Essai de la Volvo P1800 S, notre Coup de Coeur du Salon Historic Auto 2018

Publié le par Fabien

Essai de la Volvo P1800 S, notre Coup de Coeur du Salon Historic Auto 2018

Lors du salon Historic Auto de Nantes, nous avions eu un Coup de Cœur pour une Volvo P1800 S fraîchement rapatriée d’outre-atlantique. Cette California Girl nous avait séduits par son authenticité. Mais un salon n’est pas le lieu le plus approprié pour apprécier pleinement une voiture, et nous vous avions promis de la retrouver pour un essai plus complet. C’est aujourd’hui chose faite. Découvrons donc ensemble cette Volvo P1800 S.

Historique

Décembre 1957. Le premier prototype du modèle P958-X1 designé par Pietro Frua sort de l’usine Karmann à Osnabrück en RFA. Mais c’est finalement de chez Jensen Motors à West Bromwich en Angleterre que sort, en 1961, le châssis numéro X 010 de la Volvo P1800. Jusqu’en 1973, 3 carrosseries seront proposées, même si le coupé constituera l’essentiel des ventes, largement devant le break de chasse et ses 8000 exemplaires, et le cabriolet Volvoville, à la production anecdotique de 30 exemplaires, réalisé par un concessionnaire américain. Mais toute cette histoire, vous pourrez la lire ici.

Pour promouvoir la P1800, le coup de génie de Volvo fut probablement de profiter de l’hésitation de Jaguar en 1962 pour imposer son Coupé P1800 au monde entier. En effet, ITV voulait une Jaguar type E pour mettre entre les mains de Roger Moore qui incarnait le héros de la série, mais Volvo proposa une P1800 en prêt à la production, qui accepta. C’est ainsi que la P1800 devint la voiture emblématique de Simon Templar, alias Le Saint. Pour l’anecdote, Roger Moore himself, séduit par la voiture, en acheta une.

Le Saint verra son véhicule évoluer avec l’accord de Volvo pour les besoins de la série, mais profitera aussi des évolutions de production, et notamment, du passage à la version P1800 S, le « S » signifiant, dit-on, « Sverige » (Suède en Français), le constructeur suédois ayant décidé en 1963 de rapatrier la production à Göteborg dans ses usines.

Les premiers modèles furent donc équipés de moteurs de type B 18 B, 1780 cm3. En accéléré, pour les évolutions moteurs, les puissances évoluèrent de 90 chevaux DIN (100 SAE), à 96/108 (pour simplifier, 96/108 signifiant 96 ch DIN et 108 ch SAE) puis 103/115. Les 96/108 chevaux correspondent à la bascule de la P1800 à la P1800 S en 1963. Les 103/115 chevaux sont l’apanage du millésime 1966.

Pour l’anecdote, c’est à cette époque que Irv Gordon acheta sa voiture chez le concessionnaire Volvoville (Volvo Cars of Huntington aujourd’hui), déjà cité plus haut pour sa version cabriolet. Ce professeur de sciences a inscrit son nom et celui de la Volvo P1800 S au Guinness Book des records, en y inscrivant 3.000.000 miles le 17 septembre 2013 (retrouvez l’article ici). Pour donner une idée, cela représente pratiquement 125 fois le tour du monde, 14 aller-retours Terre-Lune ou, confidence pour Elon Musk, 1/5 de la distance Terre-Mars…

Bref, une sacrée référence en terme de fiabilité !

Mais l’évolution majeure de la P1800 S arrive en 1969 et le bloc 1990 cm3. 1969 sera en effet une année charnière puisque ce moteur reste alimenté par carburateurs, 2 pour être précis. Le moteur développant 103/118 chevaux, étant plutôt bien né, en août 1969 Volvo lance la P1800 E qui reprend le moteur 2 litres où les carburateurs sont remplacés par un système d’injection électronique D-Jetronic Bosch (toujours à retrouver là).

Le modèle P1800 finit sa carrière en 1973. Coïncidence ou pas, l’arrivée de la « chasse au gaspi » et de la crise pétrolière pousseront Volvo à se désintéresser des coupés à tendance sportive, jusqu’en 1985 et la 480, puis le coupé C70 en 96 qui reviendra à l’écran aux mains de Val Kilmer, alias… le Saint !

