Les Grandes Marques au Grand Palais 2017, Bonhams veut renouer avec le succès

Publié le par bertrand

Les Grandes Marques au Grand Palais 2017, Bonhams veut renouer avec le succès

C’est une des trois grandes ventes qui se déroulera pendant la semaine de Retromobile. Les Grandes Marques au Grand Palais 2017 sera une vente à suivre. Bonhams y cherchera à faire une meilleure performance qu’en 2016, voir notre article ici, et puis l’exposition sera de toute façon sublime.

Côté pratique, l’exposition de la vente des Grandes Marques au Grand Palais 2017 aura lieu le 8 Février toute la journée et le 9 au matin. A partir de midi, les enchères seront lancées. Elles commenceront par quelques lots d’automobilia, mais très vite ce sera au tour de belles et chères autos de passer sous le marteau !

Trois Millionnaires seulement pour les Grandes Marques au Grand Palais 2017

L’Aston Martin Ulster Sports qui sera la voiture la plus chère de la vente des Grandes Marques au Grand Palais. Cette auto est tout simplement un morceau d’histoire puisqu’elle fut engagée par l’usine aux 24h du Mans 1935. CML 719 de son nom pour les initiés y termina à une honorable 10e place, 5e de sa catégorie. L’auto a ensuite couru après-guerre en Angleterre puis aux USA. Dans un superbe état et éligible aux plus grands événements, Le Mans Classic ou les Mille Miglia, elle est estimée entre 1.6 et 1.8 million d’euros.

Avec la seconde place sur le podium des millionnaires, et basé sur la fabuleuse Continental S1, cette rare Bentley cabriolet n’a été assemblé qu’a 31 exemplaires, avec le poste de conduite à gauche, sur les 431 voitures que totalisa les 4 ans de production, de 1955 à 1959. Avec seulement trois propriétaires depuis sa mise en vente neuve dans un garage de Paris. Cette magnifique auto fut restaurée dans les règle de l’art à la fin des années 90. Il ne fait aucun doute que cet élégant cabriolet au charme tout Britannique comblera les amateurs… fortunés car estimé entre 1 million et 1.5 million d’euro.

Ensuite, on ne fait pas une bonne vente sans une 300 SL. Et elles sont toujours estimées au dessus du million. Artcurial en propose une qu’on vous a fait découvrir ici. Ici c’est un coupé qu’on va pouvoir retrouver. Construit en 1955, elle a été une des 867 construites cette année là puis vendue à New York. Restaurée en 2004 elle a gagné le concours d’élégance de Schloss Dyck en 2011 et son moteur a été restauré en 2015. Elle est estimée par la maison londonienne entre 1.1 et 1.3 million d’euros.

 

 

Mais du prestige et du sport quand même !

C’est assez rare pour le noter, ce sont deux Lancia Stratos qui seront présentés à la vente par Bonhams. Commençons par la version « de course ». En effet elle n’a jamais été engagée puisqu’elle faisait partie des 400 exemplaires d’homologation. Elle est toujours restée en Suisse, ce qui ne l’a pas empêché d’être engagée en compétions historiques dans les années 90 et 2000. Avec un moteur qui n’a que 4000 km et une décoration mythique, elle est estimée entre 350.000 et 450.000 €. La seconde est plus classique, dans sa décoration qui date de sa restauration, réalisé en Angleterre. Avec une belle patine à l’intérieur et un aspect extérieur neuf, elle est estimée entre 350.000 et 400.000.

Trois Facel Vega sont proposées dans la vente. On trouvera ainsi une « petite » Facellia, dans la même famille depuis 1968. Elle est estimée entre 30.000 et 40.000 €. Plus chère, on trouvera ensuite la FV3B grise, sublime, et ex Maurice Trinignant. Elle est estimée entre 190.000 et 240.000 €. Enfin, une HK500 blanche, livrée en France mais avec une conduite à gauche ! Elle est estimée entre 150.000 et 200.000 €.

Toujours dans le genre française haut de gamme, une Delage D8 Cabriolet carrossée par Figoni et revenue en France après des passages en Angleterre et aux USA. Elle est estimée entre 350.000 et 450.000 €.
Ensuite une Talbot Lago T14 America de 1958. C’est une des 12 autos de ce type construites, autour d’un V8 BMW qu’on voulait pousser comme argument sur le marché américain. C’est une des dernières autos construites par la marque et elle est estimée entre 450.000 et 550.000 €.

Beaucoup moins haut de gamme, mais à noter, une Fiat Gianinni 750 Sport de 1950. BAsée sur une 500 Topolino, elle reçoit une mécanique revue avec un moteur de Fiat 1100 ramené à une cylindrée plus basse. Carrossée par Lotti elle prit part aux Mille Miglia 1952. Elle est présentée dans un état concours et estimée entre 250.000 et 300.000 €.

