Catalogue de prestige pour RM Sotheby’s à la Villa Erba

Publié le par Benjamin

Catalogue de prestige pour RM Sotheby’s à la Villa Erba

Fin Mai, RM Sotheby’s revient en Europe, en Italie précisément. C’est en marge du fameux concours de la Villa d’Este que se déroulera cette vente, à la villa Erba. Au menu, des autos de haut standing, fidèles à l’événement, et des motos sportives.

Cette vente se déroulera donc en Italie le 27 Mai. RM Sotheby’s joue sur le prestige en amenant 17 lots pouvant dépasser le million d’euros sous le marteau !

Les 17 millionnaires de la vente :

5 autos peuvent dépasser les 3 millions

L’auto la plus chère de la vente est, comme souvent sur les ventes dans le cadre des concours d’élégance, une Mercedes-Benz 680 S Torpedo-Sport Avant-Garde de 1928 qui présente une carrosserie réalisée par Saoutchik. On est plus habitués à Sindelfingen, mais là le carrossier Parisien a fait un bon travail, reconnu jusque maintenant puisque l’auto a remporté sa classe à la Villa d’Este en 2013 mais surtout le Best of Show à Pebble Beach en 2012. Elle est estimée entre 6.5 et 8 millions d’euros.

La seconde des estimations, c’est une Talbot-Lago T150-C SS Coupé de 1937 avec une carrosserie « Goutte d’Eau » signée Figoni et Falaschi. Avec sa carrosserie, son moteur et ses trains roulants d’origine, cette auto est rare, seul deux exemplaires ont été créés ! Cette auto est superbe et elle est estimée entre 3.2 et 3.8 millions d’euros.

Autre française d’exception, tant par sa carrosserie que par sa mécanique, la troisième des Bugatti Type 57 Atalante construite, encore un prototype, en 1935. Avec son moteur poussé par l’usine à l’époque et un historique limpide lié à une seule famille (celle d’un des directeurs de course de la Targa Florio) l’auto est simplement exceptionnelle. Elle est estimée entre 2.8 et 3.2 millions d’euros.

Les deux dernières sont plus récentes et son des hypercars hybrides bien modernes. La première et la plus exceptionnelle est une McLaren P1 GTR, convertie… pour la route. Ce street-legal, un des 27 sur les 58 GTR produites, est estimé entre 3.2 et 3.6 millions d’euros.
L’autre est plus locale, c’est une Ferrari LaFerrari de 2014. Restée en Italie elle n’a parcouru que 200 kilomètres depuis sa livraison. L’auto est estimée entre 2.75 et 3.2 millions d’euros.

6 autres italiennes viseront le million à la Villa Erba

Forcément les Ferrari sont bien représentées. Les deux plus anciennes sont une Ferrari 250 GT Lusso de 1964 avec une belle carrosserie Scaglietti. Cette belle italienne « dark brown » est estimée entre 1.4 et 1.6 million de personnes.
Autre ancienne, une Ferrari 275 GTS de 1965 avec une carrosserie Pininfarina. La 10e construite se présente en parfait état avec une estimation comprise entre 1.6 et 1.8 million d’euros.

Enfin, plus récente, une Ferrari Enzo de 2004, peu kilométrée et estimée entre 1.9 et 2.2 millions d’euros.

Parmi les autres italiennes, on commence avec la plus ancienne, une belle Alfa Romeo 6C 1750 Grand Sport, la première de la 4e série. Elles n’ont été que deux à porter cette carrosserie. L’auto est estimée entre 2.2 et 2.6 millions d’euros.

Ensuite, beaucoup plus récente, une Maserati Ghibli 4.7 Litres Spyder de 1970. Une auto relativement rare puisqu’il n’y en a eu que 83 de construites. Bien équipée elle est estimée entre 975.000 et 1 million d’euros.

Enfin, une supercar, une Lamborghini Countach, une des premières versions puisque c’est une LP400 Periscopo de 1975. Seules 150 autos ont été construites et celle-ci a appartenu à un prince d’Arabie Saoudite. Elle est estimée entre 900.000 et 1.1 million d’euros.

