Epoqu’Auto 2017, un grand d’Europe

Publié le par Benjamin

Epoqu’Auto 2017, un grand d’Europe

C’était l’événement de ce week-end. Le salon Epoqu’Auto 2017 a eu lieu à Lyon entre Vendredi et ce soir. Le programme était alléchant le résultat l’a été encore plus. Entre expos superbes et exposants de haut vol, les très (mais alors très) nombreux visiteurs présents ne sont pas déplacés pour rien. Le salon s’affirme comme un incontournable au niveau européen. Maintenant que les portes sont fermées, il est temps de le revisiter en images.

Les expos d’Epoqu’Auto 2017

Les 70 ans de Ferrari encore à l’honneur

Cette année les salons et expositions dédiées à Ferrari étaient nombreux. Epoqu’Auto 2017 ne pouvait passer à côté et avec l’aide de la Cité de l’Automobile de Mulhouse, le plateau réuni était impressionnant. Que ce soit au niveau des autos de courses dans l’entrée ou pour les autos de série du hall5, il y avait du lourd.

Les 250 étaient à la fête (d’ailleurs aucune Ferrari de tourisme anterieure n’était de la partie) et en particulier les Ferrari 250 GTO et 250 LM. Le genre d’expo qu’on trouve dans les plus grands salons d’Europe, tout simplement !


Les Pygmee chez Autodiva

Superbes auto de course encore une fois rassemblées par le magazine Autodiva. Toutes sont issues de la marque Pygmee. Formule France, Formule 3 et Formule 2 de la periode 1965-1973 sont ainsi réunies.

BMW de toutes époques

Le plateau BMW d’Epoqu’Auto 2017 était à voir. Si les autos étaient trop nombreuses et serrées pour être vraiment mises en valeur, elles retraçaient toute l’histoire de la marque. Des premières autos, des Austin sous licence aux E30, en passant par les Isetta, les Neue Klasse et les Groupe 2 des années 70, il y avait de quoi se replonger dans l’histoire de Munich.

L’Aventure selon Berliet

Tous les ans les Camions de la Fondation Marius Berliet sont bien en vue. Cette année la thématique de l’aventure et des voyages était mise en avant. Ainsi on retrouvait des véhicules ayant servi en montagne (le Torpedo rouge a inauguré la route des Alpes) ou dans le désert (le gros VPD 6×4 faisait des navettes transsahariennes).

Un plateau qui est différent, comme tous les ans.


Les Monet Goyon et Zundapp représentent les motos

Epoqu’Auto 2017 mettait en avant les motos des marque Monet Goyon mais on remarque aussi beaucoup de Zundapp. Sur de grands espaces on trouvait des motos intéressantes, des engins de courses aux prototypes de voiturette. Même sans être un grand passionné de deux roues, elles impressionnent par leur nombre et leur qualité.

Le plateau Youngtimer

Un plateau un peu à part. Celui des Youngtimers n’avait pas ici de vrai ligne directrice… dommage. Mais on trouvait quand même des autos intéressantes, des icônes pas si vieilles qu’on a plaisir à retrouver sur un salon comme celui-ci.

Dernière expo celle des artistes

Depuis quelques années, et donc à l’instar des grands salons d’Europe, on trouve à Epoqu’Auto un village des artistes. Pas énormément d’artistes mais des têtes et des œuvres connues comme Benjamin Freudenthal ou encore François Bruère.

L’expo de la vente Osenat, avec des autos connues

Chez Osenat, le catalogue était encore une fois varié avec de très belles autos. Les Jaguar Xk150 et Talbot T15 Baby, on vous en a déjà parlé. Par contre l’exposition permet de découvrir de belles autos. La Dino est superbe, la M3 et les combis aussi, l’Oswald Soxle est simplement déconcertante !

Les résultats sont connus, ils sont ici.

Côté clubs

Le salon Epoqu’Auto 2017 était à l’image des années précédentes : un rendez-vous que les clubs ne voulaient pas rater et sur lequel ils se sont montrés sous leur meilleur jour. Le concours de stands qui pousse certains à décorer superbement leurs espace était de la partie.