Notre Véhicule

La voiture que nous avons essayée est une P1800 S de 1969, le fameux « chaînon » entre le moteur 1,8 litre et l’adoption de l’injection électronique. Seuls 1693 exemplaires de ce modèle ont été produits. Souvenez-vous, elle était notre coup de cœur lors du salon Historic Auto de Nantes (à lire ici). Oui, cela fait bientôt 3 mois, mais nous attendions les beaux jours pour un essai en toute liberté, sous un soleil qui pourra lui rappeler celui qui l’a vu faire ses premiers tours de roues en 1969, du côté de San Diego en Californie.

Jamais accidentée, cette voiture a toujours roulé et est restée, jusqu’à cette année, dans la même famille américaine. Depuis que nous avions rencontré Yann, d’Atlantic Import, le faisceau électrique a été repris, tout comme le réglage moteur. Mais elle est restée dans toute son authenticité.

10h00, donc, à Saint Brévin les Pins. Le soleil brille en ce 21 avril et la journée promet d’être belle sur cette portion de côte atlantique. Et là, sous le soleil, exactement, elle est encore plus belle que dans mon souvenir où seuls les projecteurs l’habillaient !

Mais découvrons la ensemble…

L’extérieur de notre P1800 S

Couleur d’origine code 42, ivoire/ivory, mais sincèrement, je préfère son autre nom : « California White », difficile de faire plus « roots » !

Des lignes souples, douces, voire lourdes mais en même temps tendues et racées, un subtil mélange d’élégance féminine et de puissance masculine… Cette voiture est à la fois italienne, on le comprend par le crayon qui l’a créé, tout en étant très anglaise tant sa classe est naturelle.

Issue d’une époque où le chrome soulignait les lignes, notre Volvo P1800 S joue avec la lumière. Revue de détails…

Le pare-chocs droit entoure et souligne la large calandre surmontée du fameux cercle transpercé d’une flèche, ancien symbole chimique du fer et symbole de la masculinité (en référence au dieu Mars). Le logo Volvo, patiné, vieilli par les presque 50 ans de la belle suédoise, est sublimé par ce blanc californien qui commence à craqueler comme une porcelaine surannée.

Ses origines américaines se retrouvent sur les ailes avant où sont présents les répéteurs de clignotants. En progressant le long de la belle, on peut voir des poignées de portes qui se poursuivent par un jonc chromé jusqu’à la poupe. Le jonc vient couvrir le bord supérieur des ailes arrières pour finalement mourir sur les petits feux ovales. La poupe, aux ailes toutes en rondeurs, enserre un coffre de bonne capacité où trône la roue de secours.

Enfin, jantes en tôle et chapeaux de roues chromés marqués du V s’intègrent parfaitement à la ligne de la voiture.

Le bel intérieur de la P1800 S

L’ouverture de la porte ne dément pas les impressions ressenties à l’extérieur. On ressent l’âme de la voiture à travers ce cuir rouge vieilli, omniprésent sur les sièges et l’habillage des portes et des tôles à l’arrière. Si les sièges avant paraissent accueillants, je n’ai pas osé glisser mon mètre 80 et mes 100 kg sur les 2 places arrière, bien présentes dans ce coupé 2+2, mais pour lesquelles il convient de limiter le gabarit !

Sur les garnitures de portes, le petit compas s’avère suffisant pour manœuvrer les vitres. La commande d’ouverture de cette porte tombe sous la main et, comme pour un accessoire de maroquinerie de haute couture, le logo Volvo est gravé sur le cuir à proximité des charnières.

L’architecture, moteur longitudinal avant et propulsion, ne se dément pas : le tunnel est bien présent et sépare l’habitacle en deux moitiés. Un petit levier de vitesse trône sur ce pont et, un peu en arrière, on trouve les ancrages mobiles pour les ceintures de sécurité 3 points.

Le grand volant à 3 branches, dont la jante fine a plus de 40 cm de diamètre, se place devant un tableau de bord complet : vitesse, régime moteur, températures d’huile et d’eau, témoins de niveau d’essence et d’huile, horloge et autoradio. Tous les compteurs sont cerclés de chrome et trouvent place sur une planche de bord en plastique noir et aluminium. Un ensemble intégrant le cendrier, l’allume-cigare et la commande de ventilation accueille le Neiman et un interrupteur, juste à côté du volant : le contacteur de l’overdrive.

Quand on regarde sous la planche de bord, on trouve les curseurs d’ajustement de la ventilation qui tombent sous la main en cas de besoin, et, à gauche des pédales, une tige métallique plutôt robuste : l’actionneur de déverrouillage et verrouillage du capot moteur.

