On a vu Overdrive, avec Scott Eastwood et… une Bugatti Atlantic !

Publié le par Fabien

On a vu Overdrive, avec Scott Eastwood et… une Bugatti Atlantic !

Dernier jour de vacances. Traditionnellement, je me fais ma soirée cinéma, en solo. Parfois, la chance me permet de voir de très bons films, mais en général, il ne faut pas faire la fine bouche ! Les grosses sorties de l’été sont passées et la rentrée scolaire n’est pas encore là. Mais cette année, un film de voiture me fait envie : « Overdrive ».

Pourquoi vouloir voir Overdrive ?

Une envie notamment motivée par un nom : Eastwood… Un nom légendaire en haut de l’affiche. Un prénom reste à faire, mais vu le père, Clint, et son sublime « Gran Torino », Scott, avec une bonne prestation dans Fast & Furious 8, devrait être à bonne école pour quelque chose de sympa.

Une envie encore puisque ce film est produit par Pierre Morel, réalisateur de « Taken » qui reste un excellent thriller.

Une envie aussi pour la bande annonce que j’ai pu voir : des voitures sublimes, légendaires, qui sont présentées comme des personnages principaux, des cascades et des poursuites à fond d’accélérateur puisque les scénaristes sont ceux de « 2 Fast, 2 Furious », et des paysages exceptionnels de Marseille et ses environs. Sur ce dernier point, c’est mon côté chauvin qui parle, puisque je suis né à Marseille et j’ai eu l’occasion de faire les 400 coups sur quelques-unes des routes que l’on peut voir dans le film !



Bref, tous les ingrédients semblaient réunis pour une super soirée, et qui plus est, une salle calme et respectueuse, sans allumage de portables intempestifs en cours de visionnage, au Cinémovida de Cholet (ceci est de plus en plus rare pour être souligné).

Les voitures d’Overdrive

Premières images, première cascade et un générique qui mettent dans l’ambiance. Et cette Bugatti Type 57SC Atlantic de 1937… Indescriptible tant elle est belle, et bien que l’on sache pertinemment que c’est une replica, la voir évoluer est un pur régal !
Quelques autres bijoux sont également dévoilés même s’ils ne sont présents que comme faire-valoir de la Bugatti, et je ne trahirai rien en mettant en avant le second joyau de ce film : la Ferrari 250 GTO de 1962. En fait, rien que pour le son et les images de ces voitures, ainsi que des vues de Marseille et des environs plutôt réussies, la place est rentabilisée.

Pour vous mettre dans l’ambiance

Ensuite, que dire… Une base intéressante : Andrew et Garrett Foster, deux demi-frères, pilotes et voleurs d’exception sont spécialisés dans les braquages de haut-vol de voitures de luxe. Mais le vol de la Bugatti va les mettre en mauvaise posture vis-à-vis du Parrain Marseillais Jacomo Morier.

Au-delà, le scénario d’Overdrive est poussif, vu et revu, et les acteurs qui n’y croient pas, font qu’entre 2 scènes de voiture, il faut avouer que l’on s’ennuie un peu. Scott est sympa, mais n’a pas le côté ténébreux, taciturne de son père, ni et son charisme dans ce film !


Pour conclure

Je dirais qu’il faut prendre ce film comme une série B (à 22 millions d’euros quand même !) et focaliser sur les poursuites, cascades et paysages… Et non, vous ne me ferez pas parler de Ana de Armas en maillot ! Il se regardera comme un épisode d’une série Netflix : pour agréablement tuer le temps.

Mais bon, il n’empêche que réunir sur un même plateau une Ferrari 250 GTO et une Bugatti Atlantic, c’est beau ! Et c’est dommage que ça ne débouche pas sur un film mieux construit.

Fabien

Un lion et un cheval cabré m'ont fait aimer les voitures de mon enfance... Un livre, «La maîtresse d'acier» de Pierre Coutras, et des pilotes de légende m'ont conduit à me passionner pour des bolides plus anciens. A mon tour de partager avec vous.

Commentaires

  1. Gérard

    Mais comment ont – il fait pour faire des répliques aussi parfaites et belles ?
    Existe t’il de telles vraies fausses voitures en ventes aux enchères, sans que personne ne se doute de rien ?
    Les fausses oeuvres d’art existent, et les acheteurs floués aussi. …..
    Réflexion.

