Vente Artcurial de Retromobile, partie 1 : Collection Baillon

Publié le par Benjamin

Vente Artcurial de Retromobile, partie 1 : Collection Baillon

Oui, Artcurial n’a en réalité proposé qu’une seule vente mais on va séparer en deux, LA vente Baillon, et la vente « Classique » qui a été un peu injustement éclipsée, malgré son catalogue exceptionnel.

On commence par LE sujet de discussion de Retromobile. La collection est passée par tous les états. Celui de l’énorme Buzz médiatique planétaire (chapeau à Artcurial), celui d’attraction à voir lors du salon, celui de sanctuaire impénétrable avant la vente, celui de l’espoir de certains qui voyaient de belles opportunités à bas prix et pour finir, celui d’un événement planétaire à la vue des prix atteints.

Vous connaissez le principe, on va partir des voitures les plus chères. C’est donc l’attendue Ferrari 250 GT SWB California Spider (ex-vous savez qui, on en reparlera) de 1961 qui a explosé les plafonds. Elle a été adjugée à 16.288.200 € TTC pour une estimation entre 9.500.000 et 12.000.000 €. Elle établit au passage le record mondial pour ce modèle de voitures.
L’ordre a été respecté puisque la Maserati A6G 2000 Grand Sport à Carrosserie Frua de 1956, deuxième estimation de la vente (800.000 à 1.2 million) a elle aussi explosé le plafond avec 2.010.800€.
Toujours dans l’ordre, la très très abîmée Talbot-Lago T26 Grand Sport SWB par Saoutchik a atteint le prix de 1.702.000 € pour une estimation max de 600.000 €.

Suit une autre Talbot-Lago, la T26 Record Cabriolet, elle aussi carrossée par Saoutchik, avec un prix de 745.000€.
On passe ensuite sur une voiture française, une Hispano-Suiza H6B Cabriolet de 1925 à carrosserie Million-Guiet vendue à 576.000€.
On revient à une Talbot-Lago avec une autre T26 Record, celle là en Fastback, toujours par Saoutchik et adjugée 417.200€.

On retrouve ensuite une autre française, une Delahaye 135 Coach de 1948, carrossée par Chapron et vendue 429.100€.
Toujours en française, une Bugatti Type 57 de 1937 vendue 298.000€.
On reste encore en France pour une rare Facel Vega Excellence de 1960, estimée au maximum à 80.000 € et vendue 143.000 !
On trouve ensuite une étonnante Lorraine Dietrich B3-6 recarrossée en pick-up et vendue 131.000 €.
Toujours dans le clan de la carrosserie française avec une Delage D8-15S Coach Autobineau de 1930 vendue 125.500 € (estimée au maximum à 50.000 !)

On finira les voitures vendues plus de 100.000€ ici. On trouve une Delahaye 235 carrossée en Coach par Chapron et vendue 119.300 €.
On trouve ensuite une Voisin C4 Limousine de 1933 adjugée 114.500 €.
Suit un autre Coach Chapron, toujours sur base Delahaye 235 et parti pour 107.300 €.

A noter, la bonne et étonnante réaction de l’était français qui a décidé d’utiliser son droit de préemption sur la Panhard Dynamic Coupé de 1936 qui rejoindra le musée de Compiègne.

Voici tout le reste des photos, pour le reste du salon Retromobile, vous trouverez notre reportage ici, et un reportage sur la seconde vente viendra.
Pour les résultats des autres voitures de la collection, on vous invite à visiter l’excellent site d’Alex, en cliquant ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Benoit

    Un peu partout sur le web on peut lire des commentaires enigmatiques sur le résultats de cette vente, je trouvë qu’il y a aucun mystère à tout cela : en 10 ans, les prix des véhicules de collection ont augmenté de 400% pourquoi cela s’arrêterait il d’un coup, de plus il n’ya aucune taxe à la revente car même catégorie que les oeuvres d’art donc très bon placement, et enfin on vient d’apprendre que les riches n’ont jamais été aussi riche l’écart se creuse encore en leur faveur, ils doivent donc placer encore plus d’argent en cherchant à payer le moins d’impôts possible : les prix de cette vente sont le fruit de ces parametres qui ne cesseront d’exister que si nos dirigeants arrivent à inverser la courbe des inégalités et de la distribution inéquitable des richesses de notre planète en mauvais état : la vie est belle mais le monde très malade !!!!!!

    Répondre · · 11 février 2015 à 9 h 11 min

    1. Benjamin

      Je suis absolument d’accord avec toi Benoit, cela rejoint notre Dossier : Les Anciennes et l’argent.

      Répondre · · 11 février 2015 à 9 h 19 min

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