Quatre allemandes, quatre styles

La plus ancienne des trois allemandes est un modèle d’élégance. C’est une BMW 507, une série 1 de 1957. En superbe état et d’une couleur peu courante, elle est estimée entre 1.7 et 2.2 millions d’euros.
Suit ensuite une Youngtimer mais sortie de grange. Cette Porsche 964 Carrerar RSR 3.8 L de 1993 est une des 51 autos produites dans la série. Pourtant celle-ci n’a parcouru que 10 kilomètres et c’est une auto un peu passée au niveau de la carrosserie qui est présentée. Elle est estimée entre 2 et 2.2 millions d’euros.

Deux supercars ensuite, la plus ancienne de la maison Porsche, une 959, ici en version Komfort. Cette auto de 1988 a seulement 12.500 km au compteur et est estimée entre 925.000 et 1.05 million.
La vente de RM Sotheby’s à la Villa Erba compte une McLaren P1, une LaFerrari, et la troisième du genre, une Porsche 918 avec le package Weissach, 11.000 km au compteur et la seule à avoir été peinte dans ce bleu artique. Elle est estimée entre 1.2 et 1.4 millions d’euros.

Une français et une anglaise pour terminer

Les deux dernières autos à pouvoir prétendre se vendre au dessus du million sont des après-guerre.
La Talbot-Lago T26 Grand Sport de 1948 a été carrossée par Franay. Entièrement restaurée, elle est aussi rare que recherchée et estimée entre 1.2 et 1.5 million d’euros.
La Bentley R-Type Continental de 1953, à carrosserie Mulliner est la voiture du Salon de Genève de cette année là. Le prix est une nouvelle fois élevé : entre 1 et 1.3 million d’euros.

Les motos, sur le thème « du Café-Racer au Superbike »

Ces superbes motos comportent quelques morceaux vraiment à part. Il y en a 20, rassemblées dans une seule collection par un passionné. On vous présente ici trois.

Les deux premières sont les plus chères de la vente. La première est une Brough Superior SS100 « Moby Dick », première d’une série de 5 motos extraordinaires construites en 1928. La moto était capable de performances extraordinaires, pour une moto « particulière » grâce à un moteur 1100 revu par Gorges Brough et JAP. Elle est estimée entre 500.000 et 700.000 €.
La seconde est plus récente et encore plus performante. C’est une Gilera 500 à quatre cylindres de 1957, la dernière des 15 machines de Grand Prix à avoir été construite. Elle est estimée entre 380.000 et 450.000 €.

La dernière est plus décalée. C’est une Egli-Vincent 1330 de 1968, transformée en Café-Racer par Godet. Avec un bel aspect mêlant cuivres et argents, elle a toujours appartenu au même propriétaire. Elle est estimée entre 50.000 et 70.000 €.

En dessous du million d’estimation, de belles autos sont aussi proposées

Il n’y a pas que des belles moto en dessous de la barre du million d’estimation.

Plusieurs Ferrari dans ce cas :
– Une belle Ferrari 330 GTC de 1966, couleur noisette, estimée entre 575.000 et 600.000 €
– Une des 152 Dino 206 GT. Un beau modèle bleu de 1969 estimé entre 550.000 et 600.000 €
– Une des 150 Ferrari 365 GTC, un modèle jaune de 1969. Il est estimé entre 525.000 et 625.000 €
– Pour finir, une auto plus récente, tirée d’une des dernières Ferrari « série limitée » une F12 TdF de 2016 estimée entre 750.000 et 800.000 €

Ensuite, deux Aston Martin mais à la sauce italienne. Ce sont des V8 Vantage revues par Zagato. Le coupé noir de 1987 est l’un des 15 en conduite à gauche, en superbe état, estimé entre 400.000 et 500.000 €.
Le cabriolet jaune de 1989 est lui le seul existant en conduite à gauche. Son estimation est elle comprise entre 450.000 et 550.000 €.

Pour finir, deux autos échappées des pistes pour aller sur la route. La première est une Alfa Romeo Giulia GTA en conduite à droite. Un superbe modèle restauré récemment, elle n’a fait que 40 kilomètres depuis. L’auto est donc superbe et estimée entre 225.000 et 275.000 €.
L’autre est une Lancia Delta S4 Stradale, une des 200 autos construites pour l’homologation. La voiture n’a roulé que 1600 km depuis sa sortie d’usine en 1985. L’estimation est comprise entre 450.000 et 550.000 km.

Le catalogue complet est visible ici.

Photos : RM Sotheby’s

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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