Au Rassemblement Mensuel de Vannes, les Anciennes n’ont pas froid aux yeux

Publié le par Vincent

Au Rassemblement Mensuel de Vannes, les Anciennes n’ont pas froid aux yeux

Malgré les basses températures, le rassemblement mensuel de Vannes a encore attiré de nombreux passionnés. Comme quoi l’hivernage des anciennes ne concerne pas tout le monde, et heureusement !

Dimanche matin, je me suis rendu aux abords du rond-point Sainte Anne d’Auray à Vannes (les précédentes rencontres sont sur Automobiles d’Antan). Le rassemblement mensuel de Vannes y était organisé par le VRC (Vannes Rétromobile Club) et c’est plus d’une trentaine de véhicules de collection qui ont répondu présent, comme chaque premier dimanche du mois. Cette rencontre ouverte à tous et a ses habitués mais elle continue de surprendre tant les modèles exposés sont variés à chaque visite.

En attendant Noël, je vous emmène découvrir les pépites de ce mois de décembre.

Commençons avec mon coup de cœur : une D.B Le Mans, modèle Grand Luxe de 1962, qui se caractérise par ses doubles projecteurs avant. Cette automobile, fabriquée dans les ateliers Deutsch et Bonnet à la diffusion exclusive (seulement 308 exemplaires), appartient à un fervent lecteur de News d’Anciennes. Sa carrosserie en polyester est montée sur un châssis de Panhard PL 17.

Parmi les voitures présentes, il y avait un bel échantillon de sportives. Notamment deux Alpine A110 (retrouvez notre essai ici) et une A310, une Venturi 260 LM, une Matra Bagheera, une Jidé et des Porsche.

Bien évidemment des voitures plus populaires étaient présentes, telles qu’une Panhard Dyna X de 1951, l’iconique Citroën 2CV Charleston ou encore une Peugeot 203.

Autre monument de l’Automobile, cette Volkswagen Coccinelle de 1967 a reçu une préparation similaire à celles qui étaient pratiquées en Californie. La petite Cox voit donc son bloc d’origine de 1300 cm3 remplacé par une 2300 cm3 et alimenté par deux carburateurs double corps. Les trains avant et arrière ont été entièrement retravaillés pour pouvoir transmettre les 160 ch mais aussi stopper les 900 kg de la bête grâce à des freins à disque.

Pour conclure on dira simplement que le rassemblement mensuel de Vannes est un lieu de rencontre et d’échange entre passionnés et curieux qui ravira petits et grands enfants…

Vincent

https://vincentdecours.com

Ingénieur de formation, il se lance dans les anciennes en 2011 en écrivant "Auto d'Antan", une revue amateur sur les véhicules anciens. Trois ans plus tard il se lance sur la blogosphère puis rejoint l'équipe de News d'Anciennes en 2016 . Il partage la route avec sa Motobécane N40TS, son Vélosolex 3800 et sa Renault 5 GTL.

Commentaires

  1. RENE BONNET

    Avis à la population… Et tout particulièrement aux journalistes ainsi qu’aux supporters de la marque des « Automobiles D.B »
    Un petit détail qui permet de reconnaître les connaisseurs ! …
    On doit toujours écrire la marque D.B avec un point entre D et B beaucoup de journalistes oublient le fameux POINT. Il y a malheureusement plusieurs confusions :
    Avec la marque Panhard (Panhard 24, Panhard PL, Panhard CD, et pourquoi pas Panhard DB) à plusieurs reprises le Club Panhard à chercher à s’approprier la marque D.B
    Avec la marque Aston-Martin (DB5, DB6, DB7, et DB9).
    Avec la marque Daimler Benz (Mercedes) particulièrement dans la presse étrangère.
    Et pour finir avec ceux qui ne connaissent rien du tout (deuxième DB)
    Quand on parle d’un modèle d’une des voitures des « Automobiles D.B » il faut savoir qu’il y avait eu trois types de modèles : D.B Citroën, D.B Renault, D.B Panhard.
    Je suis René Claude Bonnet le fils aîné de René Bonnet merci d’avance.

    Répondre · · 5 décembre 2016 à 21 h 00 min

    1. Vincent Decours

      Cher Monsieur,

      Veuillez m’excuser pour mon erreur.
      A vrai dire, je suis encore novice en la matière. J’ai découvert la marque il y a maintenant six ans en montant à bord du cabriolet Le Mans grand luxe d’un ami. C’est cet ami qui m’a transmis la passion pour les voitures anciennes et plus particulièrement pour les marques françaises disparues lorsque j’avais 14 ans. C’est pour cela que j’ai été particulièrement ému en voyant un cabriolet similaire dimanche dernier.
      Ma récente rencontre avec un autre passionné de la marque (M. Jean-Luc Grisard), me permet de redécouvrir peu à peu et avec admiration, la marque fondée par votre père.
      Je vous remercie pour votre intervention,

      Bien cordialement,

      Vincent Decours

      Répondre · · 5 décembre 2016 à 22 h 32 min

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