Mécanique

En basculant cet actionneur, le capot se libère. Soulevé manuellement, il laisse apparaitre le compartiment moteur.

Le 4 cylindres de type B 20 B, de 2 litres, trône au centre. Ce moteur qui permet un gain de puissance intéressant de 100 à 118 chevaux SAE par rapport au 1.8 litre, mais fait surtout évoluer le couple de 15/15,5 mkg à 4000 tr/min selon modèles, à 17 mkg à 3500 tr/min (toujours SAE).

Ce « nouveau » 2 litres inaugure également un système de contrôle des émissions de gaz d’échappement, en assurant un mélange plus homogène du carburant et de l’air, dixit le manuel Volvo spécifique à ce modèle. La combustion est meilleure et, de fait, les émissions plus propres. Cette performance est obtenue grâce aux deux carburateurs Zenith-Stromberg, conçus pour cette fonction, couplés à un collecteur d’admission au design spécifique. Ce collecteur est en effet équipé d’une chambre de préchauffage, ce qui permet une meilleure alimentation à bas régimes. Cette chambre est by-passée dès que la vitesse augmente.

En route

Tout est en place, du moteur qui paraît très aboutit, à l’intérieur accueillant… Mais Volvo ne signifie-t-il pas « je roule » en latin ? Alors, n’attendons plus !

Je me glisse derrière le volant sans problème. Siège rapproché et ajusté, la position de conduite est agréable. Le grand volant permet d’être manipulé sans contorsion ni effort excessif, malgré l’absence de direction assistée, à vis et à galets. Sa taille, des pédales à la hauteur du siège, et la proximité du siège imposent de maintenir les genoux écartés pour ne pas gêner les manœuvres. Une description qui peut paraître complexe, mais au final, cette position à connotation plutôt sportive, reste assez intuitive.

Les pédales sont suffisamment espacées pour accepter tout type de chaussures. L’accélérateur est fixé au plancher et autorise l’exercice du talon pointe en toute simplicité.

Le rétroviseur intérieur trône sur le tableau de bord et offre très facilement une très bonne vision à travers la large lunette arrière. Les rétroviseurs extérieurs sont quant à eux plus difficiles à manipuler, car situés très loin sur les ailes avant… Très loin est peut-être excessif, mais même sans être attaché, il faut se coller au volant pour manipuler le rétroviseur gauche. Pour le rétroviseur droit, un passager est requis pour le réglage. Mais là encore, une fois la bonne orientation trouvée, la visibilité est très satisfaisante, eu égard à la taille des miroirs.

Parés à tourner la clef… Ou presque. Si Gustave Désiré Liébau est le père français reconnu de la ceinture de sécurité, c’est Volvo qui développe le système et le propose en série sur son Amazon dès 1951. Ce serait donc un crime de lèse-majesté que de rouler non attaché dans notre auto du jour. Et là, surprise, la ceinture 3 points en tissus se règle très aisément, même si il a fallu comprendre le système d’ajustement de la longueur avant sa manipulation. La boucle se glisse dans l’ancrage mobile. Cette fois nous sommes prêts à rouler.

Les compteurs sont lisibles même si, sur ce modèle américain, le tachymètre ne nous sera que de piètre utilité puisque gradué en « miles per hours » et non en km/h. Mais qu’à cela ne tienne, le compteur de mon appli smartphone permettra de ne pas craindre la maréchaussée !

Dernier point, relatif aux vitesses. Le levier permet de passer 4 vitesses et la marche arrière. La première, non synchronisée, impose un double débrayage. Mais j’avoue avoir préféré l’exercice du double pédalage tant la sonorité agréable du moteur rend l’exercice plaisant ! Mais cette boîte courte nécessite très vite d’enclencher l’overdrive.

Ce système est spécifiquement conçu pour la P1800 S 118 chevaux, afin de rendre l’engagement et le découplage plus souples que sur les versions précédentes, selon Volvo. Il s’enclenche et se coupe à l’aide d’un interrupteur situé sur la planche de bord, en regard de la jante du volant, à main droite. Il nous est conseillé, vu l’âge de l’auto, de débrayer lors de la manipulation de cet interrupteur, même si Volvo ne le préconisait pas. La manipulation est vite assimilée !

