Beau score comptable, mais beaucoup d’invendues pour Artcurial à Monaco

Publié le par Benjamin

Beau score comptable, mais beaucoup d’invendues pour Artcurial à Monaco

C’est une belle vente que tenait Artcurial à Monaco ce week-end. Avec un catalogue à la hauteur des lieux, la maison réalise une vente plutôt bonne et se montre satisfaite.

Les résultats parlent en effet d’eux-même. Une auto dépasse le million d’euros, 23 dépassent les 100.000 pour un total de 8.004.787 €. Un beau score même si le catalogue pouvait augurer de résultats plus fous encore. Mais si les résultats sont corrects dans l’ensemble, il y a seulement 58% des lots qui se vendent !

Du choix pour les Porsche et dérivées

Deux des Porsche pouvaient atteindre des sommes dépassant le million d’euros.
La première était présentée avec la plus grosse estimation de la vente : entre 1.4 et 1.6 million d’euros. C’était une Porsche Carrera RSR 3L. L’auto a participé 8 fois à Sebring et 7 fois à Daytona ! Un morceau de course automobile qui atteint 1.769.300 €.
La seconde était une Porsche 959. Estimée entre 950.000 et 1.05 million d’euros, elle ne rencontre pas son acheteur et ne se vend pas.

On trouvait deux PMA particulièrement intéressante à cette vente. La première est une Porsche 924 Carrera GT de 1981 estimée entre 60.000 et 80.000 € elle se contente d’un prix 54.802 €, plus en adéquation avec les estimations du modèle.
La seconde était la Porsche 928 GT de 1991 ex-Johnny Hallyday. Estimée entre 50.000 et 70.000 €, son premier acheteur fait vendre, elle est adjugée à 73.151 €.

On trouvait enfin une « presque Porsche », une Ruf CTR Coupé, une des fameuses 28 Yellow Bird de 1992 estimée entre 500.000 et 800.000 €. Elle non plus ne se vend pas.

Belles Ferrari mais invendues

La Ferrari estimée la plus chère était une 250 GT Cabriolet Série II de 1962. Une auto qui était attendue au dessus du million, avec la même estimation que la 911 RSR. Mais l’auto ne se vend pas.


La 330 GT 2+2 de 1967, estimée entre 340.000 et 380.000 €, un exemplaire superbe, est du coup la Ferrari (ancienne) vendue le plus cher avec 383.744 € sous le marteau.
Ensuite une belle 365 GT 2+2 à l’intérieur signé Chapron. Estimée entre 210.000 et 260.000 € elle non plus ne se vend pas.

La dernière est une Ferrari youngtimer, une 355 GTS de 1998 dont le premier propriétaire fut Jean-Paul Belmondo. Estimée entre 70.000 et 90.000 € elle se contente de 74.350 € sous le marteau.

Les Groupes B n’ont pas fait recette, la Saleen rattrape le tout

La vente Artcurial à Monaco comprenait beaucoup d’autos de compétition.
Pour commencer, deux Peugeot 205 T16 de la « Série 200 ».  La première, la 14e produite a été préparée par la suite. Estimée entre 230.000 et 280.000 €, elle ne se vend pas…
Pas plus que la seconde, la blanche, 9e produite et construite avec une finition spéciale pour l’ingénieur André de Cortanze, même avec 248 km au compteur. Elle était estimée entre 275.000 et 350.000 €.

Du côté du losange, la magnifique Renault 5 Turbo de 1982 estimée entre 110.000 et 160.000 € et dépasse légèrement cette estimation à 167.900 €.

Dernière Groupe B, une plus rare MG Metro 6R4 estimée entre 110.000 et 160.000 €, elle est certainement trop originale et ne se vend pas.

Du côté des pistarde, deux autos exceptionnelles pour rouler.
Si Arrows A18 de 1997, ex-Damon Hill ne se vend pas (pourtant « abordable » avec 170.000 à 200.000 € d’estimation), la Saleen S7R ex Team Zakspeed de 2005 et estimée entre 400 et 600.000 €, elle, se vend 431.700 €.

Cinq Lamborghini inscrites au catalogue d’Artcurial à Monaco mais aucune ne se vend

On avait noté trois Lamborghini classiques, mais que ce soit la 350 GT Interim, estimée entre 550.000 et 750.000 €, l’Islero 400 GT de 1969, estimée entre 250.000 et 300.000 € ou la Jarama GTS de 1973 estimée entre 160.000 et 220.000 €, aucune ne se vend !
Et les deux Diablo proposées n’ont pas plus de succès !

Les petites autos de plage ont la côte

On trouvait au catalogue une étonnante Fiat 600 Jolly, commandée directement auprès de Ghia et équipée d’un moteur 750 Abarth. Estimée entre 80.000 et 120.000 € elle se vend 89.940 € !

Côté anglaises, on avait deux Mini Moke. La blanche a reçu une belle restauration et elle est estimée entre 16.000 et 22.00 € et part encore au dessus à 26.382 €. La verte a été récemment restaurée par le spécialiste My Mini Révolution était estimée entre 25.000 et 40.000 € et monte finalement à 43.171 € ! De la folie !

La française de la bande, la Mehari 4×4 estimée entre 25.000 et 35.000 € se vend finalement 44.400 €.




Trois gros lots pour finir… la liste des invendues

Ces trois derniers lots auraient pu rapporter gros pour Artcurial à Monaco…

Une Bugatti Veyron Grand Sport de 2009 était proposée, avec une estimation comprise 1.4 et 1.6 million d’euros, mais elle non plus ne se vend pas ! Décidément les gros montant ne sont pas à la fête !
La superbe barquette Tojeiro de 1953, estimée entre 400.000 et 600.000 € ne rencontre pas plus de succès.
Enfin la Maserati Mistral Spyder de 1965, ne rattrape pas le coup, elle ne se vend pas non plus. Elle était estimée entre 730.000 et 830.000 €.

Les résultats complets sont visibles ici.

Et n’oubliez pas que vous pouvez aussi trouver des autos, aux enchères mais directement sur Internet, chez notre partenaire Catawiki en cliquant ici.

Photos : Artcurial

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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