Babyboomer’s Adventure 2018, entre Dadès et Erfoud, du roc et du sable

Publié le par Fabien

Babyboomer’s Adventure 2018, entre Dadès et Erfoud, du roc et du sable

Après une première étape qui nous a menés à Boumalne-Dadès, au pied des mont encore enneigés du haut-Atlas (à lire ici), la seconde et la troisième étapes, des 10 et 11 mai 2018, nous ont conduits autour d’Erfoud, immense oasis aux portes du désert.

Le Roc du Djebel Saghro et franchissement du col de Tazazert

Nous vous avions parlé des roupiste lors de la première étape. Ici, très vite, la route va finir et laisser place à la piste pour l’assaut du col de Tazazert à 2283 mètres d’altitude. Si la montée jusqu’au col s’est avérée une mise en jambe intéressante, la descente vers des paysages lunaires aux faux-airs de Monument Valley, est d’une autre dimension. Cette piste de descente, très technique, se fait en bordure de ravins sur un sol où n’ont semblé vouloir pousser que des cailloux noirs. Tous les participants du Babyboomer’s Adventure 2018 se sont lancés dans cette descente sans dommage. Dans les vallées du Djebel Saghro, la piste laisse place fréquemment à une route d’importance en construction.

Mais très vite, en direction d’Erfoud, nous retournons sur la piste. Une piste tout aussi technique, à tel point que nous avons été victimes d’une panne électrique : une cosse s’était desserrée au niveau de la batterie et a provoqué l’arrêt de la voiture. Petit problème, grosse frayeur ! Heureusement nous avons pu compter sur la solidarité de Claude et Bernard Marreau qui nous ont prêté un testeur.

La 2 chevaux a été victime d’un problème de boîte et a dut être tractée jusqu’à Erfoud. Mais à part cela, toutes, y compris XM et Morgan ont atteint leur destination.

Le sable du Sahara et les premières grosses galères

La troisième étape est une boucle quasi exclusivement composée de pistes, autour d’Erfoud, que font les concurrents du Babyboomer’s Adventure 2018. Imaginez, les 250 km de la spéciale sont donnés pour 7h ! Et bien des participants ont pris plus de temps. Après une première partie roulante, et le passage d’un oued, entrée sur une zone sableuse où, si la Renault 12 des Marreau, la 405 MI16 et la Morgan s’en sont sortis sans mal et sans nécessité d’être tractés, il n’en a pas été de même pour les autres.

XM, ensablée, 4L, 309 et consort ensablées, et j’en passe ! Même les reines de l’Afrique, les 504 ont eu recours au coup de pouce, enfin, au remorquage, des 4×4 présents. Le HDJ 105 arborant fièrement le logo News d’Anciennes ne pouvait pas faire autre chose que de venir en aide aux échoués de ce bac à sable ! Nous avons donc sorti une 309, une fois, et une Renault 4 aux couleurs de la glorieuse ainée des frères Marreau, justement, que nous avons tracté… 8 fois ! Cela peut prêter à sourire, mais entendons-nous bien, la zone était technique : sous une « croûte » dure parsemée de pierres, un sable fin et traitre emprisonnait les véhicules, et d’un bord à l’autre de la piste, rares étaient les zones où l’on pouvait trouver un passage suffisamment compact pour ne pas s’enfoncer… La zone faisait 7 km et nous y sommes restés 4h !

Pour l’anecdote, notre HZJ 105 qui n’est pas une ancienne, malgré l’absence d’électronique à bord, ne nous épargne pas : aujourd’hui, il fallait porter une attention particulière au compteur de vitesse. En effet, quand il fonctionnait, nous pouvions manœuvrer les vitres ce qui nous a imposé de manger du sable sur presque tout le parcours ! Quand il ne fonctionnait pas… les vitres étaient bloquées !

Après l’épisode du bac à sable, la piste est redevenue roulante mais très cassante. Un dernier sauvetage de la Renault 12 TS sur une zone de suivi de cap et nous sommes rentrés en mode « compétition » dans ce Toyota qui rappelons le, a été véhicule de reconnaissance des derniers Dakars Africains notamment.

Nous avons pu arriver sur Erfoud assez tôt, vers 16h, alors que les derniers sont arrivés beaucoup, beaucoup plus tard au-delà des 20h !

Et nous ne nous sommes pas encore frottés aux dunes !

Fabien

Un lion et un cheval cabré m'ont fait aimer les voitures de mon enfance... Un livre, «La maîtresse d'acier» de Pierre Coutras, et des pilotes de légende m'ont conduit à me passionner pour des bolides plus anciens. A mon tour de partager avec vous.

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