On a visité le Motor village, le showroom Fiat au pieds des Champs

Publié le par bertrand

On a visité le Motor village, le showroom Fiat au pieds des Champs

Le Motor Village, c’est le showroom du groupe Fiat, qui se trouve sur les Champs Elysées. Avec ma visite je vous propose quelques belles transalpines, histoire de prolonger l’Italian Meeting. Ce showroom Motor Village, présente tout au long de l’année plusieurs expositions de voitures anciennes autour d’un thème, cette fois ce sera autour des courses mythiques des Milles Miglia et de la Targa Florio !


L’Italie en plein cœur de Paris !

Le bâtiment se trouves au n°2 du rond-point des Champs Elysées et à l’angle de l’avenue de Matignon, difficile de faire plus parisien ! L’imposant édifice s’articule sur un sous-sol et deux étages, et outre les expos temporaires, le lieu abrite également deux restaurants pour nous faire découvrir la gastronomie Italienne, une boutique de goodies et souvenirs Fiat ainsi que des voitures récentes du groupe qui comprend les marques Maserati, Alfa Romeo, Abarth et enfin Jeep.

Maserati « Birdcage » Tipo 63 V12, la belle rouge !

C’est à l’entrée que l’on retrouve cette sublime voiture. Elle fut surnommée « Birdcage » ou cage à oiseau en français, à cause de la conception de son châssis en structures tubulaire ultra léger, réalisé en petits tubes d’aluminium soudés (plus de 200 tubes). Le poids de celui-ci était de l’ordre de 40 kg. Construites en 1961 et 1965 et à seulement 10 exemplaires, ces autos possédèrent plusieurs motorisations, allant d’un 4 cylindre de 2.9L pour les types 60 et 61, un V8 5L pour la type 62, mais surtout le V12 de 3L pour 320ch qui équipe cette Tipo 63. Ces Maserati étaient les premières de la marque à moteurs arrière et possédaient quatre freins à disques pour un poids d’à peine 600Kg.

Sur le papier cette voiture était fabuleuse, avec ses quatre sorties d’échappements et sa forme torturée, cela en fait une voiture impressionnante. Mais malgré quatre Tipo 63 engagées au Mans en 1961, trois abandonnèrent et une finira, quand même, quatrième de l’épreuve reine ! Bien qu’elles aient couru dans bon nombres de courses renommées, ces fabuleuses voitures ne rencontrèrent pas le succès escompté. Mais il nous reste à admirer ce superbe modèle !

Alfa Romeo 33 TT 12, la roquette poids plume.

C’est au sous-sol que l’on pouvait découvrir cette rarissime voiture. L’Alfa Romeo 33 TT 12, tire son nom de son châssis tubulaire ou Telio Tubolare en Italien. Rarissime, car comme toutes les voitures de courses, elle ne fut produite qu’à très peu d’exemplaire, seulement 6 unités pour ce modèle et uniquement pendant trois ans de 73 à 75. Tout comme la Maserati citée plus haut, son châssis est également tubulaire, sa carrosserie en aluminium et elle possède un moteur 12 cylindres à plat de 3000 cm³ pour environ 500ch. Avec un poids de 670 Kg les performances étaient aux rendez-vous !

Justement cette Alfa rencontra beaucoup de succès lors de sa carrière, notamment en 1975, ou elle fut sacrée championne du monde des voitures de sports. De grands pilotes français coururent avec cette auto, que ce soit Jacques Laffite aux 800Km de Dijon en 1975 ou Henri Pescarolo aux 1000Km de Monza cette même année. Encore une auto fabuleuse dont nous aimerions bien entendre le son du 12 cylindres, peut être au prochain Le Mans Classic 2018 ! En tout cas on vous en reparlera prochainement.


L’expo des merveilles n’est pas terminée !

Dans les étages on retrouvait une Fiat Abarth 750, fruit du mariage du sorcier Carlo Abarth et du carrossier Ugo Zagato, la résultante fut cette bombinette au toit caractérisé par deux bosses, ce qui lui donna le surnom de « Double-Bubble » ! Les Abarth, on connaît bien avec le musée de Savigny-Les-Baunes, que l’on vous a fait visiter ici. Celle-ci fut construite en 1957, sur une base de Fiat 600, et dont la cylindré fut porté 750cc par le sorcier.

Ces petits bolides furent habillés par le couturier Zagato, avec une carrosserie compacte et équilibrée, tout en courbes et rondeurs pour un poids de 540kg. Engagé en compétition, ce coupé obtient d’excellents résultats, notamment aux Milles Miglia en 1957. Juste un peu dommage qu’elle fut enfermée dans une cage de verre au Motor Village. La dernière auto, était une Alfa Romeo RL SS MM, qui fut produite de 1922 à 1927, et qui elle aussi brilla par ses nombreuses victoires en course. Mais là aussi, l’auto n’est pas mise en valeur, perchée trop haut et coincée entre le restaurant et un escalier, empêchant les photos. Dommage pour une si belle voiture.

Une visite qu’on ne regrette pas !

Ce Motor Village vaut bien une visite, les voitures présentées sont rares et dans un superbe état. La décoration est superbe, du frigo à l’avant de Fiat 500, aux photos noir et blanc, tirées des courses des 30 à 40 ! Les deux restaurants sont très sympas, en revanche on est sur les Champs, donc les tarifs sont donc à l’avenant… Celui du haut offre une vue sur l’avenue assez sympathique. Dommage que les présentations des voitures en étages soient moins bien visibles. J’ai hâte de découvrir les prochaines autos, celles-ci seront présentées jusqu’au 21 novembre, donc si vous passez par la capitale, n’hésitez pas ! C’est toujours plaisant de voir de belles voitures sur la plus belle avenue du monde !


bertrand

rédacteur et photographe à news d'anciennes. Passionné d'histoire et de véhicules anciens, il rejoint la rédaction de news d'anciennes en 2015. Armé de son fidèle Nikon, il écume les rasso et salons pour vous les faire découvrir.

Commentaires

  1. caron

    … Je rejoins votre avis, c’est toujours un plaisir de s’arrêter au Motor village Fiat, … ou FCA,des champs Élysées; Il y a toujours de belle exposition, et puis c’est l’occasion aussi de s’arrêter à la terrasse et de boire un café …. un petit gout de dolce vita quoi !!!

    Répondre · · 9 novembre 2017 à 19 h 18 min

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