l’usage. D’autant que la boite à 4 rapports est plutôt courte avec un rapport en 4ème de 1:1 et une démultiplication finale fixée à 4.10. Un avantage en ville et sur petite routes, mais notre BMW 315 plafonne à tout juste 154 km/h. Il faudra donc oublier toute tentative de partir dans le sud via l’A5 et se contenter de la Nationale 7, bien plus plaisante cela dit.

Le châssis et les trains roulants sont des plus classiques, caisse autoporteuse, suspension type McPherson avec barre stabilisatrice à l’avant, indépendantes à bras triangulés à l’arrière. Le freinage est assuré par deux disques à l’avant et deux tambours à l’arrière. Dans l’absolu cela devrait suffire à stopper les ardeurs du moteur, d’autant qu’avec 1011kg sur la balance notre e21 n’est pas franchement lourde. Coté assistances la BMW 315 est aussi nature que du fromage blanc sans sucre, pas d’anti-patinage, pas d’ABS, pas de direction assisté, en somme un vrai retour à la conduite bio.

Conduite : la BMW 315 est sans surprises

Premiers tours de roues en ville : plus citadine que routière ?

Un essai nocturne chez News d’Anciennes c’est une première. Et pour marquer le coup il pleut à verse, cela devrait permettre de révéler tous les aspects de notre BMW 315. Je m’installe derrière le volant. Régler ma position de conduite n’est pas bien long car on ne peut modifier que l’avancement et l’inclinaison du siège. Première bonne surprise la position est plutôt confortable. Les pédales sont à bonne distance et bien en face, le levier de vitesse tombe impeccablement sous la main. Pour chipoter je pourrais dire que le volant est un poil trop reculé.

Contact, je tire sur le bouton d’allumage des phares, « ahhhh les bonnes vieilles ampoules jaunes…». Certains y trouvent du charme, mais le grand pragmatique que je suis n’y voit pas clair et j’aurais largement préféré des ampoules blanches. Le M10 s’ébroue avec la sonorité banale d’un 4 cylindres en ligne. C’est parti pour sortir des ruelles du vieux Troyes. Premières impressions, le point de patinage de l’embrayage est un peu haut perché, cela nécessite de s’y faire mais après trois Stops la technique est assimilée.

La direction est… sans assistance donc dure dans les manœuvres, mais tout à fait gérable en ville. Le moteur se montre souple, silencieux et ne vibre pas dans tous les sens. Il faut dire qu’il est bien épaulé par la boîte de vitesse qui est franchement courte mais excellente à manipuler. Pas de bizarrerie au niveau de la grille, bien guidée, assez précise en revanche, elle est un poil accrocheuse. Sur les pavés du centre-ville l’amortissement est souple et confortable. Au final dans les ruelles médiévales du vieux Troyes notre BMW 315 avec son gabarit réduit (4.35m par 1m61), son absence d’angles morts, son petit moteur et sa boite courte se montre parfaitement à l’aise et très agréable à conduire.

Hors agglomération sous la pluie, la BMW 315 reste une propulsion à l’ancienne

Une fois extrait du centre-ville la BMW 315 se montre là encore plaisante à conduire. Enfin au rythme d’une ballade paisible. En effet à partir de 90 l’auto devient clairement bruyante, la faute aux rapports courts. Et puis de toute façon avec 1.6L et 75ch il y a peu de chance que le grand frisson et le sport se joignent à la partie.  La direction est vraiment impeccable pour une auto de cette génération, c’en est même surprenant. Précise, directe, ni trop lourde ni trop légère et sans jeu. Le moteur même si il n’a aucun coffre est volontaire, et les reprises sont honnêtes.

Coté tenue de route sous la pluie le bilan est sans surprise : il faut être prudent.  Dans le cas du 315 pas de puissance ne veut pas dire pas de caractère. L’auto n’est pas malsaine pour qui sait à quoi s’attendre. Mais pour le novice je dirais que, sous la pluie, le 315 a tendance à sous virer de peur avant d’amorcer un survirage. Et avec 75ch, autant dire que vous ne pourrez pas contrer une dérive brutale du train arrière. Bref elle a le comportement d’une propulsion à l’ancienne. Cela dit, je pense que la faute incombe beaucoup aux pneus de 165 de large et aussi hauts que l’Everest.  Il ne faut pas non plus oublier l’absence d’ABS, du coup, sur chaussée humide, mollo sur le freinage. D’ailleurs celui-ci sans être fameux se montre suffisant, pas besoin de taper dans la pédale pour qu’il se passe quelque chose. Il est aussi progressif et simple à doser. En dehors de ces quelques remarques il n’y a pas grand choses à ajouter à notre e21 sous la pluie.