Contact

Le 4 cylindres s’ébroue dans une sonorité que les Alfistes ne renieraient pas. Le ralenti est stable. Le régime monte à la moindre sollicitation de l’accélérateur. La musique du générique du Saint trotte dans ma tête… C’est parti, en route pour une virée à l’aube des seventies.

Balade

Avec cette auto et le soleil bien présent en ce beau samedi d’Avril, difficile de résister à l’appel de la plage de Saint-Brévin-les-Pins.

Le gabarit de la Volvo P1800 S s’appréhende facilement, et la boîte courte se manipule avec douceur. Premier freinage. Les réactions de la voiture sont saines et les distances d’arrêt tout à fait acceptable, même si les vitesses atteintes sont loin d’être les plus élevées possible pour la voiture. Et ce, même par rapport aux standards actuels, grâce à un double circuit de conception moderne.

Les accélérations sont franches. Les aiguilles du compte-tour et du compteur de vitesse semblent aimer l’exercice et j’avoue que moi aussi, tant le bruit est agréable.

Pourtant, je n’ai pas plus envie que ça de monter dans les tours, de taper dans l’accélérateur, de tomber du chrono… Non. La douceur des commandes, la direction précise malgré une certaine lourdeur à basse vitesse, et l’overdrive plutôt pas mal démultipliée… Tout invite en fait à cruiser sereinement. La position au volant n’est pas fatigante et le siège, sans être baquet, maintient suffisamment.

Sur route dégradée, même à faible vitesse, on sent l’âge du châssis et sa conception qui commence à dater. Les inégalités de la route le font se dandiner, et les suspensions peinent à maîtriser le roulis. Rien de plus normal avec un essieu rigide à ressorts hélicoïdaux ! On est loin de la sportivité des italiennes et des anglaises de cette époque mais c’est aussi ce qui fait le charme de cette voiture, 50 ans après sa sortie.

Bien qu’ayant été célébrée par le petit écran, la Volvo P1800 S reste peu connue du grand public et sa ligne élégante et sa sonorité attisent la curiosité et font se retourner les têtes. Certains curieux osent même demander de quelle voiture il s’agit… Mais tous restent admiratifs devant cette silhouette atypique, cette bête élégante au mufle si long.

Conclusion

J’avoue avoir été séduit par ce coupé 2+2. Je pense que les mots de mon complice, Marc, résumeront peut-être mieux que les miens ce qu’a provoqué cet essai…

« A St Brévin, j’ai retrouvé un rêveur, passionné par ce coupé P1800 S de 1969, notamment par le biais de ce qu’il a connu dans sa jeunesse, lorsqu’il regardait les épisodes du feuilleton télévisé « Le Saint ». Visiblement un grand moment, pour lui, où pour un instant, il retrouve l’auréole de Simon Templar.

L’élection de ce coupé, lors du salon Nantais Historic Auto 2018, qui avait aussi comme avantage, un essai à la clé, ça lui va bien, et même très bien, à notre essayeur ! Complice de cet essai, je suis l’heureux élu de ce binôme programmé, afin de réaliser ce reportage photos.
Fabien Moore, timide au départ sur les premiers hectomètres de la prise en main de la bête, s’est vite libéré, notamment en bordure de mer, où les 118 chevaux ont pu s’exprimer… Couvrez ce « Saint » que je ne saurais voir, aurait pu s’écrier le Tartuffe de Molière !
Merci encore à toi Fabien, pour ce bon moment passé dans cette Californienne revenue en Europe. Une bonne auto qui a l’avantage d’être très saine étant donnée sa vie passée en sol aride.
Le rêve fut bref, tu vas avoir tellement choses à nous révéler à propos de l’élue du jour, une belle suédoise bien protégée en côte atlantique. »

Un tel enthousiasme me semblait être la meilleure des conclusions !

Rouler en Volvo P1800 S

Il est bien évident que rouler dans une telle voiture n’est pas donné, mais au vu de sa rareté relative, ce n’est pas si couteux.

La côte tourne actuellement entre 25.000 et 40.000€ pour le coupé, selon l’état, le modèle, l’origine et l’année… La cote redescend cependant, s’approchant plutôt du premier prix. Le modèle de P1800 S de 1969 essayé ici, au châssis « saint » (sans mauvais jeu de mot) et sans rouille, est mis en vente à 25.000€ auxquels Atlantic’Import propose d’ajouter 7000€ qui permettraient de rénover, entre autres choses, intérieur, chromes, etc.

En ce qui concerne les carburateurs, leur réglage reste pointu, mais ils ne sont pas réputés pour devoir être réglés fréquemment.