Ensuite, une Type E Roadster de 1961, une des « Flat Floor » particulièrement recherché, sauf par les gens de grande taille. Restaurée, matching numbers et en conduite à gauche, on ne lui reprochera que son prix, estimé entre 180.000 et 230.000.

On est déjà bien avancé dans le catalogue et toujours pas de Ferrari 250 ? La vente des Grandes Marques au Grand Palais en présente pourtant, une, cette Ferrari 250 GT Coupé de première série, construite en 1959. Elle est estimée entre 450.000 et 550.000 €.

On trouve ensuite une Alfa Romeo 6C 2300 Pescara de 1934. Cette auto est basée sur une authentique base 6C 2300 mais reçoit une carrosserie Dino Cognolato réalisée comme une recréation d’un modèle Zagato aujourd’hui disparu. Le styliste a d’ailleurs approuvé cette auto estimée entre 550.000 et 750.000 €.

Après l’Ulster, la vente Bonhams des Grandes Marques au Grand Palais 2017 présentera une autre Aston Martin des débuts. C’est1½-Litre Standard Sports Model de 1928, qui a été exposée au salon de Londres cette année là et ayant appartenu à la collection du Maharajah de Patiala. Elle est estimée entre 315.000 et 415.000 €.

On retourne ensuite en Italie avec une Ferrari 365 GTB/4 Berlinetta de 1972, livrée aux USA avec les équipements correspondants tels que l’air conditionné, les vitres électriques et la direction assistée. Elle sera présentée avec une estimation entre 620.000 et 680.000 €.

Pour la vente des Grandes Marques au Grand Palais 2017, Bonhams présentera de nouveau une DS Cabriolet. La Citroën DS 19 Cabriolet de 1964 proposée ici présente très bien suite à une restauration et est estimée entre 170.000 et 210.000 €.

Beaucoup plus récent, une méchante Audi Quattro Sport Coupé SWB sera présentée. Venue de suite, c’est une des 164 Strassenversion et elle est estimée entre 330.000 et 400.000 €.
Vraiment dans le même genre, une Renault 5 Turbo « Tour de Corse » engagée par l’usine en rallyes à l’époque. C’est l’une des 20 ayant existé. Si son palmarès est maigre, elle est néanmoins estimée entre 200.000 et 300.000 €.

Les insolites

La vente des Grandes Marques au Grand Palais 2017 recèle également de quelques autos plus insolites.

La Lancia Hyena reste une auto très rare. Seuls 24 exemplaires furent construits. Ils étaient réalisés à partir de Delta Intégrale recarrossées par Zagato. Le problème du prix, les Delta étant achetées neuves, se posa et la voiture ne connut pas le succès. Seule Hyena verte elle fut livrée en allemagne et est maintenant proposée avec une estimation située entre 150.000 et 200.000 €

Une autre auto qu’on connaît plus sur News d’Anciennes puisqu’on a fait une vidéo d’une de ses jumelles, visible ici, une BMW 2002 Cabriolet Baur de 1972. Superbe auto qui sera proposée entre 30.000 et 50.000 €.

Encore plus exotique, une Apal Horizon GT Coupé de 1968. Une des 150 Apal construites, mais l’une des 10 de ce modèle. Restaurée récemment, elle a en a profité pour recevoir sa première immatriculation. Elle est estimée entre 50.000 et 70.000 €.

Carrosserie exotique ensuite pour cette 4 CV Pie de 1955. Cette auto est une authentique auto de la préfecture de Police qui est ensuite passée entre les mains d’un passionné qui l’a gardé 50 ans, lui offrant au passage une restauration en 2000. Elle est estimée entre 28.000 et 40.000 €.

Enfin on termine cet examen du catalogue avec trois ancêtres. La plus chère est la Panhard & Levassor 7 HP type A voiturette bleue. Entre 1902 et 2007 elle a appartenu à deux familles seulement. Entre 2007, date de sa restauration complète, et 2014 on lui créditera 8 London to Brighton. Son estimation est comprise entre 210.000 et 250.000 €.

Ensuite deux Benz. La Ideal 4½ HP vis-à-vis de 1900 aux roues jaunes a également été restaurée et le fait qu’elle soit une des rares survivantes des Benz à moteur arrière fait placer son estimation entre 120.000 et 140.000 €. Moins chère, l’autre est une Victoria, dont la date de fabrication est inconnue mais qu’on place aux alentours de 1893 ! Elle est estimée entre 20.000 et 30.000 €.

Tout le catalogue est visible en cliquant ici.

 

bertrand

rédacteur et photographe à news d'anciennes. Passionné d'histoire et de véhicules anciens, il rejoint la rédaction de news d'anciennes en 2015. Armé de son fidèle Nikon, il écume les rasso et salons pour vous les faire découvrir.

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