L’Aventure Peugeot Citroën DS fédère

Il n’y a pas si longtemps le stand de l’Aventure Peugeot (qui était alors seule) était plutôt petit. Celui de Citroën Héritage à ses côtés avait plus de couleurs. A Epoqu’Auto 2017, la nouvelle entité regroupant les trois marques (en fait 4 mais la présence de Simca-Talbot est à réaffirmer) avait un bel espace à occuper. Certains clubs Peugeot rejoignent le giron de l’Aventure, chez Citroën on est toujours aussi nombreux. Bref un bel espace unifié.

Niveau autos, on notera en particulier la présence d’une 205 T16 chez Peugeot, et son ancêtre la 203 Darl’Mat ! Chez Citroën, ce sont les laborieux qu’on a mis en avant, autour du Type H (et pas du TUB) qui fêtait ses 70 ans.

En face de l’espace Citroën, la section locale de la TU nous régalait une nouvelle fois. Des Traction passées entre les mains du carrossier Marius Renard. De l’autre côté, ce sont les U23 qui étaient en valeur.

Les clubs Renault jouent la variété

A l’autre bout du salon la Fédération des Clubs Renault Alpine tenait un bel espace. Autour des toutes premières Twingo qui étaient mises en valeur au centre de l’espace, les autos au losange, ou au A étaient variées. On retrouvait sur place des Renault 5 Turbo, Alpine, des Renault 16, Renault 20, mais aussi des Avantime dont l’amicale est une habituée des lieux.

De très belles mises en scène et des autos rares chez les autres clubs

Epoqu’Auto 2017 rassemblait de toute façon des clubs venus de partout et avec des profils bien différents. Par exemple les Golf côtoyaient les anglaises et les Fiat étaient adossées aux engins militaires. De la diversité, de la sympathie et des apéros, c’est la recette gagnante des clubs.


Mention spéciale pour quelques autos. Une George Irat, présentée au salon de 1947 sans mécanique, cette carrosserie très fluide a été greffée sur un châssis d’OCL3. Accidentée, l’auto a disparu des radars pendant longtemps avant d’être retrouvée et entièrement restaurée.
Presque en face on trouvait une belle Delahaye 135 MS carrossée par Figoni et Falaschi. Son propriétaire le plus prestigieux fut sans nul doute Georges Arnaud, l’auteur du Salaire de la Peur. Retrouvée servant de remorque agricole, le châssis a depuis récupéré une carrosserie conforme à l’origine et une mécanique prestigieuse. C’est une auto qu’on a déjà vue cette année, au Concours d’Elegance Suisse.
Enfin une Porsche 914. Cette auto n’est pas la 6 cylindres 2 litres du Tour de France 1971 mais elle en est la réplique exacte. Une superbe auto dont on espère vous parler très vite.

Les exposants d’Epoqu’Auto 2017

Les pièces toujours en bonne place

Il est rare de voir autant de stands de pièces dans les grands salons européens. En France, Retromobile est plus grand, mais en tout cas on y trouve moins de pièces. Epoqu’Auto 2017 propose une partie bourse toujours bien fournie. On y trouve pas forcément les mêmes vendeurs qu’à Reims, les prix des stands en dissuadent certains, mais on trouvera cependant beaucoup de pros pour qui le rendez-vous lyonnais différents des bourses habituelles. Automobilia, documentation, pièces plus ou moins neuves, on trouve tout ça sur place.

Mais Epoqu’Auto 2017 rassemblait aussi les pros habitués de ces gros rendez-vous. Qu’ils vendent des pièces refabriqués, comme Classic Auto Elec , Embiellage Collector ou Neo Retro Classic (le nouveau nom de Neo Retro depuis sa reprise par l’Aventure Peugeot), des produits pour le cuir, des radiateurs rénovés, on trouvait ces pros de premier plan à Eurexpo. Dans les allées, ça parle italien, beaucoup, allemand aussi et forcément anglais. Le salon attire les visiteurs et restaurateurs de l’Europe entière.