Enfin, pour les pièces détachées, comme nombre d’exemplaires ont été vendus aux USA, il est possible de se fournir outre atlantique à des tarifs acceptables… Sans oublier bien entendu d’ajouter la TVA au passage de la douane ! Mais malgré cela, les coûts restent intéressants. Deux sites ont notamment été conseillés par Atlantic’Import : Classic Volvo Restoration (accessible ici) et iPd (le site est là).

Image
Note 3- P1800 S
Entretien
Note 2- P1800 S
Plaisir de Conduite
Note 4- P1800 S
Ergonomie
Note 4- P1800 S
Facilité de conduite
Note 3- P1800 S
Les PlusLes Moins
Ligne inimitableDirection à galets non assistée
SonoritéTenue de route sur chaussée dégradée
Aura (liée au Saint)Prix d’une certaine exclusivité
Habitabilité et confortManque de sportivité
Note totale
Note 16 20 1- P1800 S

Fiche Technique de la Volvo P1800 S

Modèle testé : Chassis n° 183451-29932

Décodage du numéro de série :

  • 2 premiers chiffres Type P1800
  • 3e chiffre Moteur (3 = B20B)
  • 4e chiffre Marché (3=tous pays sauf USA, 4=USA)
  • 5e chiffre Boîte de vitesse (5=M41)
  • 6e chiffre Conduite (1=à gauche, 2=à droite)
  • Numéro de châssis pour 1969, numéros 28300 à 30000.

Moteur

ArchitectureType B20 B – 4 cylindres en ligne
8 soupapes et arbre à came latéral
Cylindrée2.0 litres (1990 cm3)
Alimentation2 carburateurs Zenith-Stromberg 175 CD2 SE
Puissance Max.DIN 105 chevaux à 5500 tr/min

 

SAE 118 chevaux à 5800 tr/min

Couple Max.DIN 16.5 mkg à 3500 tr/min

 

SAE 17 mkg à 3500 tr/min

Boite de vitesse4 vitesse Type M41 + overdrive
TransmissionAux roues arrières – Propulsion

Châssis

Position moteurLongitudinal avant
FreinageAV Disque / AR Tambours
DimensionsLongueur : 4.40 m

 

Largeur : 1.70 m

Hauteur : 1.29 m

Poids1140 kg

Performances

Vitesse Max.180 km/h
0 à 100 km/h10,2 s
400 m17,1 s
1000 m32 s
Consommation
Prix du modèle testé25.000 € (+7000€ si restauration)
Cote22.000 à 30.000 €

Fabien

Un lion et un cheval cabré m'ont fait aimer les voitures de mon enfance... Un livre, «La maîtresse d'acier» de Pierre Coutras, et des pilotes de légende m'ont conduit à me passionner pour des bolides plus anciens. A mon tour de partager avec vous.

Commentaires

  1. Yann Legal

    Au nom de toute l’équipe d ATLANTIC IMPORT je remercie le site News d’Anciennes pour cet article. Je remercie aussi plus particulièrement Marc et Fabien avec qui j’ai eu un super contact. Que ce soit lors de notre première rencontre a Historic Auto ou lors de cet essai. Ce sont 2 passionnés et de vrais pros. Les photos sont sont magnifiques… rendez-vous peut être pour un prochain essai d’une de nos « classiques ». Yann Legal

    Répondre · · 4 mai 2018 à 12 h 56 min

  2. Jacques Lucarelli

    Bonjour,

    Très bon article, sans commentaires excessifs ou dithyrambiques.
    Possédant un P1800 S depuis 10 ans et 50.000 km (hé oui, ça roule, une Volvo), je remarque une petite erreur. Toutes les vitesses sont synchronisées, y compris la première.
    Et pour une fois, je constate qu’un journaliste parle de direction précise. Un des soucis du train avant de l’époque, c’est qu’il se règle (carrossage et angle de chasse) par un système de cales et un abaque présent dans la documentation atelier. Et beaucoup de garagistes sont incapables d’en comprendre la logique.
    Quand j’ai acheté la mienne, j’avais une roue avec carrossage positif et l’autre avec l’angle de chasse négatif. Et effectivement, la voiture aurait pu danser une valse de Strauss volant droit.

    Et cette voiture est une excellente routière, bien que fatigante sur longues distances et fort bruyante.

    Répondre · · 5 mai 2018 à 9 h 48 min

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