La Renault 16, quand le losange fait moderne

Publié le par Benjamin

La Renault 16, quand le losange fait moderne

La Renault 16, à sa sortie, c’est la modernité par Renault. Avec sa calandre « particulière », elle avait un rôle un peu bâtard dans la gamme Renault, pas vraiment compacte, ce rôle était dévolu à la R12 puis la R18, et pas vraiment routière par rapport aux Ramblers et autres R20 et R30 qu’elle a côtoyé.

Genèse de la Renault 16

La R16 est présentée en 1965. C’est alors la première voiture française à se placer entre une berline et un break et à comporter un hayon. Le tout avec un dessin original pour l’époque du à Gaston Juchet et Philippe Charbonneaux.

Coté technique, la voiture a 4 roues à suspensions indépendantes. Un système de barres de torsions longitudinales est monté à l’avant et d’autres transversales à l’arrière. Du coup, à l’instar d’une 4L, les roues arrières ne sont pas sur le même axe !

Le moteur est un nouveau bloc intégralement en alu. C’est d’abord un 1.470 cm³ qui développe 54ch.

Les évolutions de la Renault 16

Les débuts de la Renault 16 sont remarqués et en 1966 elle est élue Voiture de l’Année Européenne.

En 1968, Renault propose la TS. Le bloc évolue et passe à 1.565 cm³, comprend une culasse hémisphérique et développe pas moins de 83ch. L’équipement est également plus fourni avec deux phares longue portée et de nouvelles jantes. Les feux de recul, d’abord en option sur ce modèle, passent de série en 1969. Un compte tour et une montre ornent le tableau de bord. La R16 est aussi la première voiture française à proposer des vitres électriques.

En 1969 c’est une boîte automatique qui est proposée sur la TA. Pour palier à la puissance perdue, le moteur est celui de la TS sans la culasse spécifique et développe ici 67ch.

En 1971, le moteur de la TS est proposé en série sur les versions les plus basiques qui deviennent L et TL. La boîte auto est en option, le moteur développe 85ch dans ces versions.

En 1974 apparaît la plus grosse des R16, la TX. Le bloc de 1.647 cm ³ développe 93ch et entraîne une transmission à 5 vitesses ou la boîte automatique. Des jantes spécifiques et quatre phares ornent cette version qui reçoit également un déflecteur sur le hayon.

L’année suivante voit arriver une calandre noire sur les L et Tl tandis que la L perd ses enjoliveurs.

En 1976, les versions L et TL développent respectivement 55 et 66ch.

En 1977 les versions L et TS disparaissent. La TL est proposée en deux puissances, 66ch avec boîte mécanique ou 68ch en boîte auto.

En 1978, la puissance baisse quelque peu sur la Renault 16 TX en passant à 90ch.

Enfin en 1979 la R16 arrête sa production au millésime 1980 et est définitivement remplacée par le duo R20/R30.

Au total ce sont pas moins de 1.845.959 exemplaires qui seront produits dans l’usine de Sandouville.

Pour savoir ce que ça fait de conduire une Renault 16, notre essai est par ici.

Une R16 originale

Au registre des curiosités, voici un coupé qui a été étudié par Renault. Si l’avant est plutôt semblable, l’arrière est plus conventionnel. Cette version ne verra jamais le jour.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. charles lochet

    Non, les TL n’ont jamais reçu le moteur de la TS, mais son bloc moteur sans la culasse hémisphérique, comme cela est précisé pour les versions automatiques précédemment, de plus c’est avec l’alésage identique à la TX en 1647cm3 plutôt que les 1565 de la TS, il y un certaines imprécision ou mélange dans cet article semble-t-il a ce sujet.

    Répondre · · 5 avril 2020 à 12 h 18 min

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