Résultats contrastés pour la vente Bonhams des Grandes Marques au Grand Palais 2019

Publié le par Benjamin

Résultats contrastés pour la vente Bonhams des Grandes Marques au Grand Palais 2019

Plusieurs ventes aux enchères avaient lieu cette semaine. La vente de Bonhams, les Grandes Marques au Grand Palais 2019 se tenait donc en dehors du salon… et est à l’image de ce qu’on attendait. Ni une catastrophe, ni une réussite aussi grande que ce qu’on rencontrait il y a quelque année à chaque vente.

La vente Les Grandes Marques au Grand Palais 2019

La vente des Grandes Marques au Grand Palais 2019 avait lieu Jeudi. Bonhams se prêtait au jeu des expositions le mercredi principalement avec notamment cette belle soirée qui permet de magnifiquement mettre en lumière les autos dans le magnifique écrin qu’est le Grand Palais.

La maison anglaise avait choisi de faire différemment puisque contrairement à ses concurrentes, les autos d’avant-guerre étaient très nombreuses. Pari pas totalement gagnant mais la proportion d’autos vendue est meilleure que par le passé. Néanmoins les estimations ne sont pas toujours atteintes et rarement dépassées.

Enfin, comme l’an dernier avec la DB4 GT Zagato, Bonhams profitait de l’occasion pour dévoiler celle qui sera la star de sa vente du Festival of Speed. Cette année c’est une Williams de 1992, celle qui mena Nigel Mansell au titre. L’estimation est inconnue.

Les stars de la vente

La grosse estimation

La plus grosse estimation du catalogue des Grandes Marques au Grand Palais 2019 a tenu son rang. La Mercedes 540 K Cabriolet de Type A de 1939, carrossée par Sindelfingen, était estimée entre 1.7 et 2.3 millions d’euros. Elle se vend cependant en dessous de ce prix à 1.581.250 €.

Les millionnaires ont eu du mal à partir

Plusieurs autres autos pouvaient se vendre plus d’un million d’euros… Mais peu y sont donc parvenues.

L’Alfa Romeo 6C 1750 de Serie IV qui a couru les 1000 Miglia 1930 et 1931 était estimée entre 1.2 et 1.6 million d’euros mais elle ne se vend pas.
La Bugatti Type 43 Grand Sport de 1928, estimée, elle, entre 1.25 et 1.45 million d’euros ne se vend pas non plus. Enfin la Bentley 6½ « Four Light Weymann Fabric », estimée entre 1.2 et 1.4 million d’euros atteint 1.150.000 €.

Pour ce qui est autos d’après-guerre, on trouvait aussi quelques millionnaires potentielles. On commençait avec une 300 SL de 1955, partie pour 1.207.500 € contre une estimation comprise entre 1.1 et 1.5 million d’euros.
On continuait avec une BMW 507 de Série I de 1957. Matching number et avec un V8 restauré l’an dernier, elle était estimée entre 1.8 et 2.2 million d’euros elle ne s’est pas vendue.

Enfin du côté des Ferrari 250 GT Berlinetta de 1956, ni la voiture carrossée par Boano, estimée entre 1 et 1.3 million d’euros ni la Pinifarina, ne se vendent.

Les autres belles avant-guerre

On avait fait une petite sélection d’avant-guerre étrangères qui étaient proposées lors de la vente des Grandes Marques au Grand Palais 2019.

L’Alvis 4.3-Litre Short Châssis Tourer de 1938, une des 12 autos produites de ce type en était. Estimée entre 425 et 475.000 € elle ne se vend pas.
Autre anglaise, la Lagonda M45 T7 Tourer de 1934. En bel état, estimée entre 220 et 280.000 € elle s’arrête à 212.500 €.
Dernière anglaise, l’Aston Martin 1½-Litre Mark II Sports Tourer de 1934, estimée entre 280 et 340.000 € ne se vend pas.

