Le Grand Prix de l’Age d’Or 2017, un grand cru de Bourgogne

Publié le par Gaëtan

Le Grand Prix de l’Age d’Or 2017, un grand cru de Bourgogne

Une semaine seulement après le fabuleux Landeron Classic, je reviens vers vous cette fois-ci pour vous proposer le récit de mon week-end dernier à Dijon-Prenois. Même si j’ai eu le temps de visiter pendant mon temps libre cette magnifique ville qu’est Dijon, je vais quand même bien sûr vous parler du Grand Prix de l’Age d’Or 2017 !

Ce Grand Prix de l’Age d’Or 2017 marquait la 53ème édition de l’événement et la 4ème sous l’organisation de Peter Auto. Pour cette année, l’organisateur français a inclus une toute nouvelle catégorie au sein de ses événements de voitures classiques, les Global Endurance Racing. Cette dernière concerne les autos qui ont pu courir au championnat du monde d’endurance ou qui ont tout simplement couru dans une catégorie liée à l’endurance. Elle commence à la toute fin des années 90, avec la mythique catégorie des GT1 du Mans ou autre catégorie qui ont pu rouler au Mans (comme par exemple avec cette sublime Dodge Viper GTS-R de 2000, châssis C37) pour se terminer vers le milieu/fin des années 2000.

Certes, les puristes vont crisser des dents en voyant cette catégorie s’intégrer à nos beaux événements de classiques, mais ne vous inquiétez pas trop rapidement, car celle-ci n’est présente que pour des sessions de démonstrations lors des week-ends d’événements ! Le reste du temps, la catégorie est bien sûr visible à tous dans les paddocks, permettant ainsi d’approcher des autos inhabituelles, et cela vient ainsi rafraîchir un peu le plateau de ces événements Peter Auto qui commence à se faire connaître malheureusement. Et puis cela rappelle le temps des BPR où le P était celui de Peter, déjà !

Cela permet également à ces autos de ne pas prendre la poussière dans bon nombre de musées et ainsi de régaler le public. La plupart de ces autos sont assez rares et surtout méconnues sur nos circuits français (c.f TVR Tuscan 400R, 7 exemplaires au monde). Insertion donc intéressante pour les prochains événements à venir.

Pour ce qui est du reste de l’événement et des catégories, on retrouve bien évidement les mythiques catégories des Groupe C et Trofeo Nastro Rosso. Pour celle des Groupe C, peu de voitures d’endurance ont fait le déplacement pour ce Grand Prix de l’Age d’Or 2017 et seulement 7 autos étaient en piste lors des courses, dommage. Ceci fut une tendance générale pour ma part, quasiment toutes les catégories présentes lors de ce week-end n’étaient pas à leurs maximum niveau quantité mais je dois dire que niveau qualité, ce Grand Prix de l’Age d’Or 2017 était au top au niveau de la qualité des plateau.

Par exemple, on notait, la venue d’une somptueuse Porsche 917 aux couleurs Martini et d’une Porsche 718 Spyder RSK dans la catégorie des Classic Endurance Racing fut vraiment un régal pour le public. Toujours dans cette même catégorie, une Howmet TX (pour Turbine eXpérimental), modèle extrêmement rare (4 exemplaires au monde), était visible. Voiture très étrange, attirant le regarde des plus curieux puisque celle-ci est propulsée par une turbine d’hélicoptère ! Oui oui vous avez bien lu, et ce projet complètement dingue fut réalisé par deux américains en 1968. Audacieux ! On vous en reparlera !

Pour la catégorie du Trofeo Nastro Rosso, le plateau était également un peu allégé pour ce Grand Prix de l’Age d’Or 2017 mais la Ferrari 250 LM (1965) de Carlos Monteverde ainsi que la Ferrari 275 GTB/C (1966) de Vincent Gaye ont réussis à nous offrir un spectacle hors du commun. En effet, les deux pilotes se sont tenu tête tout le long de la première course, laissant la concurrence loin derrière eux, repoussant ainsi un peu plus à chaque nouveau tour les limites de leurs autos respectives. Quel régal !

Voir ces deux beautés italiennes des années 60, poussées jusqu’à leurs dernières limites, comme à l’époque, fut un moment vraiment magique. Pendant près de 20 minutes, les deux pilotes de tête ne se sont pas lâchés de vus, roulant quasiment pare-chocs contre pare-chocs. Malgré le prix de ces deux chevaux italiens, les pilotes ont su proposer un magnifique spectacle au public Dijonnais et au final, c’est la Ferrari 275 GTB/C de Gaye qui l’emporta sur son aînée… comme souvent.

L’enceinte du circuit a comme à son habitude été remplie par les divers club et associations de multiples constructeurs différents. Ce Grand Prix de l’Age d’Or 2017 fut un grand cru au niveau de cette concentration d’anciennes puisque le plateau m’a paru beaucoup plus riche en quantité mais aussi en qualité par rapport aux années précédentes. L’événement gagne sûrement en popularité au fil des éditions et il est toujours agréable de se rencontrer en clubs lorsque l’on est propriétaire d’une auto de collection.

Bon nombre de très belles anciennes, parfois assez rare étaient visibles (Fiat Dino Spider, Mercedes 190 SL, Venturi Coupé 260, etc…), mélangées à quelques supercars dernier cri. L’ambiance y était vraiment conviviale et tout le monde peut s’y retrouver niveau goûts, petits et grands.

Une fois ces autos de route passées, on pouvait reprendre un dernier shoot de compétition avec le passage dans les paddocks. Complètement ouverts ils présentaient les autos à la vue de tous. Un paradis pour les amateurs de mécaniques et des photos de détail !

Rendez-vous en 2018 pour une nouvelle édition encore plus folle et je vous dis à très bientôt !

Gaëtan

http://www.gaetanbrunettiphotographie.com/

Jeune passionné d'automobile d'époque mais pas que, Gaëtan vous livre sa vision des anciennes à travers ses clichés. Propriétaire d'une BMW E30 de 1988, il aime se pavaner dans son coupé noir le dimanche après-midi façon 80's.

Commentaires

  1. lelabousse

    j’espert que le plateau du groupe C a Dijon sera un peut plus étoffer en 2018 que celui de 2017 avec de nouveau une Peugeot 905 et d’autres groupe C , cela serai dommage que ce plateau disparesse faute de concurrents …

    Répondre · · 9 novembre 2017 à 7 h 36 min

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