    Répondre · · 24 août 2017 à 21 h 31 min

    1. Fabien

      Et oui, c’est possible! Concernant les Bugatti, Pus-Sang, société d’origine Argentine s’est spécialisée dans les répliques, dont la type 57 Atlantic… je ne saurais pas dire si ça en est une dans le film, mais question qualité, Pur-Sang a une très bonne réputation!
      Pour la GTO, il y a eu pas mal de kit-cars plus ou moins réussies. D’autres ont été françaises, dans les années 85 : les «Ferrari/Favre» à la sulfureuse réputation puisque Ferrari avait intenté un procès.
      Mais la GTO n’ayant pas fait de cascade dans le film, il est probable que ce soit la réplique que Rod Tempero, Néo-Zélandais, a produit au fond de son garage.
      Mais pour l’heure, là encore, rien n’est moins sûr : les différentes sources font simplement mention, comme sur le site Allociné, que «les producteurs ont donc choisi de fabriquer des copies de ces voitures de collection»…

      Répondre · · 24 août 2017 à 22 h 29 min

  2. SYLVAIN

    J’ai vu aussi ce film avec grand plaisir et qui, je pense, nous laisse tous rêveurs.

    Bravo pour le clin d’oeil à Steeve McQueen avec la montre Tag Heuer qu’il portait dans le film « Le Mans » et la plaque d’immatriculation de la Bugatti Atlantic qui est celle de la Ford Mustang dans Bullitt.

    Concernant la Bugatti Atlantic, je me souviens avoir vu une réplique parfaite avec jantes à rayons chez Casting Automobiles Classic à Paris 16ème, moteur Jaguar et boîte auto fabriquée aux Etat-Unis. Peut-être est ce celle du film…..

    Pour ce qui est de la Ferrari 250 GTO, dans le film, elle est sans rétroviseurs mais avec des fixations rapides pour cric et trois ouies sur les ailes avant. Ce n’est donc pas celle de Rod Tempero qui elle a deux rétros extérieurs et ce n’est n’est pas non plus une réplique construite par Favre qui, d’après les photos, n’avait que deux ouies et un rétro. (cela sans parler des kits carrosserie adaptable sur les Datsun).

    Un heureux propriétaire aurait-il prêté la sienne ou s’agit-il d’une autre réplique parfaite…

    Répondre · · 29 août 2017 à 18 h 42 min

    1. Fabien

      Merci Sylvain pour ce commentaire très étayé!
      Un œil de cinéphile averti pour attraper au vol ce clin d’œil à McQueen et Bullitt!

      Répondre · · 29 août 2017 à 19 h 12 min

    2. jeanmichou

      Une réplique parfaite n’aurait pas 30 cm entre le haut du pneu arrière et le passage de roue.

      Répondre · · 30 août 2017 à 17 h 08 min

    3. jeanmichou

      Très déçu du film. On voit les voitures 5 minutes max (garage 1, garage 2, course-poursuite où on voit trois voitures)
      Et les acteurs sont médiocres, et encore je suis sympa. Sans parler des femmes du film, forcément magnifiques et réduites au rôle d’objets. Tout ce qu’ils ont fait c’est égrener des noms de bagnoles sympas pour faire genre.
      Et le twist final qu’on voit venir depuis 1h20 ! Rien n’est à sauver dans ce nanar même pas marrant, juste affligeant.
      En même temps, avec le réal de Taken (autre bouse monumentale) à la prod, et les scénaristes de 2fast 2furious…

      Répondre · · 30 août 2017 à 17 h 13 min

  3. SYLVAIN

    Bonsoir,
    La photo de la réplique de la Bugatti Atlantic est toujours sur le site Castingautomobilesclassic. Ils ont aussi une réplique d’AC Cobra qui pourrait correspondre à celle du film et sur un autre site, j’ai trouvé une photo d’une vraie Ferrari 250 GTO, surement photographiée à Goodwood et qui correspond en tous points à celle du film. (spotern.com). Sur ce même site, il y a la comparaison entre la Bugatti du film et une vraie (celle de Ralph Lauren) qui n’a pas de gentes à rayons.

    Répondre · · 4 septembre 2017 à 18 h 09 min

    1. Fabien

      Merci Sylvain pour ces infos intéressantes! Comme quoi, même si un film n’est pas parfait, il peut faire l’objet de recherches sympas!

      Répondre · · 4 septembre 2017 à 22 h 18 min

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