On retrouvait également une BMW 327/328 de 1939, estimée entre 200 et 270.000 €, adjugée à 212.750 € ou une belle Fiat 508 Ballila « Coppa d’Oro » de 1933 qui se vend 110.440 € pour une estimation comprise entre 110 et 160.000 €.

De belles ancêtres

Pour ses Grandes Marques au Grand Palais 2019, Bonhams avait présenté un joli nombre de véritables ancêtres. C’est rare d’en voir autant lors d’une vente organisée en France.

On commence avec quelques étrangères. Ainsi la FN Type 2400 Limousine de 1912, estimée entre 100 et 120.000 € mais ne se vend « que » 88.500 €.
L’EMF Model 30 de 1910 (est. 15-20.000 €) ne par pas mais la Paige Detroit 25HP Challenger Open Roadster de 1910 et son trois cylindres se vendent 33.350 € (est. 40-60.000 €)

Côté française, on trouvait trois Renault. La plus ancienne, une AX Voiturette de 1909, parfaitement restaurée (est. 35-45.000 €) se vend 36.800 €. Ensuite on retrouve deux autos de 1911. Une Type CC Torpedo, la verte, estimée entre 60 et 90.000 € ne se vend pas, et l’autre AX, une conduite intérieure elle aussi parfaitement restaurée et estimée entre 35 et 55.000 € part pour 31.625 €.

Enfin on trouvait aussi une Clément-Bayard AC4I de 1908, (est.75 – 95.000 €) qui ne se vend pas, une De Dion Bouton Type CR Cabriolet de 1911, (est. 35 et 45.000 €) partie à 29.900 € et on terminait avec une Hotchkiss Type AD Limousine de 1912, (est. 85 et 115.000 €) qui fait aussi partie des invendus.

Des françaises en nombre

Les avant guerre représentées par les Grandes Marques disparues

On commence par regarder du côté des « grandes marques », logique d’en voir pour une vente appelée les Grandes Marques au Grand Palais 2019. Encore une fois Bonhams présentait de nombreuses avant-guerre dans cette catégorie.

Pour commencer, deux Delage. La première, la plus ancienne une D8-120 peut se transformer en cabriolet, en Targa ou en faux coupé. Magnifique auto, restaurée en état concours, estimée entre 650 et 750.000 € elle ne s’est finalement pas vendue…
La D6 3 Litres de 1939 carrossée par Letourneur et Marchand était elle estimée entre 80 et 120.000 € et se vend 74.750 €.

Après Delage, on enchaîne avec Delahaye. Les deux sont des 135 MS de 1949. La première est un coupé « Alpine » carrossée par Guilloré, (est. 180 – 220.000 €) mais ne se vend pas. La seconde est (beaucoup) plus originale grâce à sa carrosserie unique signée Ghia. Estimée entre 280 et 340.000 €, elle aussi n’atteint pas l’estimation basse en se vendant 212.500 €.

Toujours pour les marques françaises, on retrouvait une Talbot Lago T23 Baby Cabriolet, carrossée par Chausson, estimée entre 100 et 150.000 €. Elle est une des rares autos à dépasser son estimation haute en se vendant 189.750 €.
On retrouvait également une seconde Bugatti, une Type 40 matching numbers estimée entre 380 et 460.000 € mais elle ne se vend pas non plus.

Enfin, dernière auto d’une Grande Marque Française disparue, mais d’après guerre celle-là, une Facel Vega Facel II de 1962, estimée entre 300 et 400.000 €.

On notera deux autos d’avant-guerre de marques ayant survécu. La Renault 40CV Type NM Sport Cabriolet de 1927 estimée entre 360 et 440.000 € ne se vend pas mais la Citroën Traction 7C de 1937 estimée entre 100 et 150.000 € part… pour un « petit » 82.500 €.

Les françaises d’après-guerre

Les françaises d’après-guerre étaient nombreuses dans le catalogue de Bonhams pour Les Grandes Marques au Grand Palais 2019. Et évidemment, Citroën était très bien représenté, pour le centenaire de la marque.