A plus vive allure sous le soleil de jour désuète mais sympa.

Pour cravacher notre BMW 315 il aura fallu attendre que la pluie cesse. Cette fois-ci le rendez-vous a été fixé au rassemblement mensuel de l’UTT. Dans la foulée direction la colline de Bouilly autrefois utilisée pour une course de côte locale. Sortie d’agglomération 2eme enclenchée, pied soudé au plancher et… Il ne reste plus qu’à attendre. Avec 14.8s annoncées pour le 0-100 pas de miracles le 315 ne plaque pas dans les sièges. Le M10 est plein en bas, mais s’essouffle complètement dans les tours. La sonorité n’est pas non plus diabolique, c’est juste un 4 patte qui monte en régime et j’ai presque l’impression qu’il n’aime pas trop ça. D’ailleurs, le régime, je ne sais pas où il en est puisque notre auto fait l’impasse sur le compte tours. Cela dit le 315 accélère de manière constante dans cette montée et parvient à atteindre les 100km/h compteur ! Heureusement que la boite courte est la !

Premiers virages et je constate immédiatement que les mouvements de caisse ne sont pas vraiment maîtrisés. Le e21 tangue, plonge au freinage et s’effondre sur ses pneus. C’est une vraie auto à l’ancienne plus proche des séries 02 que de la série e30 dans son comportement. Cela dit les masses sont bien équilibrées entre les essieux, et sur sol sec notre petite BMW se montre assez neutre. Pas hyper sous-vireuse et avec une légère tendance au survirage. Les freins sont bel et bien suffisants et la boite toujours aussi délicieuse à manier. En fait elle est sympa cette voiture. D’accord elle n’avance pas, le châssis est désuet, mais elle est légère, atypique et elle me rappelle ces voitures d’étudiants fauchés qui veulent échapper à la punition de la Clio dci. Ces auto que l’on s’évertue à matraquer à coup de violentes accélérations en espérant séduire la jeune fille assise sur le siège passager et qui finissent toujours par tomber en panne.

Conclusion

Qu’est-ce que j’en ai pensé de cette BMW 315 ? Et bien, c’est une auto sympathique pour la balade. Elle offre le charme du dépouillement et un peu d’insouciance. C’est en quelque sorte une invitation à flâner, déambuler sur le réseau routier à 70km/h, déconnecté de tout. Parfois prendre son temps à du bon et à une époque où il faut avoir toujours plus de puissance, de gadgets, aller toujours plus vite, ce 315 procure un bien fou. C’est un véritable bras d’honneur à l’automobile et l’automobiliste moderne. Et c’est surtout une vraie auto de collection, l’automobile n’est pas faite que de moteurs puissants et de performances décoiffantes.

Rouler en BMW 315

Avant d’acheter une BMW 315 la première étape est de la trouver ! Cela peut sembler aberrant pour le modèle le plus accessible de la gamme mais c’est l’une des e21 les plus rares. On compte 107.298 voitures sorties des chaines de fabrication contre 137.107 323 et 337.034 316. Surprenant non ? Certes avec plus de 100.000 unités on ne peut pas parler de petite série mais au bout de 40 ans vous vous doutez bien qu’il y a eu un gros écrémage. Petite motorisation rime souvent avec petite valeur, les choucrouteurs, préparateurs du dimanche, swappeurs fous et autres drifteurs se sont donc bien occupés de rendre ce modèle d’entrée de gamme encore moins courant. Pour le reste c’est souvent la rouille et la pluie qui ont signée l’arrêt de mort de ces voitures.

A l’achat traquez la rouille, elle se loge souvent sur les têtes d’amortisseurs, dans les ailes, bas de caisses, longerons. A moins d’avoir un bon portefeuille il ne faut jamais acheter une auto rouillée et les BMW de cette époque semblent avoir des gènes italiens ! Coté mécanique le M10 est costaud, d’autant qu’avec 75ch on ne peut pas dire qu’il soit poussé. La chaîne de distribution offre aussi un surcroît de sécurité. Il faudra toutefois s’assurer qu’il ne présente ni fuite ni mayonnaise ni claquement douteux. Un contrôle de compression peut aussi être à envisager sur les forts kilométrages. Evidemment le système de refroidissement doit être opérationnel car qui dit chaîne dit souvent oubli de changement de la pompe à eau. Pensez aussi à vérifier le bon fonctionnement de l’allumage et forcement du carburateur qui peuvent être la cause de bien des démons d’autant que le Pierburg est une plaie à régler.