Les savoir-faire mis en avant

Quelques uns de ces exposants étaient venus montrer leur savoir-faire ou se faire connaître. Elf HTX ou les copains de la Classic Racing School étaient de ceux-ci. Des rectifieurs étaient de la partie, des restaurateurs aussi. On trouvait parmi ceux-ci quelques autos qu’on vous a présenté récemment, celles de l’Atelier des Coteaux. Et puis si on préfère les autos finies, les vendeurs d’autos ont bien compris l’ampleur de l’événement et viennent en masse.

Conclusion : Epoqu’Auto 2017 s’affirme encore plus

Des visiteurs, des autos, des exposants venus de toute l’Europe, dans un salon qui garde son ambiance sympathique. C’est ça Epoqu’Auto. Un endroit où on découvre de belles raretés, où on peut discuter avec des passionnés qui n’aiment pas tant monter à la capitale…

Le salon est un succès, et les chiffres de fréquentations qui devraient tomber prochainement le confirmeront. On tablait facilement sur plus que les 60.000 de l’an dernier. Ce sont finalement 65.000 passionnés qui sont venus !

La galerie complète du salon est visible en cliquant ici.



Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Robert-Louis BREZOUT-FERNANDEZ, Responsable des Concours d'Etat et de Restauration à la FFVE

    Merci, merci et merci de nous avoir épargné le spectacle des Porsche. Comment donc avez-vous fait ? Ça tient du miracle !

    Répondre · · 12 novembre 2017 à 18 h 58 min

    1. Benjamin

      En se concentrant sur les choses à voir. Et il y en avait !

      Répondre · · 12 novembre 2017 à 18 h 59 min

  2. Radom

    Oui, c’est vrai !!! Ça fait tellement plaisir de ne plus voir de Porsche !!! Tellement marre…

    Répondre · · 13 novembre 2017 à 21 h 02 min

  3. Jean-Christophe

    Merci pour le reportage !

    Répondre · · 14 novembre 2017 à 5 h 01 min

  4. Laurent

    Il y a eu 77 000 visiteurs cette année contre 65000 l’an passé.

    Répondre · · 14 novembre 2017 à 5 h 17 min

  5. caron

    un très bon cru que cette édition 2017.
    L’exposition Ferrari était tout simplement impressionnante, le moins que l’on puisse dire c’est que les 70 ans de la marque ont été dignement fêté, de plus ce n’est pas tout les jour que l’on peu admirer de près une 250 GTO.

    La fréquentation, était elle aussi à la hauteur … beaucoup de monde effectivement.

    Répondre · · 15 novembre 2017 à 1 h 24 min

  6. LOUIS ANCEAUX

    Comme toujours on peut regretter l’absence de légende sous chaque photo ce qui gâche le plaisir de regarder les reportages .

    Répondre · · 16 novembre 2017 à 17 h 35 min

    1. Benjamin

      Bonjour Louis,

      Le « comme toujours » est dur puisque suite à vos précédents commentaires nous nous efforçons de légender le plus de photos possible. Et dans les grands événements c’est très compliqué.
      Pour rappel concernant News d’Anciennes :
      – Nous sommes TOUS amateurs et nous réalisons nos reportages pendant notre temps libre
      – Vous trouverez difficilement un site qui vous permette d’accéder à autant d’informations concernant les véhicules anciens si peu de temps après la parution de cette info. Gratuitement qui plus est.

      Pour cet article, vu que j’en suis l’auteur, je me suis posé la question du légendage. Etant donné que j’étais exposant sur le salon, vous imaginez le peu de temps que j’ai eu pour réaliser cet article et le sortir dès la fermeture du salon ! Légender aurait au moins repoussé à Lundi soir, et notre credo est de sortir des articles aussi complets que possible et aussi vite que possible.

      Si vous avez la moindre question concernant une auto prise en photo, n’hésitez pas à la poser, nous prenons le temps de répondre à chaque question que l’on nous pose.

      Cordialement.

      Répondre · · 16 novembre 2017 à 18 h 30 min

  7. gille

    beau reportage photo ,de bon goût ,merci

    Répondre · · 16 novembre 2017 à 22 h 21 min

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