La plupart de ces Citroën provenaient d’ailleurs de la Collection Adrian Von Lerber. De belles autos restaurées et en parfait état :

  • La Citroën 2CV de 1957 (est. 15-25.000 €) part pour 12.650 €
  • L’Ami 6 de 1963 (est. 20-30.000 €) se vend 18.400 €
  • L’ID19 de 1959 (est. 15-20.000 €) part pour 16.100 €
  • La 2CV 375 de 1951 (est. 15-25.000 €) est adjugée 14.950 €
  • La Charleston Verte et ses 292 km (est. 30-40.000 €) se vendent 27.600 € !
  • La DS23 IE de 1974 (est. 20-30.000 €) atteitn 23.000 € sous le marteau
  • La 2CV Saloon de 1987 (est. 15-25.000 €) se vend 13.800 €
  • La DS19 de 1961 (est. 25-35.000 €) explose son compteur à 51.750 €
  • et pour finir la 2CV Sahara de 1962 se vend dans son estimation (80-110.000 €) à 87.400 €.

Dans la collection de ce monsieur Von Leber on trouvait aussi des Rolls « tunées » en tout cas toutes uniques.

Et ce n’est pas tout. On trouvait également une Citroën DS19 Cabriolet Chapron de 1963 estimée entre 150 et 200.000 € qui ne se vend pas et une SM, ex Salon de Belgrade (!!!) de de 1972 estimée entre 40 et 60.000 € partie pour 43.700 €.

Les Citroën n’étaient pas les seules françaises d’après-guerre. On retrouvait aussi deux bombinettes. La première était une Renault 5 Alpine de 1978 estimée entre 10 et 20.000 € et vendue pour 18.975 €, la seconde était une Simca 1000 Rallye 3 de la même année estimée entre 15 et 25.000 € et finalement vendue 31.050 €.

Sport et Course à l’honneur

Au centre de l’expo Bonhams on retrouvait trois autos de course et une voyante sportive. Celle-là c’était une RUF Sport CTR2 prototype, la toute première de la série de 11 mais elle ne se vend pas.

La Toyota ex-WRC de Didier Auriol de 1994 elle part pour 207.000 €. A ses côtés on retrouvait une Abarth 1300 Sport Spider, victorieuse de sa classe aux 1000Km de Monza 1971 (est. 600-700.000 €) mais qui ne se vend pas. Enfin la Sunbeam Tiger de Rallye, il y en a eu 5, mais celle là ne se vend pas non plus.

D’autres jolies petites italiennes

Enfin on avait trouvé beaucoup de petits coupés italiens dans le catalogue des Grandes Marques au Grand Palais 2019.

Parmi les grandes marques et modèles connus, on retrouvait deux petites Fiat. Tout d’abord une 1100 TV Série II de 1957 à la carrosserie Pininfarina (est. 90-140.000 €) vendue 130.500 € accompagnée d’une 1100-103 Derby Cabriolet réalisée par Bertone (est. 55-70.000 €) qui ne se vend pas. Dans le même registre on retrouvait aussi une auto pas si courante, une Lancia Aurelia Coupé, mais une B50 (est. 150-200.000 €) vendue 97.750 €.

Ensuite on attaquait les raretés. On commençait par deux OSCA. La première, une 1600 GT Spider Maina Cabriolet dont il n’y aurait que deux (ou trois) exemplaires (est. 190-250.000 €) ne se vend pas. La seconde avec ses airs de Fulvia recarrossée est une 1600 GT2, une des 24 carrossée par Fissore (est. 125-165.000 €), partie à 138.000 €.
En plus de l’Abarth mentionnée plus haut, le catalogue de la vente des Grandes Marques au Grand Palais 2019 de Bonhams, on retrouvait une autre barquette, une des deux Bizzarrini 128P Barchetta estimée entre 175 et 225.000 € mais qui s’arrête bien plus bas à 97.750 €.

Tous les résultats de la vente sont à retrouver ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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