Trophée Jacques Potherat 2018, la qualité toujours au rendez-vous

Publié le par Thomas

Trophée Jacques Potherat 2018, la qualité toujours au rendez-vous

Le Trophée Jacques Potherat 2018 avait lieu le week-end dernier, comme chaque mois de mai. Pour sa onzième édition, la formule restait inchangée : se faire plaisir à bord de voitures de l’entre-deux-guerres sur de magnifiques routes l’espace de trois jours.

Cette festivité qui se déroule dans le sud de la France porte le nom de Jacques Potherat, célèbre journaliste automobile décédé en 2001, afin de lui rendre hommage. Du 25 au 27 mai, les participants ont pu découvrir différents lieux, Villeneuve-les-Avignon (où les y avait vues l’an dernier, c’est dans cet article) dans le Gard leur servant de lieu de ralliement tous les soirs. Chaque jour du Trophée Jacques Potherat 2018 présentait un programme bien différent :

  • visite de la bambouseraie d’Anduze et de Nîmes le vendredi.
  • balade dans les Alpilles le samedi.
  • découverte d’Orange le dimanche.

Cette année, cinquante-deux équipages figuraient sur la liste des engagés à bord d’autos prestigieuses comme des Bugatti, Amilcar, MG mais aussi Alvis. Certains venaient même de très loin, comme par exemple un binôme pilotant une Vernon Derby venu… du Japon !
C’est vers 18 heures le vendredi que le bruit des autos a commencé à remplir la ville de Nîmes, mettant de l’animation en son centre.

L’organisation du Trophée Jacques Potherat 2018 menée par Jean-Pierre Palun avait choisi le parvis de la Maison Carrée, en collaboration avec le Joaillier Doux situé non loin et Chopard. Cet emplacement stratégique permettait à la fois de lier automobile et culture mais aussi d’inviter le maximum de curieux à admirer les véhicules.

Le plateau était vraiment exceptionnel, la preuve avec des Bugatti (Type 13, Type 23, Type 43, Type 51…), Amilcar C6 et autres MG.

Une partie des véhicules était stationnée entre la Maison Carrée, un temple romain dont la construction s’est achevée au Ier siècle, et le Carré d’Art, son pendant contemporain dû à Norman Foster et inauguré en mai 1993. Autant dire un emplacement de choix.

Le dernier groupe s’établissait en file indienne à quelques mètres de là, sous le regard surpris des nîmois. En tête de gondole se trouvait une rare Lombard AL3 suivie d’une Bugatti Type 13 et d’une Alvis 12/50 Mac Job Special. A l’arrière, des Amilcar tenaient compagnie à une barquette Simca Deho, un tricycle Morgan, encore des Bugatti dont un Type 49 à carrosserie cabriolet hippomobile et une méconnue Adler Trumpf.

Il était difficile de savoir où donner de la tête tant la vision offerte par le rallye semblait avoir arrêté le temps au sein de la cité gardoise.

Pendant que les participants reprenaient des forces au cocktail, il était temps de gravir les marches de la Maison Carrée afin de prendre un peu de hauteur, avant de se tourner à nouveau vers le Carré d’Art.

Puis de penser aux détails dont regorgent ces anciennes gloires. Volants en bois, ouïes d’aération ou encore compteurs évocateurs, impossible de nommer tout ce qui a pu attirer le regard.

Dernier passage en revue des troupes un peu avant 20 heures. Tout était encore serein, les Bugatti profitaient paisiblement d’un bain de soleil.

Quelques instants plus tard, les courageux chevauchèrent à nouveau leurs montures. Aussitôt, le calme qui régnait avenue du Général Perrier fit place à un vacarme de tous les diables. Le cortège reprenait sa route vers Villeneuve-les-Avignon avant de découvrir le lendemain un tout autre paysage, sans nous malheureusement…

Le rendez-vous est d’ores et déjà fixé du 24 au 26 mai pour l’édition 2019. Notez ces dates dans vos agendas !

Nous tenons à remercier tout particulièrement Mme Petit pour la mise en relation et sa gentille invitation.

Thomas

https://numeroschassistb.com/

Passionné d'anciennes en général mais vouant surtout un culte aux Facel Vega (au grand dam de son entourage...), il a rejoint News d'Anciennes en 2015 suite à une discussion impromptue lors de Rétromobile avec Benjamin. Il est propriétaire d'une Talbot Samba Cabriolet datant de 1983.

Commentaires

  1. Yves

    Très belles images de Thomas. Désolé, mais pendant ce temps là, j’étais au parking à Villeneuve lez Avignon

    Répondre · · 6 juin 2018 à 6 h 50 min

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