Qu’est-ce qu’on lit en ce mois d’Avril de confinement ?

Publié le par bertrand

Qu’est-ce qu’on lit en ce mois d’Avril de confinement ?

Cette revue de presse tombe dans une période bien compliquée. Le Covid-19 fait des dommages dans la population et où tous les rendez-vous sont annulés ou reportés, Benjamin fait un point ici. Le confinement nous oblige donc à rester chez nous, alors on va en profiter pour lire un peu. Entre mes achats de papier toilette et de pâtes, j’ai quand même réussi à vous dégoter quelques magazines (les maisons de la presse restent ouvertes), à dévorer tranquillement chez vous ! #restecheztoi !

C’est quoi le but de l’opération déjà ?

Il est enfantin, tous les mois je pars avec une somme de trente euros pour choisir des magazines dont les articles pourraient vous intéresser. Car entre les devoirs et passer l’aspirateur, je sais vous êtes un peu débordé ce mois-ci.

Heureusement que je suis là, chanceux que vous êtes, tiens ! Ce n’était pas facile ce mois-ci, car l’approvisionnement se fait au compte goutte. Mais c’est une tâche réussie, car pour trois magazines, j’ai dépensé la modique somme de 21,80 €. Alors on reste chez soi, on commande sur le web, et on lit tranquillement !

Rétroviseur

N°365, avril 2020, 5,95 €.

Rétroviseur nous gratifie d’un sommaire de 115 pages pour ce numéro printanier. Comme le grand air nous manque, on attaque avec une jeep, mais n’importe laquelle ! C’est la Delahaye VLRD de 1953 qui est essayée. Il est vraiment dommage que l’armée n’ait pas retenu cette auto. Certes elle ne fut pas un premier prix de fiabilité, mais quelle belle gueule !

Vous pensiez que Rolls-Royce était l’apanage du luxe ? Alors c’est que vous ne connaissiez pas la marque Armstrong-Siddeley. Bon, j’avoue que moi non plus, mais cette Star Sapphire datant 1959 est juste sublime. Alors on prend son chapeau melon et on la découvre très vite.

On reste dans la rareté avec l’essai d’une Jaguar XK120 très spéciale qui date de 1952. L’auto est armée d’un 6 cylindre en ligne et est habillée d’une robe rouge et blanche du plus bel effet, normal c’est Farina le couturier. Le tout rehaussé de jantes à rayons et écrou central. Ce coupé Flying Jaguar est superbe.

La Simca 1000 Rallye fête ses 50 ans cette année. C’est le dossier de Rétroviseur qui, avec plus 20 pages, décortique l’autre sportive populaire. Celle avec qui une kyrielle de pilotes, amateurs ou pas, ont couru au cours des seventies. Ce dossier commence avec l’essai d’une Rallye 2 vert pomme comme on aime. Puis année par année, ce sont les évolutions qui nous sont décrites. Grâce, aux toujours impeccable, dessins de Phil Mercier, aucun détail ne nous échappera. Bref, plus qu’un guide, une véritable bible de la Simca 1000 Rallye, bon anniversaire Madame !

Autodiva

N°43, avril/mai/juin 2020, 9,90 €.

Au travers de ses 100 pages, Autodiva nous régale ce mois-ci encore, c’est un festival de photos magnifique. C’est avec un essai de la Venturi 400 Trophy que l’on commence, et quand en plus l’essai se passe sur le Bugatti, c’est que du plaisir. Cette voiture française date de 1992 et son moteur PRV développe ses 400ch… une belle découverte pour moi lors des Classic Days 2019, à (re)lire ici.

Si comme moi vous aimez la CANAM, Autodiva nous propose l’histoire de la première saison de ce championnat. Pour ceux qui ne connaissent pas, il réunissait des barquettes de 600 kg avec de gros moulins V8 gavés de chevaux ! Le magazine nous précise, pas de règles aérodynamiques, pas de limite de cylindrées ! Ça donnait des voitures exceptionnelles, on se souvient de la Chaparral. Pour connaitre les autres, on fonce dans le mag ! les photos d’illustration sont un régal.

Le rallye Liège-Rome-Liège ou celui de Liège-Sofia-Liège étaient de véritables marathons. Ils duraient quatre jours et quatre nuits sur route ouverte. Beaucoup le tentait, peu y arrivait au bout. Après une trentaine d’éditions, celui-ci se termina avec une course de 82 H sur le Nürburgring. Un portfolio nous éclaire sur The Liège comme disaient les Anglais.

Mon coup de cœur ira sur l’article d’une maquette. Une réalisation plus proche du chef-d’œuvre que du simple kit sorti de boite. On doit cette Maserati 250F « Dodici », une F1 V12 datant de 1957, au duo Stéphane Dufrêne et Patrick Buvat. La maquette est au 1/5e, une échelle énorme qui permet des détails ultras poussés. Les deux gars aux doigts d’or construisent et assemblent chaque voiture en partant de rien. Tout est fabriqué à la main en partant de zéro. Chaque auto demande plusieurs mois de travail. Ne vous précipitez pas, leur liste d’attente est pleine, et au vu du résultat, on comprend pourquoi. Merci pour la découverte.