La boite particulièrement sollicité avec ce petit moteur peut aussi montrer quelques signes de fatigue elle ne doit donc emmètre aucun son anormal ni craquer. Pour le reste, contrôle classique des trains roulants qui peuvent être méchamment fatigués, le e21 est une auto qui file, freine droit ce n’est pas non plus une auto qui flotte sur la route. Et surtout n’achetez jamais une auto sans contrôle technique. Il vaut mieux un contrôle avec contres visites que pas de contrôle du tout. Au moins vous en savez plus sur ce que vous achetez.

Une BMW 315 en bon état s’échange aujourd’hui autour de 10.000€ (6-12000€ pour faire large). Ce qui témoigne d’un véritable engouement pour les auto entrée de gamme. En dehors de l’investissement initial la 315 reste une auto économique à rouler. L’entretien courant est dérisoire, la fiabilité bien présente et la consommation raisonnable hors agglomération. Comptez 6.8L/100km sur départementale et 10.5L/100 en ville. En revanche n’oubliez pas que ce modèle arrive sur ses 40 ans, les pièces rares et spécifiques obéissent à la loi de l’offre et la demande. Par conséquent elles sont parfois complexe à trouver et assez onéreuses. Par exemple comptez 350€ pour un haricot de calandre neuf. Cela dit pour dépanner, il existe aujourd’hui des entreprises qui proposent à moindre coût des pièces adaptables de qualité correcte.

ImageNote 2- BMW 315
EntretienNote 3- BMW 315
Plaisir de ConduiteNote 2- BMW 315
ErgonomieNote 4- BMW 315
Facilité de conduiteNote 3- BMW 315
Les PlusLes Moins
 Encore Adorable Attention sous la pluie
 Véritable auto de collection Difficile à trouver
 Fiabilité Sonorité quelconque
 Conduite Sympathique Puissance un peu juste
Note TotaleNote 14 20- BMW 315

Fiche Technique de la BMW 315 e21

MécaniquePerformances
Architecture 4 cylindres en ligneVmax 154 km/h
Cylindrée 1573 cm³0 à 100 km/h 14.8s
Soupapes 8 (2 par cylindres)400m da —–
Puissance Max 75 à 5800 tr/min1000m da 37.3s
Couple Max 111 Nm à 3200 tr/minPoids / Puissance 13.47 kg/ch
Boîte de vitesse 4 rapports manuels  
Transmission Propulsion 
ChâssisConso Mixte XX L/100km
Position Moteur AvantConso Sportive XX L/100km
Freinage Disques  
Dimensions Lxlxh 435.5 x 161 x 138 cmPrix d’origine xx Fr
Poids 1010 kgCote 2017 10.000 €

Mark

Passionné de photo et de sa BMW E30, Mark a rejoint News d'Anciennes courant 2016. Essais, road-trip, reportages, tout l'intéresse du moment qu'il peut sortir son appareil photo.

Commentaires

  1. Nicolas

    Merci pour ce bel article, voila un, bel objet de collection, accessible, sympa à conduire, une ancienne à vivre.
    Pas trop élitiste non plus.
    Tout ce que j’aime !!!!!

    · · 8 septembre 2017 à 12 h 04 min

  2. thanos merakos

    JE SOUIS PROPRIETAIRE DE UN BMW 315 1982,TRES SATISFAIT,JE L’AIME MA BMW.

    · · 30 octobre 2017 à 2 h 50 min

  3. Charles Domingos

    J’en ai une, offerte par mon oncle, seulement 127000kms, je la surkiff malgré ses 75cv qui dorment un peu dans l’écurie…

    · · 7 décembre 2017 à 19 h 19 min

  4. Christophe Yvrenogeau

    Bonjour,

    Le haricot de calandre se trouve à un peu plus de 100€ en neuf chez BMW.
    Le sous-virage qui arrive très vite sous la pluie dénote un mauvais état des pneumatiques, et/ou du train avant (silentblocs, amortisseurs, réglage).
    De plus, avec des trains roulants en bon état, une 315 peu rouler assez vite sur des routes sinueuses, mais devient un vrai « casse-gueule » dans le cas contraire.
    Enfin, si on n’a pas peur du bruit ou si on a un autoradio très puissant (LOL), l’autoroute à 130 est tout à fait envisageable sur un long parcours: le M10 est costaud, surtout pour les petits malins qui auront déniché une e21 équipée d’une boîte 5 vitesses.
    Pour les malins: on trouve des 316 au même prix, mais avec 90cv.

    · · 22 novembre 2020 à 16 h 28 min