Classic & Sports Car

N°86, avril 2020, 5,95 €.

Ça démarre fort pour ce 86e Classic & Sports, Car, ça met même le Turbo ! Car avec l’essai jumelé des Renault 5 Turbo et Renault 5 Alpine Turbo, on ne va pas s’ennuyer. Ces deux petites nerveuses nous livrerons leurs petits secrets de jouvence pour rester sexy et aguicheuse.

Vous pensez que votre break Mercedes W123 est monotone, alors confié le à AMG pour qui l’équipe d’un gros V8 ! Du coup la conduite de la 500TE et son moulin de 5 litres, devient tout de suite moins fastidieux sur les Autobahn Germaniques et ça on aime !

Les Anglais ont toujours aimé les petites autos. En créant l’Austin A90 Atlantic en 1949, le constructeur pensait inonder le marché américain, ce ne fut pas le cas hélas ! Dommage, car au vu de l’essai de la version cabriolet et d’une berline, c’est de bien belles voitures. J’avoue que le cab’ m’a fait un peu craquer !

Comme je suis un grand amateur de Bugatti, je ne pouvais décemment pas rater les deux articles sur la fabuleuse Type 59 de 1935. Surtout quand on sait que seules 6 voitures furent construites entre 1933 et 1936. Pour la 1re, on constate de suite que l’auto est un pur chef-d’œuvre, digne d’une statue grecque. C’est une authentique voiture d’usine et toute son histoire nous est comptée dans l’article très détaillé, je me suis régalé.

La seconde est une des plus connues des Type 59, c’est celle ayant appartenu au roi des Belges, Léopold de Belgique. Celui-ci était un fervent amateur de la marque pour en avoir possédé plusieurs. Aussitôt acheté, le roi la fait repeindre en noir, sa couleur préférée pour ses voitures. L’auto a déjà un fort passé en compétition, maintenant elle a un avenir assuré… si vous voulez connaitre toute l’histoire passionnante de cette voiture, il faut commander ce Classic & Sport Car !

La photo du mois !

Donc, celle-ci sera à la page 6 d’Autodiva. Elle nous ramène en 1956 à Montlhéry, pour la première édition des 1 000 km de Paris. Le cliché est pris de la ligne droite des stands et nous présente juste trois Ferrari, excusez du peu ! Le journal nous les décrit. En partant de la gauche, on a donc la n°8, une 750 Monza privée. La n°6 est également une 750 Monza privée, quant à la rouge, la n°7, est une 857S, une usine pilotée par Phil Hill. C’est quand même beau, non ?

Les articles du mois

Oui, vous avez bien lu, les articles du mois, car ils seront deux. C’est ma rubrique je fais ce que je veux !

Plus sérieusement, je ne suis pas parvenu à trancher.

Le premier sera à retrouver dans Rétroviseur et portera sur une icône de l’histoire de l’automobile française d’avant-guerre !  J’ai nommé la Panhard Dynamic 140 Coach de 1936. Je vous le dis tout net, j’adore cette auto ! Son style, sa carrosserie, son intérieur, son moteur, tout est beau sur cette auto. Le stylisme des années folles poussé à son paroxysme. Son moteur six cylindres en ligne est une pièce d’orfèvre. Une des plus belles autos sorties avant la Seconde Guerre mondiale. Je vous conseille très fortement la lecture de cet article.

Pour le second article, c’est Autodiva, qu’il faudra ouvrir. Il y a quarante ans, Rondeau gagnait au Mans ! Après l’affaire mal finie d’Inaltera, Jean Rondeau trouve la force de tout recommencer en janvier 1978. Un travail de titan, mais aussi une success-story, qui pourrait être le scénario d’un film. Course après courses, modèles après modèles, tout nous sera expliqué. C’est tout ça que vous pourrez lire dans cet article très détaillé. L’auteur, Gérard Gamand, nous conte l’histoire de Rondeau de façon haletante, à la manière des meilleurs romans. Les textes sont superbement illustrés de photos d’époque, d’une qualité remarquable. Étant un fan des 24h du Mans, je conseille vivement sa lecture.

bertrand

rédacteur et photographe à news d'anciennes. Passionné d'histoire et de véhicules anciens, il rejoint la rédaction de news d'anciennes en 2015. Armé de son fidèle Nikon, il écume les rasso et salons pour vous les faire découvrir.

Commentaires

  1. Michel MAES

    Bonsoir,

    Je pense que le monde d’ automobile ancienne va avoir du mal a ce relever de cette crise.
    M M
    Belgique

    Répondre · · 2 avril 2020 à 21 h 07 min

  2. Pierre J

    Je m pose la question… Moins d’argent pour restaurer et entretenir pendants quelques mois ou quelques années, bien sûr, mais n’y aura-t-il pas un mouvement réflexe de se tourner vers des choses concrètes, qui durent, qui ont un sens ? Les Khmers Verts et les interdictions de rouler m’inquiètent plus…

    Répondre · · 10 avril 2020 à 10 h 36 min

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